Citation recommandée

Douglas, A.G. et Pearson, D. (2022). Chapitre sur l’Ontario dans Le Canada dans un climat en changement : Le rapport sur les Perspectives nationales, (éd.) F.J. Warren, N. Lulham, D.L. Dupuis et D.S. Lemmen. Gouvernement du Canada, Ottawa (Ontario).

Auteurs coordonnateurs principaux

  • Allan G. Douglas, Climate Risk Institute
  • David Pearson (Université Laurentienne)

Collaborateurs

  • Neil Comer, Dillon Consulting Ltd.
  • Christopher Lemieux, Wilfrid Laurier University
  • Cindy Chu, Pêches et Océans Canada (précédemment avec le ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario)
  • Dak de Kerckhove, ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario
  • Arthur R. Rodgers, ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario
  • Kerry Ann Charles, Cambium Aboriginal­
  • Steve Hounsell, Conseil de la biodiversité de l’Ontario
  • Jacqueline Richard, Climate Risk Institute
  • Annette Morand, Ressources naturelles Canada (précédemment avec le Climate Risk Institute)
  • Allison Myles (Climate Risk Institute)

Remerciements

Tout au long de l’élaboration de ce chapitre, les auteurs principaux ont sollicité l’aide et les conseils de nombreuses personnes qui ont fourni des informations précieuses qui ont été utilisées pour informer les sections du chapitre.  Nous remercions tout particulièrement :

  • Arthur R. Rodgers, ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario
  • Jenny Gleeson, ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario
  • Paul Gray, ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario
  • Tom Beechey, indépendant
  • Scott Parker, Parcs Canada
  • Dan Kraus, Wildlife Conservation Society Canada
  • Karen Hartley, ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario
  • Louis Chora, ministère de l’Environnement, de la Conservation et des Parcs de l’Ontario
  • Paul Sampson, ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario
  • Katie Hayes, Santé Canada
  • Rebekka Schnitter, Santé Canada
  • Nick Ogden, Agence de la santé publique du Canada
    Yann Pelcat, Agence de la santé publique du Canada
  • Suzanne Seiling, Climate Risk Institute
  • Kirsten MacMillan, Climate Risk Institute
  • Anna Zaytseva (Climate Risk Institute)
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Messages clés

L'infrastructure de l’Ontario est sensible aux impacts des changements climatiques

En raison des interdépendances entre plusieurs types d’infrastructures, les changements climatiques, et notamment les phénomènes climatiques extrêmes, peuvent avoir des impacts économiques et sociaux en cascade. Les inondations dans la sous-région du Sud, très peuplée, et les impacts sur les routes d’hiver dans la sous-région du Nord de la province illustrent l’éventail des risques. Des approches ciblées visant à mieux comprendre les menaces et à réduire la vulnérabilité des infrastructures sont utilisées à travers la province.

Les approches fondées sur la nature permettent de faire face aux impacts des changements climatiques sur la biodiversité et les services écosystémiques

Le réchauffement climatique a entrainé et continuera à entrainer des changements qui affectent des espèces et à créer des possibilités pour les espèces envahissantes. Les impacts cumulatifs des changements climatiques, de la perte d’habitat, de l’urbanisation, de la pollution et d’autres menaces amplifient les répercussions sur la biodiversité. Les mesures visant à intégrer des solutions axées sur la nature, notamment la création d’aires protégées, telles que les aires protégées et de conservation autochtones, peuvent contribuer à maintenir les services écosystémiques et à réduire les risques liés aux changements climatiques, ainsi qu’à atténuer ce dernier.

La gestion adaptative est essentielle pour contrer les impacts sur le bassin des Grands Lacs

Les impacts combinés des changements climatiques, des changements d’affectation des terres et d’autres facteurs de stress ont un impact négatif sur le bassin des Grands Lacs. Malgré la mise en place de mécanismes visant à relever les défis complexes de gouvernance, les efforts d’adaptation dans le bassin demeurent relativement fragmentés. De nombreuses collectivités ont adopté des pratiques de gestion adaptative pour faire face aux impacts en raison des incertitudes concernant les changements futurs.

L'adaptation améliore la santé des forêts, le stockage du carbone et la biodiversité

Les changements climatiques ont des impacts sur la composition, les régimes de perturbation et l’enchainement des événements du cycle de vie dans les forêts et les paysages forestiers de l’Ontario. Les changements en ce qui concerne la sécheresse, les ravageurs et les régimes d’incendie et de vent sont particulièrement préoccupants au vu des impacts cumulatifs qui en résultent.

Les changements climatiques sont une source de menaces et de possibilités pour les systèmes agricoles et alimentaires de l’Ontario

Des saisons de croissance plus longues et des températures moyennes plus élevées seront bénéfiques pour le secteur agricole dans certaines régions de l’Ontario. Toutefois, la réduction prévue des précipitations estivales, l’aggravation des vagues de chaleur, la fréquence accrue des précipitations extrêmes et l’augmentation des risques liés aux ravageurs et aux maladies constituent une menace pour les exploitations agricoles, ainsi que les activités de soutien comme la transformation et la distribution des aliments. Le renforcement des capacités et l’adaptation dans l’ensemble du secteur permettraient de saisir les possibilités et de gérer les risques liés aux changements climatiques.

Les inégalités relatives à la santé humaine existantes seront aggravées par les changements climatiques

De nombreux facteurs non climatiques, dont le revenu, la qualité du logement et l’emploi jouent un rôle clé dans la détermination de la vulnérabilité des collectivités et des individus aux risques sanitaires que pose les changements climatiques. Les populations marginalisées et à faible niveau socio-économique subiront des impacts disproportionnés sur la santé et éprouveront de plus en plus de difficultés à y faire face et à s’adapter. Les évaluations régionales et locales de la vulnérabilité aux changements climatiques qui tiennent compte de l’équité en matière de santé constituent une base pour une action d’adaptation plus solide et plus élargie.

Les progrès en matière d’adaptation restent limités en Ontario

Les niveaux de planification et de mise en œuvre de l’adaptation aux changements climatiques varient considérablement en Ontario, l’accent étant toujours mis sur l’évaluation des risques et de la vulnérabilité. Bien qu’il existe des exemples de mise en œuvre, il y a peu de preuves que l’adaptation est intégrée de façon générale dans la prise de décisions. Les systèmes de suivi et d’évaluation des mesures d’adaptation et de leur efficacité demeurent insuffisants dans la plupart des administrations.

3.1

Introduction

Le climat du Canada se réchauffe à un rythme environ deux fois supérieur à la moyenne mondiale (Bush et Lemmen, 2019). Entre 1948 et 2016, la température annuelle moyenne de l’Ontario a augmenté de 1,3 °C, et les précipitations annuelles moyennes ont augmenté de 9,7 % au cours de la même période (Bush et Lemmen, 2019). Les projections des modèles climatiques indiquent que ces changements se poursuivront, ce qui met en évidence le fait que les risques que pose actuellement les changements climatiques s’accentueront à l’avenir (voir la figure 3.1).

Figure 3.1
Variable
Mois
Scénario
Décennie
Figure 3.1

Carte régionale interactive de l’Ontario qui s’inspire de donneesclimatiques.ca et représente diverses variables climatiques de 1980 à 2100 à l’aide de trois différents scénarios d’émissions: RCP 2.6 (bas), RCP 4.5 (medium) et RCP 8.5 (élevé).

Source

Les changements progressifs des conditions climatiques moyennes combinés aux changements de la fréquence et de l’ampleur des phénomènes météorologiques extrêmes entrainent des impacts qui ont, et continueront d’avoir, des effets négatifs prédominants (Cohen et coll., 2019; Zhang et coll., 2019). Les impacts des changements climatiques sont devenus plus évidents dans la vie quotidienne, ce qui augmente les risques pour les systèmes sociaux, économiques et écologiques (Gouvernement de l’Ontario, 2015a; 2011a). Même si la capacité de l’Ontario à prendre des mesures d’adaptation pour faire face à ces risques est relativement élevée en matière de ressources institutionnelles, techniques, humaines et financières, cette capacité n’a pas encore été largement mobilisée, et ce, malgré la reconnaissance de la nécessité de gérer de manière proactive les risques liés aux changements climatiques par une adaptation efficace (Commissaire à l’environnement de l’Ontario, 2018a).

3.1.1

Géographie

Les paysages, la topographie et les ressources naturelles variés de l’Ontario contribuent à façonner les caractéristiques sociales, économiques et culturelles de la province (voir la figure 3.2). Le climat varie du subarctique dans une grande partie du nord au continental humide en été chaud à l’extrémité sud de la province, près de Windsor. Les impacts des changements climatiques et la capacité d’adaptation varieront selon les paysages de l’Ontario et dans le contexte de la diversité sociale, économique, culturelle et environnementale régionale.

Figure 3.2

Carte des sous-régions de l’Ontario.

Carte de l'Ontario montrant le réseau de transport de la province. Les aéroports internationaux, régionaux et locaux, les principaux ports, les chemins de fer, les autoroutes principales et secondaires, les routes toutes saisons et les routes d'hiver sont inclus. La carte montre également les passages frontaliers avec les États-Unis et les emplacements des communautés des Premières nations.
Figure 3.2

Carte des sous-régions de l’Ontario.

Source

Chiotti et Lavender, 2008.

Dans le présent rapport, on suppose que la province de l’Ontario est divisée en trois sous-régions. La sous-région du Sud s’étend de l’île de la Pointe-Pelée au sud à la frontière du Québec à l’est. Elle contient la moitié des centres métropolitains les plus peuplés du Canada, notamment la région élargie du Golden Horseshoe (qui comprend la région du Grand Toronto et de Hamilton [RGTH] et la région de Kitchener-Waterloo), ainsi que les villes d’Ottawa et de London. La majeure partie de la croissance démographique prévue en Ontario continuera de se produire dans les zones urbaines, en particulier dans la région du Grand Toronto et principalement par la migration (Ministère des Finances de l’Ontario, 2021a). La région comprend les parties canadiennes du lac Huron, du lac Érié et du lac Ontario, qui sont essentielles pour la navigation, l’industrie, le tourisme et l’agriculture de la région (Woudsma et Towns, 2017).

La sous-région Centre quant à elle comprend les villes de Sudbury, de Thunder Bay, de Timmins, de Sault Ste. Marie et de North Bay. La densité de la population est beaucoup plus faible que celle des régions du sud de la province. Les collectivités de cette sous-région dépendent largement des industries des ressources naturelles, ainsi que de secteurs émergents plus petits, comme les services financiers et les services aux entreprises, la recherche et l’innovation, la construction et le tourisme (Conteh, 2017). La région contient plus des deux tiers des lignes d’autoroute de la province, qui, avec le réseau ferroviaire, établissent d’importants liens économiques et sociaux entre les collectivités (Woudsma et Towns, 2017).

La sous-région du Nord, dont les frontières correspondent à celles du Grand Nord telles que définies dans la Loi sur le Grand Nord (Gouvernement de l’Ontario, 2010), est très peu peuplée. Bien qu’elle couvre 42 % de la superficie de l’Ontario, cette sous-région ne contient que 0,17 % de la population de la province (Ministère des Relations autochtones et de la Réconciliation, 2017). Elle est principalement peuplée de petites collectivités des Premières Nations qui dépendent des pratiques de subsistance et de l’accès aux routes d’hiver pour acquérir les ressources dont elles ont besoin (Ministère des Relations autochtones et de la Réconciliation, 2017). La sous-région du Nord s’étend jusqu’aux côtes de la baie d’Hudson et de la baie James et comprend des zones de pergélisol continu et de pergélisol discontinu et des tourbières qui séquestrent de grandes quantités de dioxyde de carbone (McLaughlin et Webster, 2014). Si elles sont perturbées, les tourbières peuvent libérer dans l’atmosphère le carbone stocké, ce qui inverse le processus de séquestration du carbone et accentue le réchauffement climatique. Il existe relativement peu de similitudes sociales, économiques ou écosystémiques entre la sous-région du Nord et les sous-régions du Centre et du Sud de la province.

3.1.2

Profil social et démographique

L’Ontario compte 14,7 millions d’habitants et sa population était celle qui augmentait le plus rapidement parmi les provinces canadiennes en juillet 2020, avec une croissance de 1,3 % par rapport à l’année précédente (Ministère des Finances de l’Ontario, 2021b). Le taux de croissance de la population varie dans la province, les populations des centres urbains de la sous-région du Sud augmentant plus rapidement que celles des sous-régions du Centre et du Nord, qui restent stables ou diminuent dans certaines régions. Ces tendances devraient se poursuivre jusqu’au milieu du siècle selon un scénario de croissance moyenne, la population provinciale devant augmenter de 35,8 % (5,3 millions de personnes) au cours des 25 prochaines années, en grande partie en raison d’une migration nette accrue (Ministère des Finances de l’Ontario, 2021c). Les changements climatiques amplifieront les facteurs de stress sociaux et économiques existants dans les centres urbains à forte population (Wuebbles et coll., 2019).

Plus de 374 000 personnes en Ontario sont des Autochtones inscrits, y compris les Premières Nations, les Métis et les Inuits. Environ 116 000 d’entre elles parlent des langues autochtones (Statistique Canada, 2017). La population autochtone est répartie dans toute la province, avec environ un tiers vivant dans les grandes agglomérations, telles que Thunder Bay, Sudbury, Sault Ste. Marie, Ottawa et Toronto (AANC, 2018; Statistique Canada, 2017). Plus d’un quart des membres des Premières Nations de l’Ontario vivent dans des collectivités éloignées de la sous-région du Nord qui ne sont accessibles que par avion ou par des routes d’hiver, deux modes de déplacement qui dépendent fortement des conditions météorologiques et climatiques (Ministère des Relations avec les Autochtones et de la Réconciliation de l’Ontario, 2017).

3.1.3

Profil économique

La diversité de l’activité économique dans les sous-régions de la province contribue grandement à la force de l’économie globale de l’Ontario (Chambre de commerce de l’Ontario, 2020). L’économie de la province repose principalement sur les secteurs de la production de biens et des services, les grandes régions métropolitaines de la sous-région du Sud affichant le taux de croissance de l’emploi le plus élevé (Gouvernement de l’Ontario, 2021a). Les efforts visant à diversifier les économies dépendantes des ressources et à renforcer la résilience globale comprennent l’expansion des secteurs des services et de la fabrication et l’amélioration de la résilience des écosystèmes (Gouvernement de l’Ontario, 2011b). Pour certaines parties de la sous-région du Nord, en particulier dans la zone du « Cercle de feu » riche en chrome, les gisements de diamants et de métaux nouvellement découverts présentent des occasions de développement économique sans précédent, avec des préoccupations associées concernant les impacts sur les pratiques culturelles et les écosystèmes (Chong, 2014).

3.1.4

Approche du chapitre

S’appuyant sur les conclusions d’évaluations antérieures, le présent chapitre définit les impacts et les risques liés aux changements climatiques propres à l’Ontario, évalue les progrès réalisés en matière d’adaptation dans la province et fait état des lacunes dans les connaissances et des nouveaux enjeux. Le chapitre évalue la base de connaissances sur les impacts et l’adaptation en Ontario, qui s’est considérablement enrichie depuis la publication du rapport d’évaluation nationale de 2008 (Chiotti et Lavender, 2008). Les recherches en cours continuent de renforcer la base de données probantes et, bien que la documentation sur les risques et les impacts domine toujours, les recherches axées sur l’adaptation et la résilience ont considérablement augmenté au cours de la dernière décennie (Brinker et coll., 2018; Zeuli et coll., 2018; AECOM, 2015; Chu, 2015; Lemieux et coll., 2013).

Les sources documentaires universitaires et autres ont été complétées par les commentaires reçus lors des séances de mobilisation tenues avec les principaux intervenants et praticiens de la province. Les messages clés reflètent la diversité sociale, économique et écologique de l’Ontario, ainsi que l’ampleur des impacts des changements climatiques.

3.2

L'infrastructure de l’Ontario est sensible aux impacts des changements climatiques

En raison des interdépendances entre plusieurs types d’infrastructures, les changements climatiques, et notamment les phénomènes climatiques extrêmes, peuvent avoir des impacts économiques et sociaux en cascade. Les inondations dans la sous-région du Sud, très peuplée, et les impacts sur les routes d’hiver dans la sous-région du Nord de la province illustrent l’éventail des risques. Des approches ciblées visant à mieux comprendre les menaces et à réduire la vulnérabilité des infrastructures sont utilisées à travers la province.

Les économies et la société dépendent du bon fonctionnement et de la résilience des infrastructures pour continuer à fournir des services essentiels. Des exemples récents de défaillances d’infrastructures en Ontario, surtout liées à des pluies et inondations extrêmes, mettent en évidence les impacts économiques et sociaux. Dans les régions du nord de la province, les infrastructures de transport, notamment les routes d’hiver, sont menacées. Les administrations locales et régionales de l’Ontario commencent à s’attaquer aux risques connexes par le biais d’évaluations des risques, de pratiques de gestion et de conception des biens, de la planification des interventions en cas d’urgence et de la planification stratégique, y compris le développement à faible impact, qui tiennent explicitement compte des conditions climatiques futures. La prise en compte des interdépendances entre les différents types d’infrastructures comme l’eau, les transports, l’énergie et les télécommunications, est de plus en plus reconnue comme importante pour une adaptation réussie.

3.2.1

Introduction

Les collectivités de l’Ontario varient en taille, en population, en géographie et en tissu social (voir les sections 3.1.1 et 3.1.2). Les infrastructures qui soutiennent ces populations et ces économies varient en termes d’âge et de performance et nécessiteront des investissements conséquents au cours des prochaines décennies (Bulletin de rendement des infrastructures canadiennes, 2019). Ces investissements, qui englobent l’entretien, la réparation, la reconstruction et de nouvelles constructions, offrent des possibilités d’adaptation aux changements climatiques. La prise en compte des risques liés aux changements climatiques lors du renouvellement et de la modernisation des infrastructures comporte des avantages sociaux, environnementaux et économiques importants et à long terme (Adaptation to Climate Change Team, 2021; Institut climatique du Canada, 2021).

Les dommages considérables causés par les phénomènes extrêmes en Ontario (voir la section 3.2.2), notamment en matière de santé et de sécurité humaines, ont mis en évidence les vulnérabilités des infrastructures aux changements climatiques. Cette section est consacrée aux inondations dans le sud de l’Ontario et aux impacts des changements climatiques sur les routes d’hiver dans le nord. Elle examinera ensuite la progression de l’adaptation dans la province, avec notamment la mise en œuvre d’évaluations des risques liés aux infrastructures et l’intégration des changements climatiques dans la gestion des infrastructures. La section se terminera par une discussion sur l’importance de prendre en compte les interdépendances entre les différents types d’infrastructures lors de la planification de l’adaptation.

3.2.2

Inondations

Parmi les impacts climatiques dont les coûts et la fréquence sont les plus élevés en Ontario figurent les inondations liées aux pluies extrêmes, les pluies sur un sol gelé, la fonte rapide des neiges et les embâcles (Moudrak et Feltmate, 2019; Farghaly et coll., 2015; Boyle et coll., 2013). L’intensité des pluies extrêmes augmente en Ontario (Coulibaly et coll., 2016; Soulis et coll., 2016; Mekis et coll., 2015; Shephard et coll., 2014; Cheng et coll., 2012; Paixao et coll., 2011), tout comme dans les régions adjacentes des États-Unis (Easterling et coll., 2017; Walsh et coll., 2014). Les facteurs de stress non climatiques, comme la croissance urbaine et les changements d’affectation des terres, favorisent également l’augmentation des risques associés aux inondations en Ontario (Henstra et coll., 2020; Oleson et coll., 2015).

Les dommages causés aux infrastructures par les inondations ont été l’un des principaux facteurs de l’augmentation des pertes assurées et non assurées en Ontario ainsi que dans de nombreuses autres régions du Canada (Moudrak et Feltmate, 2019; Feltmate et coll., 2017; Moghal et Peddle, 2016; BAC, 2015). Les inondations dans les villes ont interrompu l’activité commerciale et occasionné des difficultés pour les résidents en plus de provoquer chez eux de l’anxiété (Decent et Feltmate, 2018; Manning et Clayton, 2018; Moudrak et Feltmate, 2017). On estime que l’augmentation des coûts engendrés par les inondations au Canada s’accompagne d’importantes pertes de productivité (Bureau d’assurance du Canada et Fédération canadienne des municipalités, 2020; Davies, 2016). Si les rapports sur les pertes assurées font état de coûts élevés des inondations urbaines (voir le tableau 3.1; Robinson et Sandink, 2021), les dommages supplémentaires non assurés augmentent l’ampleur des pertes totales et sont souvent inconnus. Cependant, d’après les estimations du Bureau d’assurance du Canada, pour chaque dollar de perte assurée, il y a trois à quatre dollars de pertes non assurées, qui sont supportées par les propriétaires de maisons, les propriétaires d’entreprises et les gouvernements (Moudrak et coll., 2018).

Tableau 3.1

Exemples de villes ontariennes qui ont connu des phénomènes météorologiques extrêmes au cours de la dernière décennie ayant entrainé des pertes assurées importantes

Ville Date Perte assurée
Toronto 8 juillet 2013 1 024 milliards de dollars
Windsor/Tecumseh/Essex Du 28 au 29 août 2017 177 millions de dollars
Windsor/Tecumseh 28 septembre 2016 165 millions de dollars
Hamilton, Ottawa Juillet 2012 104 millions de dollars
Région du Grand Toronto Août 2014 84 millions de dollars
Source : Adapté de Robinson et Sandink, 2021.

En raison de la vulnérabilité des infrastructures de l’Ontario aux pluies extrêmes et aux inondations, les approches d’adaptation impliquent fréquemment l’utilisation de courbes intensité-durée-fréquence (IDF) de précipitations mises à jour qui déterminent la probabilité qu’un épisode de pluie donné se produise (Simonovic et coll., 2017; IBI Group, 2016; Soulis et coll., 2015; Shephard et coll., 2014). Les méthodes d’ajustement des courbes IDF afin de prendre en compte les changements climatiques varient (Schardong et coll., 2020; Soulis et coll., 2016) et peuvent donner des résultats sensiblement différents. Des interfaces Web conviviales (Schardong et coll., 2020; Ministère des Transports de l’Ontario, 2016) et d’autres directives techniques (Association canadienne de normalisation, 2019) sont mises à disposition pour permettre aux ingénieurs et à d’autres personnes d’accéder à des données IDF mises à jour, ce qui contribue à faciliter la prise en compte des changements climatiques dans les décisions relatives aux infrastructures (Switzman et coll., 2017; Sehgal, 2016; Soulis et Sarhadi, 2016; Solaiman et Simonovic, 2011).

Dans le but de faire face aux précipitations extrêmes et aux risques d’inondation, les municipalités ont traditionnellement utilisé des solutions en aval pour traiter les eaux pluviales. Toutefois, au cours des dernières années, on a constaté une augmentation de l’utilisation des surfaces perméables et des infrastructures naturelles pour contrôler de plus grandes quantités d’eau (quantité) et pour filtrer l’eau qui recharge les aquifères souterrains (qualité) (voir le chapitre Services écosystémiques du Rapport sur les enjeux nationaux; Eckart et coll., 2017; Commissaire à l’environnement de l’Ontario, 2017, 2016). Hamilton, Toronto, Thunder Bay, London, Newmarket et de nombreuses autres municipalités et offices de protection de la nature de l’Ontario ont fait une promotion active de l’adaptation aux changements climatiques par l’entremise de stratégies d’aménagement à faible impact écologique (AFIE), de planification et d’adaptation des bassins hydrographiques (Henstra et coll., 2020). Les projets d’AFIE pilotes réussis comprennent l’utilisation de revêtements perméables, de rigoles de drainage biologique, de jardins de pluie, de toits verts, de tranchées d’infiltration et d’autres formes de gestion des eaux pluviales qui peuvent s’avérer particulièrement utiles pour limiter les impacts des orages moins violents (voir le chapitre Villes et milieux urbains du Rapport sur les enjeux nationaux). Les zones naturelles comme les étangs, les milieux humides et les zones de végétation sont de plus en plus considérées comme des outils de prévention des inondations et présentent de nombreux avantages environnementaux et sociaux (p. ex. pour la biodiversité et la qualité de l’eau), dont la valeur est mise en évidence dans des évaluations rigoureuses de la valeur économique totale (Moudrak et coll., 2018).

Quarante-quatre municipalités ontariennes disposent de systèmes de débordement d’égouts unitaires qui rejettent des eaux usées non traitées ou partiellement traitées dans les rivières et les lacs récepteurs, et qui présentent un risque plus élevé de surcharge lors d’inondations en raison de normes de conception inappropriées au moment de la construction, de l’augmentation des surfaces imperméables et de la croissance urbaine (Commissaire à l’environnement de l’Ontario, 2018b). Alors que les municipalités cherchent à remplacer les systèmes de débordement d’égouts unitaires obsolètes et à améliorer les infrastructures d’eaux pluviales, la prise en compte des augmentations prévues de la fréquence et de l’ampleur des inondations permettra de réduire considérablement le risque de refoulement des égouts et de dommages causés aux résidences, ainsi que les risques pour la santé humaine qui en découlent (Kovacs et coll., 2014).

3.2.3

Le transport dans le nord de l’Ontario

Par rapport aux régions de l’Ontario situées plus au sud et plus densément peuplées, les infrastructures de la sous-région du Nord desservent des collectivités plus petites, plus dispersées et moins peuplées, qui sont pour la plupart constituées d’autochtones. Les infrastructures de transport, qui comprennent les routes d’hiver et les pistes d’atterrissage, sont particulièrement cruciales pour la circulation des biens et des services dans les communautés isolées. Les hivers plus chauds et la variabilité des températures rendent difficiles la construction et l’entretien des routes d’hiver, ce qui affecte la stabilité et la sécurité des routes et, au bout du compte, a un impact sur l’approvisionnement en carburant, en nourriture et autres produits de base (Hori et coll., 2018a; 2018 b).

Les routes d’hiver du nord de l’Ontario assurent la liaison terrestre avec les autoroutes et les réseaux ferroviaires provinciaux (voir la figure 3.3). Par ailleurs, par rapport à d’autres solutions, elles réduisent les coûts de transport des marchandises, offrent un accès plus abordable aux services (comme les soins de santé), favorisent l’autonomie et le bien-être des personnes qui se déplacent pour des événements culturels et communautaires, et améliorent l’accès aux collectivités éloignées et aux ressources minérales. Les routes sont en partie des routes de glace, dans la mesure où des tronçons de ces routes traversent des rivières et des lacs, tandis que d’autres sections traversent des terres. Un mètre de glace de bonne qualité peut supporter des charges de 50 000 kg (T.N.-O., 2015). Ces dernières années, les saisons d’activité ont été raccourcies par le dégel précoce au printemps et des périodes de chaleur à la mi-saison, mais aussi par des interruptions de service plus fréquentes dues à des phénomènes météorologiques variables. Ces phénomènes ont entrainé un ramollissement de la surface des routes et une détérioration des conditions de conduite, exigeant des vitesses plus lentes et des charges plus petites. Ils ont également provoqué une augmentation des coûts d’exploitation et d’entretien, ainsi que des risques pour la santé et la sécurité (Barrette, 2018; IBI Group, 2016).

Figure 3.3

Méthodes et routes d’accès aux communautés du nord de l’Ontario, y compris l’accès par avion, par bateau, par train et par de nombreux types de routes. Les routes d’hiver sont représentées par des lignes discontinues rouges.

Figure 3.3

Méthodes et routes d’accès aux communautés du nord de l’Ontario, y compris l’accès par avion, par bateau, par train et par de nombreux types de routes. Les routes d’hiver sont représentées par des lignes discontinues rouges.

Source

Ministère du Développement du Nord, des Mines, des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, 2019

Même si les conditions dans les régions plus au nord pourraient demeurer propices à la construction de routes de glace jusqu’au milieu du siècle, et ce même dans le cadre de scénarios d’émissions élevées, le réchauffement saisonnier et la variabilité des conditions météorologiques affecteront les régions plus au sud et pourraient empêcher une saison de routes de glace de glace viable (Hori et coll., 2018b). Les périodes de chaleur, comme celles signalées par les exploitants de routes d’hiver (Barrette, 2018; Kimesskenemenow Corporation, Ontario National Assessment Engagement Sessions, 2018), et la tendance à la baisse du nombre de jours de froid extrême (p. ex. le nombre moyen de jours de -25°C ou moins est passé de 79 jours au milieu des années 1950 à 57 jours au milieu des années 2010; IBI, 2015) représente un grand défi pour la construction et l’entretien.

Diverses solutions sont proposées pour aider à la gestion des risques liés aux routes d’hiver ou de glace dans le Grand Nord, entre autres : 1) l’utilisation d’un radar pouvant pénétrer la glace pour déterminer l’épaisseur adéquate de la glace; 2) l’établissement de traversées permanentes de ruisseaux et de petites rivières à des endroits clés; 3) la réorientation de certains tronçons de route vers des terrains moins susceptibles d’être inondés pendant les dégels ou les pluies d’hiver; 4) la réorientation de certains tronçons de route vers des couloirs plus appropriés pour une transformation ultérieure en des routes utilisables en toute saison; et 5) l’utilisation systématique des meilleurs protocoles de construction et d’entretien possibles (Barrette, 2018). La possibilité de passer de l’utilisation de la route à l’utilisation des dirigeables ou des aéroglisseurs pour le transport de charges lourdes continue d’être évoquée (IBI Group, 2016). Outre les solutions techniques, les collectivités ont envisagé d’autres options, notamment la possibilité d’avoir des routes praticables par tous les temps et d’accroître l’autosuffisance en matière de consommables (Reid, 2015). Les mesures d’adaptation sont en fin de compte à la discrétion des collectivités et dictées par les circonstances et les capacités régionales.

3.2.4

Évaluation des risques liés aux changements climatiques

Les évaluations des risques liés aux changements climatiques sont des outils essentiels pour comprendre la vulnérabilité des infrastructures et les possibilités de renforcer la résilience. Depuis 2007, plus de 20 évaluations des risques liés aux changements climatiques axées sur l’ingénierie ont été réalisées en Ontario dans le cadre d’un effort national visant à former les ingénieurs sur le moyen d’intégrer les changements climatiques dans les décisions relatives aux infrastructures (voir le tableau 3.2). La plupart de ces évaluations ont été réalisées conformément au protocole du Comité sur la vulnérabilité de l’ingénierie des infrastructures publiques (CVIIP), qui est une approche systématique fondée sur les risques pour examiner comment différents facteurs météorologiques et climatiques influent sur la performance et l’espérance de vie des infrastructures (Ingénieurs Canada, 2016). Le protocole a également été adapté pour une application dans les collectivités des Premières Nations (Trousse d’outils sur la résilience des infrastructures des Premières Nations; Félio et Lickers, 2019) et sa publication est prévue pour l’été 2022. Les évaluations qui en découlent révèlent les seuils auxquels les différents systèmes d’infrastructure seront compromis en cas d’exposition à des conditions météorologiques extrêmes et à la variabilité du climat, et confirment les interdépendances entre les systèmes d’infrastructure. Par ailleurs, elles recensent et classent par ordre de priorité les lieux et les populations les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques sur les infrastructures et aux perturbations des services connexes (Zeuli et coll., 2018). En outre, ces évaluations permettent de sensibiliser les cadres supérieurs aux risques climatiques (AECOM, 2015) et de façon plus générale (Chiotti et coll., 2017), de signaler la nécessité d’une collaboration et d’une coordination au sujet des mesures d’adaptation, et servent de catalyseur pour l’élaboration et la mise en œuvre de mesures d’adaptation (Comptables professionnels agréés du Canada, 2015a; 2015b). Généralement, les évaluations des risques constituent la première étape de l’élaboration d’une stratégie globale d’adaptation aux changements climatiques (voir l’étude de cas 3.1).

Tableau 3.2

Évaluations de la vulnérabilité des infrastructures du CVIIP réalisées en Ontario

Type d’infrastructure Lieu de l’évaluation Référence
Énergie Toronto
Toronto
Ottawa
À travers la province
AECOM (2012)
AECOM (2015)
Stantec (2019)
Office de protection de la nature de Toronto et de la région (2015)
Transport Grand Sudbury
Toronto
Toronto
R.V. Anderson Associates Limited (2008)
GENIVAR Inc. (2011a)
AECOM, TRCA et RSI (2016)
Eaux et eaux usées Toronto
Prescott
Welland
Leamington/Kingsville/Essex
RGT/Mississauga
Première Nation d’Akwesasne
Ottawa
Windsor
Moose Factory / Première Nation crie de Moose
GENIVAR Inc. (2010)
GENIVAR Inc. (2011b)
AMEC (2012)
GENIVAR Inc. (2013)
Greater Toronto Airport Authority (2014)
Stantec (2017)
R.V. Anderson Associates Limited (2017)
Landmark Engineers Inc. (2019)
Stantec (2018a)
Services alimentaires RGT Zeuli et al. (2018)
Bâtiments Ottawa
Sud-ouest de l’Ontario
Oneida Nation of the Thames
Premières Nations de Kasabonika Lake
HOK Canada (2008)
Golder Associates (2012)
Stantec (2018b)
Stantec (2020)
Infrastructures naturelles RGT Risk Sciences International (2018)
Ports Toronto AECOM (2019)
3.2.5

Gestion des actifs

Les municipalités et d’autres propriétaires et gestionnaires d’infrastructures ont commencé à intégrer l’adaptation dans leurs pratiques de gestion des actifs (voir le chapitre Villes et milieux urbains du Rapport sur les enjeux nationaux; Kenny et coll., 2019; Kenny et coll., 2018; Metrolinx, 2018; Chambre de commerce de l’Ontario, 2017; FCM, 2017; Félio, 2017; Ernst and Young, 2016; Félio, 2016). Les nouvelles exigences légales et réglementaires ont constitué un moteur important de cette activité. Plus particulièrement la Loi de 2015 sur l’infrastructure au service de l’emploi et de la prospérité, dont le règlement 588/17 exige que les municipalités élaborent et mettent en œuvre un plan de gestion des biens et des politiques d’appui pour les infrastructures municipales (Lois-en-ligne de l’Ontario, 2018). Le règlement exige également que les municipalités tiennent compte des « mesures qui pourraient être nécessaires pour contrer les vulnérabilités touchant les biens d’infrastructure de la municipalité qui peuvent découler des changements climatiques […] » (Lois-en-ligne de l’Ontario, 2018). Le Programme de gestion des actifs municipaux de la Fédération canadienne des municipalités a été un autre facteur clé. En effet, depuis 2016, ce programme a financé 157 projets en Ontario axés sur l’amélioration des pratiques de gestion des actifs (FCM, 2020). L’intégration des changements climatiques dans le cycle de planification, d’entretien, de renouvellement et de réhabilitation des actifs d’infrastructure garantit leur longévité et contribue à préserver les niveaux de service pour les collectivités (voir la figure 3.4; Bulletin de rendement des infrastructures canadiennes, 2019; 2016).

Figure 3.4

Exemple de courbe de détérioration des actifs pour les routes montrant comment des investissements récurrents et prévus dans l’adaptation et la préservation des actifs pendant la phase initiale de dégradation (p. ex. de l’état « excellent » à « bon ») sont nettement plus rentables qu’une gestion réactive par la réhabilitation ou la reconstruction pour […]

Graphique linéaire d'une courbe hypothétique de détérioration des actifs pour les routes. Le graphique montre une courbe standard de détérioration des actifs, dans laquelle la fonction de service diminue avec le temps. La deuxième courbe de détérioration des actifs tient compte du changement climatique, dans lequel l'actif se détériore plus tôt que la normale. La troisième courbe de détérioration des actifs montre que les investissements périodiques dans l'adaptation, la surveillance continue et la maintenance permettent à la fonction de service de l'actif de rester bonne à moyenne.
Figure 3.4

Exemple de courbe de détérioration des actifs pour les routes montrant comment des investissements récurrents et prévus dans l’adaptation et la préservation des actifs pendant la phase initiale de dégradation (p. ex. de l’état « excellent » à « bon ») sont nettement plus rentables qu’une gestion réactive par la réhabilitation ou la reconstruction pour un état allant de « moyen » à « très mauvais ».

Source

Bulletin de rendement des infrastructures canadiennes, 2019; 2016.

En vertu de la Loi sur l’évaluation environnementale, le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs (MEPP) de l’Ontario a publié des directives sur la meilleure façon de prendre en compte les changements climatiques dans le processus d’évaluation environnementale. De plus, la Déclaration de principes provinciale de l’Ontario de 2014 stipule que les offices d’aménagement devraient promouvoir les infrastructures vertes (Ministère des Affaires municipales et du Logement de l’Ontario, 2020) qui offrent des avantages supplémentaires en matière de santé humaine et de la réduction des gaz à effet de serre.

3.2.6

Interdépendences

Les infrastructures d’eau et d’eaux usées, de transport, d’énergie et de télécommunications, les bâtiments et les autres formes d’infrastructure de l’Ontario sont hautement interconnectés. Dans de nombreux cas, il existe des interdépendances. En d’autres termes, le fonctionnement sûr et cohérent d’un actif contribue à un fonctionnement tout aussi sûr et cohérent d’un autre actif. Par conséquent, les perturbations, causées par des phénomènes météorologiques ou d’autres facteurs, peuvent provoquer des pannes d’infrastructures multiples et aggravées et affecter la prestation de services essentiels et les activités commerciales courantes (voir le chapitre Impacts sur les secteurs et mesures d’adaptation du Rapport sur les enjeux nationaux). Les interdépendances entre les infrastructures ne sont pas seulement matérielles; elles concernent également la propriété, les responsabilités et les obligations. Les entreprises partagent souvent l’utilisation et la propriété d’infrastructures et, même si elles peuvent prendre des mesures de manière indépendante pour être plus résilientes aux changements climatiques (en élaborant des plans de continuité des opérations, en souscrivant une assurance appropriée, etc.), elles demeurent dépendantes de la résilience aux changements climatiques des services connexes. La prise de décisions dans de telles situations nécessite des outils et des processus de planification qui intègrent des interdépendances complexes (Bondank et Chester, 2020; Farhad et coll., 2019; Zeuli et coll., 2018; AECOM, 2017).

La ville de Toronto a réalisé une évaluation générale des risques dans le but de déterminer les interdépendances et les mesures d’adaptation qui s’étend à plusieurs secteurs (hydroélectricité, transport, eau et eaux usées, alimentation et agriculture, etc.) (AECOM, 2017). Citons le cas d’un fournisseur de gaz naturel et d’un fournisseur d’énergie de quartier qui dépendent de Toronto Hydro pour l’électricité, et Toronto Hydro dépend à son tour d’infrastructures telles que le réseau routier et le réseau de ruissellement de la ville, et par conséquent, les inondations liées à des précipitations extrêmes pourraient se répercuter sur tous les actifs électriques et causer une panne (voir la figure 3.5; AECOM, 2017).

Figure 3.5

Interdépendances des services publics dans la région du Grand Toronto.

Visualisation de l'intégration des entreprises de services publics et de Toronto Water. Enwave, Toronto Hydro, Hydro One, Enbridge et Rogers ont des interdépendances et des fonctions partagées en ce qui concerne la gestion des eaux pluviales, l'approvisionnement en eau, la gestion des conduites principales, l'entretien des ponceaux, la signalisation ferroviaire et les voies d'urgence.
Figure 3.5

Interdépendances des services publics dans la région du Grand Toronto.

Source

AECOM, 2017.

L’évaluation des risques réalisée par la ville de Toronto illustre bien la nécessité d’une collaboration pour mobiliser l’adaptation. Elle met en lumière les répercussions en cascade des changements climatiques, ainsi que les gains d’efficacité en matière de planification qui peuvent rendre l’adaptation plus rentable. L’évaluation a également souligné la nécessité de protocoles relatifs au partage d’information, d’études détaillées en matière d’ingénierie, d’une augmentation du financement et d’une planification des infrastructures ainsi qu’un développement de politiques plus proactifs (AECOM, 2017).

3.3

Les approches fondées sur la nature permettent de faire face aux impacts des changements climatiques sur la biodiversité et les services écosystémiques

Le réchauffement climatique a entrainé et continuera à entrainer des changements qui affectent des espèces et à créer des possibilités pour les espèces envahissantes. Les impacts cumulatifs des changements climatiques, de la perte d’habitat, de l’urbanisation, de la pollution et d’autres menaces amplifient les répercussions sur la biodiversité. Les mesures visant à intégrer des solutions axées sur la nature, notamment la création d’aires protégées, telles que les aires protégées et de conservation autochtones, peuvent contribuer à maintenir les services écosystémiques et à réduire les risques liés aux changements climatiques, ainsi qu’à atténuer ce dernier.

L’Ontario abrite une grande variété d’écosystèmes, allant des forêts, des zones humides et des prairies dans le sud à la toundra, aux milieux humides étendus, aux tourbières et aux marais côtiers dans le Grand Nord. Ces écosystèmes fournissent des services importants aux Ontariens, notamment des services d’approvisionnement comme la nourriture et l’eau, et des services de régulation comme le contrôle des inondations et des maladies. Les changements climatiques exercent une pression accrue sur les écosystèmes, en modifiant leur composition, leur structure et leur fonction, en modifiant la répartition géographique des espèces, en perturbant l’enchainement des étapes de vie et, dans certains cas, en altérant la diversité génétique. En l’absence de mesures de protection et de restauration efficaces, les régions fortement peuplées de la province et les zones destinées au développement économique pourraient voir la biodiversité et les services écosystémiques décliner davantage. Des interventions rapides et à grande échelle qui ciblent la résilience écologique et favorisent l’adaptation naturelle permettront de gérer les risques liés aux changements climatiques et de protéger les services écosystémiques dont dépendent les collectivités.

3.3.1

Introduction

La biodiversité est définie comme « la variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie : cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes » (Convention des Nations unies sur la diversité biologique, 1992). La biodiversité comprend les biens et services fournis par les écosystèmes, y compris ceux dont les humains dépendent pour leur survie, leur santé, leur sécurité et/ou leur prospérité (Conseil de la biodiversité de l’Ontario, 2015; 2011). Le temps et le climat, combinés aux conditions physiques du site, déterminent en bonne partie les espèces qui peuvent survivre et celles qui ne le peuvent pas (Nituch et Bowman, 2013). Compte tenu de la stabilité relative du climat au cours des derniers millénaires, des écosystèmes entiers et les espèces qui leur sont associées ont évolué pour faire face aux conditions climatiques et de sol dominantes (Brinker et coll., 2018).

La Stratégie de la biodiversité de l’Ontario reconnait que les changements climatiques sont l’une des plus grandes menaces qui pèsent sur la biodiversité (Conseil de la biodiversité de l’Ontario, 2015, 2011). Les stress existants sur les écosystèmes terrestres et aquatiques peuvent être exacerbés par les impacts des changements climatiques, notamment les changements dans la fréquence et l’ampleur des phénomènes météorologiques extrêmes, l’étendue et la durée de la couverture de glace d’eau douce, la phénologie végétative, l’activité de reproduction et l’émergence des insectes, avec des répercussions en cascade sur les réseaux trophiques. Plusieurs autres stratégies et programmes provinciaux traitent des impacts sur la biodiversité et les écosystèmes, notamment la Stratégie d’adaptation aux changements climatiques du ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario (MRNF) (Ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, 2017b), la Stratégie de conservation des terres humides (Ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, 2017c) et le Programme 50 millions d’arbres (Forêts Ontario, 2016).

3.3.2

Impacts et vulnérabilités

3.3.2.1

Écosystèmes terrestres

Les pressions de sélection naturelle sous l’effet des changements climatiques et d’autres facteurs de stress d’origine humaine altèrent la structure et la composition de nombreux écosystèmes de l’Ontario, ainsi que les services et fonctions socioéconomiques qu’ils assurent (Brinker et coll., 2018; Ministère des Richesses naturelles et de la Foresterie de l’Ontario, 2017b). Parmi les espèces qui affichent déjà un changement de répartition, nous pouvons citer l’opossum commun, le cerf de Virginie, le petit polatouche et la spiranthe penchée (Kennedy-Slaney et coll., 2018; Nituch et Bowman, 2013). Les tourbières de la sous-région du Nord stockent d’immenses quantités de carbone, ce qui leur permet d’assurer un service écosystémique de régulation (voir le chapitre Services écosystémiques du Rapport sur les enjeux nationaux). La fonte du pergélisol, l’intensification de l’action microbienne et la décomposition de la tourbe dans les sols causés par l’augmentation des températures en hiver entraineront d’autres rejets du carbone dans l’atmosphère (Turetsky et coll., 2020; Natali et coll., 2019; McLaughlin et coll., 2018). Par ailleurs, les conditions plus sèches dans les tourbières augmentent le risque d’incendie avec des combustions lentes prolongées et la libération de carbone qui s’en suit (McLaughlin et coll., 2018; Turetsky et coll., 2014).

Le réchauffement le plus important sera observé dans certaines parties de la sous-région du Nord (voir la figure 3.1), où la migration potentielle des espèces terrestres vers le nord est limitée par la baie d’Hudson et la baie James. Les écosystèmes situés plus au sud, plus particulièrement dans l’écozone des plaines à forêts mixtes (sud-ouest de l’Ontario et certaines parties du centre et du nord-est de l’Ontario) subiront un réchauffement moins marqué, mais les impacts seront exacerbés par la fragmentation des habitats due à l’augmentation des pressions exercées par l’utilisation des terres et de la pollution dans les paysages dominés par les humains du sud de l’Ontario (Brinker et coll., 2018; McLaughlin et coll., 2018; Ministère des Richesses naturelles et de la Foresterie de l’Ontario, 2017b; 2017c; McLaughlin et Webster, 2014; Varrin et coll., 2007). Les espèces généralistes en matière d’habitat (p. ex. les ratons laveurs, les coyotes et les cerfs) et qui sont dotées de plus grandes capacités de dispersion, sont capables de coloniser de nouvelles zones, de diversifier leurs sources de nourriture et de prospérer dans des seuils thermiques plus larges, et parviendront à s’adapter aux conditions changeantes. Cela inclut également les espèces terrestres et aquatiques envahissantes qui pourront prospérer et étendre leurs aires de répartition, contribuant ainsi à la modification et, éventuellement, à la simplification de la structure de l’écosystème (McDermid et coll., 2015a; Gouvernement de l’Ontario, 2012). En revanche, les espèces aux capacités de dispersion limitées, ou dont les exigences en matière d’habitat sont spécialisées et strictes, seront les plus sensibles aux conditions changeantes (Ministère des Richesses naturelles et de la Foresterie de l’Ontario, 2017b; Nituch et Bowman, 2013; Gouvernement de l’Ontario, 2012). D’autres espèces, comme un certain nombre de poissons, d’insectes et de plantes, verront leur population diminuer lorsque les conditions de température ou d’humidité approcheront ou dépasseront leurs seuils de tolérance (Brinker et coll., 2018).

Les changements climatiques influenceront l’évolution des interactions entre les espèces, notamment la compétition et la prédation, ainsi que les effets des maladies, des parasites et des espèces envahissantes. Des problèmes surviennent lorsque les changements climatiques ont des impacts différents sur les espèces prédatrices et les espèces proies, ce qui produit un décalage de temps entre les événements du cycle de vie qui limitent la disponibilité de la nourriture, et finit par affecter la réussite de la reproduction de nombreuses espèces (voir le chapitre Services écosystémiques du Rapport sur les enjeux nationaux; Guzzo et Blanchfield, 2016; Nantel et coll., 2014; Joyce et Rehfeldt, 2013; Klaus et Lougheed, 2013). Dans les sous-régions du Nord et du Centre, on prévoit un changement considérable de la répartition des cerfs, des orignaux et des caribous au cours du siècle actuel, en partie à cause des changements de température et de précipitations. Le cerf de Virginie se retrouve à la limite nord de son aire de répartition à cause de la sévérité du climat hivernal. Cependant, des études suggèrent que l’augmentation des températures hivernales et la diminution de l’épaisseur de la neige élimineront cette limitation et contribueront à étendre la répartition septentrionale du cerf de Virginie en Ontario d’ici 2100 (Kennedy-Slaney et coll., 2018). Des changements même mineurs de l’abondance d’espèces communes peuvent avoir des répercussions en cascade sur la composition et la structure des écosystèmes, ainsi que sur les services que ces écosystèmes fournissent (Brinker et coll., 2018; McDermid et coll., 2015b; Gouvernement de l’Ontario, 2012).

Les impacts cumulatifs des changements climatiques, de la perte et de la fragmentation de l’habitat et d’autres facteurs perdureront, ce qui entrainera une baisse de la viabilité de certaines espèces en Ontario (Ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, 2017 b). Lorsque la connectivité du paysage est limitée, les populations vulnérables courent un risque accru de s’éteindre au niveau local ou régional (Nituch et Bowman, 2013). Par exemple, les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent constituent des barrières importantes pour la faune et la flore. Ainsi, avec l’augmentation de la fragmentation de l’habitat due au développement urbain et agricole, la connectivité pour de nombreuses espèces terrestres diminuera. Même les espèces indigènes généralistes, comme le lynx roux, connaissent des perturbations de leurs flux génétiques lorsque la connectivité du paysage est faible (Marrotte et coll., 2020). La capacité des espèces à traverser les routes de la région des Grands Lacs sera importante pour la biodiversité future des zones situées au nord des Grands Lacs. Les espèces vivant dans des habitats plus chauds au sud de la frontière entre l’Ontario et les États-Unis continueront de suivre le déplacement des zones de température vers l’Ontario, ce qui entrainera finalement l’émergence de nouveaux écosystèmes (Nituch et Bowman, 2013). Les impacts sur la biodiversité peuvent inclure la réorganisation des espèces, le remplacement des espèces dominantes ou clés, et des répercussions sur les niveaux trophiques supérieurs (Nituch et Bowman, 2013).

3.3.2.2

Écosystèmes aquatiques et bassins hydrographiques

Les espèces aquatiques se sont adaptées à des températures qui optimisent leurs processus physiologiques (Brinker et coll., 2018; Alofs et coll., 2014). Les variations dans les régimes de précipitations modifient la quantité d’habitats disponibles pour plusieurs espèces, et l’augmentation des températures de l’eau modifie les régimes thermiques des lacs, des rivières et des milieux humides (Chu, 2015; Minns et coll., 2014). Par ailleurs, l’augmentation de la température de l’eau peut avoir des répercussions en cascade qui altèrent la croissance, la reproduction et la survie des organismes aquatiques. À mesure que les températures continueront à monter, les espèces de poissons migreront vers le nord pour suivre leur climat de prédilection, ce qui entrainera une augmentation de la croissance, de la survie et de l’abondance des espèces d’eau chaude comme l’achigan à petite bouche et l’achigan à grande bouche, mais une diminution des espèces d’eau froide comme le touladi (Edwards et coll., 2016; Guzzo et Blanchfield, 2016; Sharma et coll., 2009). La tendance au réchauffement en Ontario a déjà facilité l’agrandissement de l’aire de répartition et l’établissement d’espèces de poissons d’eau chaude dans les régions du nord de l’Ontario (Alofs et coll., 2014), et a provoqué des changements dans l’abondance des différentes espèces au sein des assemblages (Staudinger et coll., 2021).

Les changements du climat en Ontario ont une incidence sur le moment où se produisent les événements importants du cycle vital, comme le frai ou les migrations lac-rivière, et sélectionnent certains traits évolutifs (Myers et coll., 2017; Lynch et coll., 2016). Ces changements phénologiques ont été relevés chez plusieurs espèces de poissons, notamment l’achigan à petite bouche du parc Algonquin, dont le frai avance et survient nettement plus tôt au printemps (Ridgway et coll., 2017). Ces changements modifient les relations de compétition et les relations prédateur/proie entre les animaux sauvages et augmentent la probabilité d’établissement d’espèces envahissantes (Brinker et coll., 2018; Chu et coll., 2018 b; Sharma et coll., 2009).

Les niveaux d’eau extrêmement élevés et bas des lacs affectent la quantité d’habitats adaptés aux espèces végétales et animales indigènes, notamment dans les milieux humides. Les terres humides côtières du sud de l’Ontario sont particulièrement vulnérables aux changements climatiques, qui ont des effets négatifs sur la disponibilité des habitats fauniques, les schémas migratoires des oiseaux et la santé de l’écosystème dans son ensemble (Chu et coll., 2018 b; ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, 2017c; Chu, 2015; McDermid et coll., 2015b)

Du fait de leur plasticité génétique et comportementale, les espèces aquatiques ont une capacité inhérente à s’adapter à un certain nombre de changements écologiques (Kelly et coll., 2014; Stitt et coll., 2014). Toutefois, le rythme des changements écologiques liés aux changements climatiques dépasse le seuil de tolérance de nombreuses espèces (Moritz et Agudo, 2013; Quintero et Wiens, 2013). Une meilleure compréhension de la variation naturelle des écosystèmes aquatiques et de leur capacité à surmonter les perturbations (p. ex. Gutowsky et coll., 2019; van Zuiden et coll., 2016; Stitt et coll., 2014; Gronewold et coll., 2013 et Sharma et coll., 2007) permet d’orienter l’élaboration de mesures d’adaptation efficaces et de les hiérarchiser.

3.3.3

Résilience et adaptation

Des 15 800 espèces végétales et animales de l’Ontario évaluées par des scientifiques, plus de 14 % sont considérées comme vulnérables, rares ou en déclin rapide, et leur survie future est incertaine (Conseil canadien pour la conservation des espèces en péril, 2016). Les possibilités de renforcer la résilience des espèces aux changements climatiques varient en fonction des habitats disponibles, de la vulnérabilité des espèces et des outils de gestion disponibles (voir l’encadré 3.1). L’intégration des évaluations de la vulnérabilité des espèces dans la gestion des habitats et des espèces, la restauration et la planification du rétablissement des espèces peut aider à renforcer la résilience, tout comme la mise en application judicieuse de la migration assistée (voir la section 3.5.3) dans les activités de restauration des forêts et d’autres habitats (Brinker et coll., 2018; Douglas et coll., 2014; Lemieux et coll., 2014; Chu et Fischer, 2012; Gleeson et coll., 2011; Ste-Marie et coll., 2011).

Un certain nombre de documents d’orientation sont mis à la disposition des gestionnaires et praticiens des écosystèmes afin de les aider à inclure les changements climatiques dans les pratiques de planification et de gestion (p. ex. Environnement Canada, 2013; Gleeson et coll., 2011). Parmi les principales approches visant à renforcer la résilience des écosystèmes, citons : la protection des écosystèmes intacts, l’augmentation de la connectivité par la protection et la mise en œuvre de corridors écologiques (voir l’encadré 3.2) et de stratégies régionales ou urbaines en matière de biodiversité, et l’utilisation de façon stratégique des espèces indigènes adaptées aux nouveaux sites et aux conditions climatiques prévues dans les efforts de restauration des habitats. Les mesures permettant de renforcer la résilience des écosystèmes et des organismes aquatiques sont les suivantes (Myers et coll., 2017; Chu, 2015; Gleeson et coll., 2011) :

  1. La limitation des prélèvements d’eaux de surface et souterraines dans les lacs, rivières et milieux humides vulnérables;
  2. L’installation de nichoirs ou la réhabilitation des habitats de nidification pour les oiseaux vulnérables des milieux humides;
  3. Le maintien des niveaux d’eau naturels dans les lacs et les milieux humides, et des débits dans les rivières;
  4. La restauration ou l’amélioration de la végétation riveraine le long des cours d’eau;
  5. Le recensement et la protection des refuges;
  6. La limitation du développement humain et des activités industrielles.
3.3.3.1

Parcs et zones protégées

L’Ontario dispose d’un réseau d’environ 700 parcs et d’autres types de zones protégées qui comprennent des parcs nationaux et provinciaux, des réserves de conservation, des sites de Conservation de la nature Canada (CNC) et au moins 40 autres désignations (Environnement et Changement climatique Canada, 2021; Ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, 2012; Gray et coll., 2009). Ces parcs et zones protégées représentent environ 10,7 % de l’aire totale du territoire terrestre de la province et constituent un habitat important pour la biodiversité, ainsi qu’un espace pour les loisirs, la recherche, la surveillance et l’éducation.

La résilience des écosystèmes aux changements climatiques peut être renforcée par l’atteinte d’objectifs de performance en matière de conservation, notamment ceux qui figurent dans les Buts et objectifs canadiens pour la biodiversité d’ici 2020 (biodivcanada, 2020). La stratégie fixe des objectifs pour la conservation des zones terrestres et eaux intérieures, ainsi que des zones côtières et marines. En Ontario, la Stratégie de la biodiversité de l’Ontario définit également des objectifs dans des domaines tels que la mobilisation de la population, la réduction des menaces, l’accroissement de la résilience et l’amélioration des connaissances (Conseil de la biodiversité de l’Ontario, 2021; 2015; 2011). La réaffirmation par le gouvernement fédéral de son engagement à protéger 30 % des terres et des océans d’ici 2030 et à veiller à ce que les mesures et les investissements en faveur de la nature et des changements climatiques soient au cœur de la planification de la reprise après la COVID-19 (Cabinet du Premier Ministre, 2019) entraîne des répercussions sur les efforts de conservation de l’Ontario.

Une somme importante de connaissances met l’accent sur les impacts des changements climatiques sur la répartition des espèces et sur la structure et la fonction des écosystèmes (p. ex. Chu et coll., 2018a; Parker, 2017; Dove-Thompson et coll., 2011; McKinney et coll., 2010), mais également sur les conséquences sur la gestion des zones protégées (Barr et coll., 2020; Gutowsky et Chu, 2019; Parker, 2018; 2017; Lemieux et coll., 2014; Conseil canadien des parcs, 2013; Lemieux et coll., 2011). La littérature souligne que la gestion des impacts des changements climatiques sur la biodiversité et la fonction des écosystèmes nécessitera une approche adaptative, flexible, prospective et collective (Gross et coll., 2016; Lemieux et coll., 2010). Il s’agit notamment de créer et de maintenir des relations et des réseaux de communication entre les différents ordres de gouvernement, les scientifiques et les autres partenaires, et d’accroître la participation des collectivités autochtones à tous les aspects de la planification et de la gestion de la conservation (Lemieux et coll., 2011).

Les zones protégées ont des limites fixes qui ne peuvent pas facilement changer à mesure que les écosystèmes et les espèces qu’elles avaient pour but de conserver migrent sous l’effet des changements climatiques. Par conséquent, l’amélioration de la connectivité entre les zones naturelles et protégées existantes constitue un objectif d’adaptation primordial (Lemieux et coll., 2011). La connectivité peut être améliorée par la protection ou la restauration des réseaux de voies vertes et de voies d’eau comme les corridors naturels, les zones riveraines (zones entre l’habitat aquatique et l’habitat sec), les rivières et les lacs, ou d’autres habitats qui relient les zones naturelles (Andrew et coll., 2014). La cartographie de la connectivité des écosystèmes terrestres a été réalisée dans tout l’Ontario et appliquée à de multiples espèces afin d’évaluer la connectivité génétique pour orienter la planification du paysage et les efforts visant à renforcer la résilience des écosystèmes (Marrotte et coll., 2017). Ces réseaux permettent à certaines espèces de changer d’aire de répartition, d’échanger du matériel génétique et d’améliorer leur résilience aux perturbations importantes (p. ex. les grands feux de forêt et les invasions de ravageurs) et aux perturbations dues à l’activité humaine (voir l’étude de cas 3.2).

Dans le Grand Nord de l’Ontario, le gouvernement provincial et les Premières Nations locales sont engagés dans un processus visant à préparer conjointement des plans d’aménagement du territoire axé sur les collectivités qui désigneront des zones à protéger ainsi que des zones à utiliser de façon durable (Gouvernement de l’Ontario, 2010). De nombreuses grandes zones à haute valeur pour la conservation à l’échelle régionale et continentale en Amérique du Nord ne bénéficient pas d’une protection officielle. Les basses terres de la baie d’Hudson et les forêts du nord de l’Ontario figurent sur une liste de biomes affichant les plus faibles taux de protection pour les refuges et les corridors climatiques de grande valeur (Stralberg et coll., 2020).

Les approches fondées sur la nature qui encouragent la protection, la gestion durable et la restauration des écosystèmes naturels ou modifiés et qui procurent simultanément des avantages en termes de bien-être humain et de biodiversité améliorent considérablement les chances de faire face aux changements climatiques et de s’y adapter (Smith, 2020). La protection des écosystèmes les plus denses en carbone et à forte biodiversité du Canada a aussi été reconnue comme l’approche fondée sur la nature la plus efficace pour obtenir des résultats à court terme concernant la réduction immédiate (d’ici 2030) des émissions annuelles de gaz à effet de serre par le maintien des puits pour le stockage du carbone (Smith, 2020). Outre la protection ciblée, d’autres approches permettraient d’obtenir des avantages importants pour la biodiversité, ainsi que des co-bénéfices pour le stockage du carbone, notamment : cultiver jusqu’à maturité écologique et protéger 30 % des forêts gérées qui sont actuellement vieilles de plus de 60 ans, planter davantage d’arbres et augmenter la durée entre les récoltes.

L’application d’approches fondées sur la nature nécessitera une collaboration entre la province, les offices de protection de la nature, les municipalités, les collectivités autochtones et le grand public. La création d’aires protégées et de conservation autochtones en Ontario offre une occasion pour les gouvernements autochtones de jouer un rôle primordial dans la protection et la conservation des écosystèmes par le biais de lois, de droits, de la gouvernance et des systèmes de savoir autochtone, et ces aires peuvent soutenir et encourager la poursuite des recherches et le renforcement des capacités (Cercle autochtone d’experts, 2018). Le Conseil de Mushkegowuk et le gouvernement du Canada ont signé un protocole d’entente pour lancer une évaluation de la faisabilité d’une aire marine nationale de conservation (AMNC) dans l’ouest de la baie James et le sud-ouest de la baie d’Hudson (Parcs Canada, 2021).

La compréhension combinée des impacts des changements climatiques et des solutions d’adaptation issues de la prise en compte des connaissances locales, du savoir autochtone et de la science occidentale peut contribuer à réduire les risques climatiques pour la sécurité, les biens et les infrastructures, tout en favorisant la résilience des écosystèmes et des collectivités de l’Ontario. La mise en place de réseaux d’information pour faciliter la mise en commun continue de connaissances au sein de la communauté de la conservation représente l’une des pratiques les plus importantes que les organisations peuvent employer dans un contexte de changements climatiques rapides (Gross et coll., 2016). En Ontario, la capacité organisationnelle globale de conserver la biodiversité et de favoriser les partenariats nécessaires à la mise en œuvre des options d’adaptation est considérée comme faible (Barr et coll. 2020; Bureau de la vérificatrice générale de l’Ontario, 2020; Lemieux et Scott, 2011; Lemieux et coll., 2010).

3.4

La gestion adaptative est essentielle pour contrer les impacts sur le bassin des Grands Lacs

Les impacts combinés des changements climatiques, des changements d’affectation des terres et d’autres facteurs de stress ont un impact négatif sur le bassin des Grands Lacs. Malgré la mise en place de mécanismes visant à relever les défis complexes de gouvernance, les efforts d’adaptation dans le bassin demeurent relativement fragmentés. De nombreuses collectivités ont adopté des pratiques de gestion adaptative pour faire face aux impacts en raison des incertitudes concernant les changements futurs.

Le bassin des Grands Lacs est une région d’une grande importance environnementale, sociale et économique pour l’Ontario. Les changements climatiques ont eu un ensemble d’impacts physiques, chimiques et écologiques sur les lacs à proprement parler, qui sont accentués par les effets de l’urbanisation, des pratiques agricoles et d’autres activités humaines. La couverture de glace saisonnière des lacs et les niveaux d’eau indiquent une grande variabilité d’une année à l’autre, d’où la nécessité de mesures d’adaptation pour un éventail de conditions futures. Par ailleurs, le contexte international du bassin nécessite l’implication des gouvernements nationaux canadien et américain, ainsi que celle des gouvernements provinciaux, étatiques et locaux, afin de trouver des solutions régionales aux changements climatiques. S’il est vrai qu’un certain nombre de mécanismes de gouvernance fonctionnels sont en place, la mise en œuvre des mesures d’adaptation reste fragmentée. Plusieurs municipalités font preuve de leadership en employant des pratiques de gestion adaptative qui implique un suivi, une évaluation et une amélioration continus des plans de gestion. Des efforts d’adaptation considérables et coordonnés dans l’ensemble du bassin peuvent contribuer à la protection des collectivités, ainsi qu’au maintien des ressources et des services fournis par la région.

3.4.1

Introduction

Le bassin des Grands Lacs joue un rôle essentiel dans le façonnement du paysage environnemental, social, culturel et économique de l’Ontario. En tant que région qui se situe à la fois au Canada et aux États-Unis, le bassin des Grands Lacs et du Saint-Laurent s’étend sur plus de 765 000 kilomètres carrés, renferme 21 % des réserves d’eau douce du monde, et abrite plus de 8,5 millions de Canadiens, soit 22 % de la population (Council of Great Lakes Region, 2017). Les collectivités environnantes dépendent de la ressource en eau douce pour l’eau potable, les loisirs et le tourisme, les industries manufacturières, la pêche, l’agriculture et le transport maritime.

Les changements climatiques sont considérés comme l’une des plus grandes menaces auxquelles est confronté le bassin des Grands Lacs, ce qui aggrave les risques liés aux changements d’affectation des terres et à d’autres activités humaines, entraine des modifications des caractéristiques physiques, chimiques et écologiques des lacs, et présente des risques sociaux et économiques pour les collectivités environnantes (Brinker et coll., 2018; Gouvernement de l’Ontario, 2016a; McDermid et coll., 2015b). Les impacts généralisés des changements climatiques ont été bien présentés, comme il est indiqué à la section 3.4.2 (Great Lakes Integrated Sciences and Assessments [GLISA] et Environnement et Changement climatique Canada [ECCC], 2018; Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs de la Commission mixte internationale, 2017; McDermid et coll., 2015b) et devraient s’aggraver au cours des prochaines décennies (Bonsal et coll., 2019; Derksen et coll., 2019; Angel et coll., 2018; GLISA et Environnement et Changement climatique Canada, 2018; McDermid et coll., 2015b). Les risques liés aux changements climatiques sont présentés dans les annexes de l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs (Gouvernement du Canada et gouvernement des États-Unis, 2012) et de l’Accord Canada-Ontario sur la qualité de l’eau et la santé des écosystèmes dans les Grands Lacs (ACO) (Gouvernement du Canada et Gouvernement de l’Ontario, 2014). Les solutions résident dans une planification et une gestion coordonnées et collaboratives de l’adaptation dans l’ensemble du bassin.

3.4.2

Impacts et vulnérabilités

3.4.2.1

Impacts environnementaux

Les Grands Lacs influencent et régulent directement les conditions météorologiques régionales en modérant les températures saisonnières et en générant des précipitations locales grâce aux effets du lac (Mortsch, 2016; McDermid et coll., 2015b; Gula et Peltier, 2012). Ces dernières années, les impacts des changements climatiques se sont manifestés par des modifications de la couverture de glace et des températures de l’eau (Zuzek, 2020; Bonsal et coll., 2019; Derksen et coll., 2019; Byun et Hamlet, 2018; Di Liberto, 2018). Les modifications de la couverture de glace et des niveaux d’eau ont été examinées dans le cadre de cette évaluation (voir le chapitre Évolution de la neige, de la glace et du pergélisol à l’échelle du Canada et le chapitre Évolution de la disponibilité de l’eau douce à l’échelle du Canada dans le Rapport sur le climat changeant du Canada).

Au cours de la période allant de 1973 à 2010, le réchauffement de la température de l’air a contribué à un déclin de 71 % de la couverture de glace moyenne annuelle dans l’ensemble des Grands Lacs, les plus grands déclins se produisant sur lac Ontario, le lac Supérieur et le lac Michigan (Derksen et coll., 2019; Mason et coll., 2016; Wang et coll., 2012). Les années de glace dense de 2014, 2015 et 2018 ont masqué toute tendance apparente, de sorte que l’enregistrement est marqué par grande variation d’une année à l’autre sans aucune tendance à long terme (voir la figure 3.10; Derksen et coll., 2019). Les projections de la couverture de glace future pour le lac Ontario et le lac Érié indiquent des conditions presque sans glace d’ici le milieu ou la fin du 21e siècle selon le scénario RCP 8.5 (Zuzek, 2020; Hewer et Gough, 2019). La couverture de glace saisonnière est un facteur important qui a une incidence sur la formation des vagues, l’érosion des berges, l’évaporation et le niveau des lacs (Zuzek, 2020; Zuzek, 2019; Lenters et coll., 2013).

Figure 3.10

Couverture de glace maximale annuelle observée dans les Grands Lacs (%) de 1973 à 2018. La ligne pointillée rouge indique la moyenne à long terme.

Graphique linéaire de la couverture de glace maximale annuelle observée dans les Grands Lacs de 1973 à 2018. La couverture de glace moyenne à long terme est de 55 %, avec des sommets atteignant 94,7 % en 1979 et un minimum de 11,9 % en 2002.
Figure 3.10

Couverture de glace maximale annuelle observée dans les Grands Lacs (%) de 1973 à 2018. La ligne pointillée rouge indique la moyenne à long terme.

Source

NOAA —Laboratoire de recherche environnementale des Grands Lacs, 2019.

Au cours du siècle dernier, les niveaux d’eau des Grands Lacs ont fluctué sous l’effet de la variabilité naturelle, des interventions humaines (p. ex. les dérivations de retenue) et des changements climatiques. Dans les dernières années, on a enregistré des niveaux record, tant bas que hauts. De 1998 à 2013, des niveaux d’eau inférieurs à la moyenne ont été enregistrés dans tous les lacs, avec des baisses notables dans les lacs Michigan et Huron au cours de l’hiver 2012–2013. Ces baisses ont été suivies d’une augmentation rapide des niveaux d’eau à partir de 2014, en grande partie attribuée à la diminution des taux d’évaporation et à l’augmentation des précipitations régionales (Derksen et coll., 2019; Gronewold et coll., 2016). En juillet 2019, chaque lac était proche ou au-dessus des niveaux d’eau record, les lacs Supérieur, Érié et Ontario ayant atteint des valeurs record (voir le tableau 3.3). Les niveaux d’eau élevés ont accéléré l’érosion des berges et provoqué des inondations tout au long de l’été 2019 (Seglenieks et Caldwell, 2019). La variabilité annuelle et pluriannuelle des niveaux des lacs devrait demeurer importante, avec un risque d’augmentation des fourchettes (Bonsal et coll., 2019; McDermid et coll., 2015b; Gronewold et coll., 2013; MacKay et Seglenieks, 2013). Comme les niveaux d’eau extrêmes et imprévisibles impliquent des coûts économiques importants (p. ex. Shlozberg et coll., 2014), une gestion des niveaux d’eau extrêmes, tant élevés que bas, le long des berges de l’Ontario sera nécessaire à l’avenir.

Tableau 3.3

Niveaux d’eau des Grands Lacs en juillet 2019 par rapport à la moyenne mensuelle à long terme (1918–2019)

 

Lac

Niveau d’eau moyen mensuel en juillet 2019
Par rapport à la moyenne mensuelle (1918–2019) Par rapport à 2018
Supérieur 35 cm au-dessus 21 cm au-dessus
Michigan-Huron 79 cm au-dessus 39 cm au-dessus
Érié 80 cm au-dessus 31 cm au-dessus
Ontario 79 cm au-dessus 74 cm au-dessus
Source : Adapté de Seglenieks and Caldwell, 2019.

Depuis 1980, les températures annuelles des eaux de surface des Grands Lacs ont connu une augmentation de 0,02 °C à 0,06 °C par an (United States Environmental Protection Agency et Environnement et Changement climatique Canada, 2021). La tendance est graduelle, mais régulière, les augmentations récentes étant dues au réchauffement pendant les mois de printemps et d’été (NOAA, 2021; United States Environmental Protection Agency et Environnement et Changement climatique Canada, 2021). La température des eaux de surface est influencée par de nombreux facteurs, notamment les températures régionales de l’air, le rayonnement solaire et la couverture de glace de l’hiver précédent (United States Environmental Protection Agency et Environnement et Changement climatique Canada, 2021; Zhong et coll., 2016). Même si les projections de la température de l’eau sont plus complexes que celles de la température de l’air, les modèles indiquent que les températures de l’eau de surface dans l’ensemble des Grands Lacs continueront d’augmenter dans le contexte des changements climatiques (Wuebbles et coll., 2019; Xiao et coll., 2018; McDermid et coll., 2015b).

La prolongation de la saison sans gel et l’augmentation des températures des eaux de surface ont entrainé une stratification au printemps plus précoce et une stratification automnale plus tardive des lacs, ce qui prolonge la période entre les renouvellements (Wuebbles et coll., 2019; Angel et coll., 2018; McDermid et coll., 2015b). Le processus physique de renouvellement permet à l’oxygène dissous et aux éléments nutritifs de circuler et de se mélanger verticalement. Lorsque la durée entre les épisodes de renversement s’allonge, le mélange vertical d’oxygène dissous et d’éléments nutritifs est moindre, ce qui a un impact sur la qualité de l’eau et la fonction biologique (Anderson et coll., 2021; Xiao et coll., 2018; McDermid et coll., 2015b). Pendant les hivers chauds de 2012 et 2017, les températures des eaux de surface dans certaines parties du lac Ontario ne sont pas descendues en dessous de 4 °C (la densité maximale de l’eau). Par conséquent, le processus de renversement n’a pas été initié, ce qui a entrainé un mélange insuffisant d’oxygène et d’éléments nutritifs (Wuebbles et coll., 2019; Angel et coll., 2018; McDermid et coll., 2015b). Lorsque les périodes entre les stratifications sont plus longues, cela peut s’avérer préjudiciable aux espèces d’eaux froides qui sont poussées plus près de la surface pour obtenir une quantité adéquate d’oxygène, mais par la suite confrontées à des conditions thermiques inadéquates (Collingsworth et coll., 2017; Lynch et coll., 2016; Dove-Thompson et coll., 2011; Minns et coll., 2011).

Le réchauffement des températures des eaux de surface, associé à l’augmentation du ruissellement des éléments nutritifs et des sédiments résultant des changements d’affectation des terres (développement urbain, perte ou conversion des milieux humides, etc.), offre des conditions optimales pour la croissance des algues, ce qui augmente la probabilité et l’ampleur des épisodes de prolifération d’algues (Wuebbles et coll., 2019; McDermid et coll., 2015b; d’Orgeville et coll., 2014). Les cyanotoxines présentes dans les proliférations d’algues peuvent avoir des répercussions importantes sur la santé humaine. En l’absence de systèmes appropriés de filtration de l’eau potable, ou en cas d’exposition accidentelle, ces toxines peuvent provoquer divers symptômes, comme des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, des diarrhées, des maux de gorge et une toux sèche (Chorus et Bartram, 1999). Le lac Érié, qui est le lac le moins profond des Grands Lacs laurentiens, a été particulièrement vulnérable aux proliférations d’algues et a connu une baisse de la qualité de l’eau ces dernières années en raison de l’augmentation des températures de l’eau de surface et de la charge en éléments nutritifs (Wuebbles et coll., 2019; d’Orgeville et coll., 2014). Le réchauffement continu de l’eau et l’apport d’éléments nutritifs provenant des exploitations agricoles laissent penser que la prévalence des proliférations d’algues pourrait encore augmenter. Pour faire face à ce risque, le Plan d’action Canada-Ontario pour le lac Érié de 2018 a cerné plus de 120 mesures pour aider à atteindre l’objectif de réduire de 40 % le phosphore entrant dans le lac Érié d’ici 2025 (Environnement et Changement climatique Canada et le ministère de l’Environnement et de l’Action en matière de changement climatique de l’Ontario, 2018).

Le bassin des Grands Lacs fournit un habitat à plus de 3 500 espèces végétales et animales, y compris les trois guildes thermiques d’espèces de poissons (espèces d’eau froide, d’eau tempérée et d’eau chaude), car elles coexistent dans des eaux à stratification thermique (Wuebbles et coll., 2019; Milner et coll., 2018a). Les impacts des changements climatiques exacerbent les menaces écologiques non climatiques, notamment la perte d’habitat, la pollution et les espèces envahissantes résultant de l’activité humaine (Mortsch, 2016; McDermid et coll., 2015b). Ces impacts augmenteront les risques pour les poissons, les oiseaux migrateurs et d’autres espèces indigènes qui dépendent d’écosystèmes aquatiques et côtiers sains et résilients (Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs de la Commission mixte internationale, 2017; Chu, 2015; McDermid et coll., 2015b).

Les impacts physiques sur les Grands Lacs devraient avoir des répercussions sur la fonction de l’écosystème aquatique, notamment sur une série de processus, y compris les cycles et l’absorption des éléments nutritifs, les indices phénologiques, la productivité des lacs et la turbidité et les conditions du substrat (Collingsworth et coll., 2017; Alofs et coll., 2014). Les recherches indiquent que la composition des communautés de poissons dans les Grands Lacs changera à mesure que l’habitat d’eau froide deviendra limité pour les espèces indigènes d’eau froide et que les espèces d’eau chaude étendront leurs aires de répartition vers le nord (Collingsworth et coll., 2017; Alofs et coll., 2014; Sharma et coll., 2008; 2007). Plusieurs facteurs pourraient aggraver ces impacts, notamment l’inadéquation prédateur-proie, le métabolisme et le taux de croissance des espèces de poissons, l’altération de la disponibilité de l’oxygène dissous et l’incidence accrue des maladies, des agents pathogènes et des espèces envahissantes (voir la section 3.3; Collingsworth et coll., 2017; Chu, 2015; McDermid et coll., 2015b).

La modification de la dynamique des lacs et le réchauffement des températures augmenteront le risque d’introduction de nouvelles espèces et d’expansion des espèces envahissantes existantes (p. ex. la lamproie de mer, les moules zébrées et quagga, et les phragmites), des agents pathogènes et des maladies, à mesure que les aires de répartition se déplacent vers le nord (Pagnucco et coll. 2015; Chu et coll., 2015; Wuebbles et coll., 2019; McDermid et coll., 2015b). Les milieux humides côtiers du bassin ont été désignées comme faisant partie des écosystèmes les plus vulnérables aux changements climatiques dans le sud de l’Ontario (voir la section 3.3; Chu, 2015; McDermid et coll., 2015b; Environnement et Changement climatique Canada, 2021).

3.4.2.2

Impacts sociaux et économiques

Les changements climatiques ont des répercussions en cascade sur les systèmes sociaux et économiques du bassin des Grands Lacs. Elles comprennent les impacts sur les services écosystémiques (p. ex. réduction du contrôle de l’érosion des sols, purification de l’eau); les activités commerciales et industrielles (p. ex. foresterie, exploitation minière, transport maritime); la productivité agricole; le tourisme et les loisirs; les infrastructures et les biens, et les perturbations de la demande et de la livraison des ressources naturelles (p. ex. pêche, production d’énergie) (Brinker et coll., 2018; Gouvernement de l’Ontario, 2016a; Bartolai et coll., 2015; Chu, 2015; Abdel-Fattah et Krantzberg, 2014a, 2014b). L’augmentation de la variabilité des niveaux d’eau devrait entraîner des conséquences économiques importantes pour l’industrie, le transport maritime et la navigation, la production hydroélectrique, ainsi que l’agriculture et le tourisme (Wuebbles et coll., 2019; Angel et coll., 2018; Zamuda et coll., 2018; Shlozberg et coll., 2014).

La pression exercée par la variation des niveaux d’eau et la baisse de la qualité de l’eau sur les infrastructures de traitement des eaux. Certains systèmes locaux de traitement de l’eau en Ontario ont atteint leur capacité lors de précipitations extrêmes et d’inondations, obligeant le système à rejeter de l’eau non traitée ou insuffisamment traitée dans le bassin hydrographique (Wuebbles et coll., 2019). Ces phénomènes ont de nombreuses répercussions sociales, sanitaires et économiques sur les collectivités et les écosystèmes. Les dommages causés par les conditions météorologiques extrêmes, notamment les dommages liés aux inondations (p. ex. les dégâts des eaux, l’érosion) peuvent avoir des impacts physiques et psychologiques, affectant la santé et le bien-être des personnes (Conseil des académies canadiennes, 2019; Hayes et coll., 2019; Gough et coll., 2016).

Les niveaux d’eau élevés et la prolongation des périodes sans glace dans le bassin des Grands Lacs provoquent des inondations et une érosion qui ont entrainé des dommages matériels et des coûts économiques importants (voir la figure 3.11; Comité de gestion adaptative des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent de la Commission mixte internationale, 2020; Zuzek, 2020; Moudrak et coll., 2018).

Figure 3.11

À gauche : Érosion d’une falaise le long du lac Érié dans le parc provincial Wheatley en 2018. À droite : Inondations du 27 août 2019 à la promenade Erie Shore Drive. L’augmentation de l’érosion des berges et du risque d’inondation est imputable aux changements du niveau des lacs, de la couverture de glace et […]

À gauche, une photo de falaises en érosion et d'eau se précipitant sur une route endommagée dans une zone humide. À droite, l'inondation d'Erie Shore Drive, où le rivage herbeux d'un parc s'enfonce dans le lac avec des arbres déracinés.
Figure 3.11

À gauche : Érosion d’une falaise le long du lac Érié dans le parc provincial Wheatley en 2018. À droite : Inondations du 27 août 2019 à la promenade Erie Shore Drive. L’augmentation de l’érosion des berges et du risque d’inondation est imputable aux changements du niveau des lacs, de la couverture de glace et de l’exposition à l’énergie des vagues.

Source

Zuzek, 2020.

La compréhension des impacts cumulatifs et en cascade des changements climatiques et d’autres facteurs de stress environnementaux est limitée (Wuebbles et coll., 2019; Milner et coll., 2018a). Les évaluations des impacts cumulatifs, qui comprennent des composantes sociales et économiques, sont efficaces pour examiner les interactions entre les décisions liées à la gestion et à la planification de l’affectation des terres dans le bassin des Grands Lacs et les changements climatiques (Milner et coll., 2018a).

3.4.3

Résilience et adaptation

Les changements climatiques posent de nouvelles menaces au bassin des Grands Lacs. Cependant, avec la mise en œuvre efficace de mesures d’adaptation, des possibilités de développement durable et de croissance apparaissent. La planification et la mise en œuvre de l’adaptation ont évolué dans les collectivités ontariennes du bassin au cours de la dernière décennie, avec la participation de nombreux organismes, groupes et partenariats différents (voir l’encadré 3.3). La gouvernance des Grands Lacs est très complexe en raison de sa nature transfrontalière et intergouvernementale. Au fil des ans, plusieurs institutions et organismes binationaux (p. ex. la Commission mixte internationale), nationaux, provinciaux et étatiques ont mis en place un certain nombre d’initiatives et d’ententes afin de mieux protéger et préserver les Grands Lacs (p. ex. l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs; l’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent; l’Entente sur les ressources en eaux durables du bassin des Grands Lacs et du Saint-Laurent). Malgré cela, les efforts d’adaptation dans l’ensemble du bassin restent relativement fragmentés, ce qui souligne le besoin clairement établi d’approches d’adaptation plus coordonnées et collaboratives entre les organismes gouvernementaux (voir la figure 3.12; Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs de la Commission mixte internationale, 2017; McDermid et coll., 2015b).

Figure 3.12

Éléments clés d’une approche binationale pour l’adaptation et la résilience au changement climatique, mise en place par le Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs.

Visualisation des éléments clés de l'approche binationale, qui comprend une vision partagée, une action coordonnée, la responsabilité, la science, l'information et les connaissances, et les considérations de mise en œuvre.
Figure 3.12

Éléments clés d’une approche binationale pour l’adaptation et la résilience au changement climatique, mise en place par le Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs.

Source

Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs de la Commission mixte internationale, 2017.

Plusieurs offices de protection de la nature, collectivités autochtones, propriétaires fonciers, fournisseurs de services et certaines administrations régionales et municipales de l’Ontario ont adopté des principes de gestion adaptative pour faire face aux impacts des changements climatiques dans le bassin des Grands Lacs (Conservation Ontario, 2018; Abdel-Fattah et Krantzberg, 2014a, 2014 b; Andrey et coll., 2014). La gestion adaptative implique le suivi, l’évaluation et l’amélioration continus des plans, des stratégies et des programmes de gestion, et vise à renforcer la résilience de façon continue (voir le chapitre Ressources en eau du Rapport sur les enjeux nationaux; Leger et Read, 2012; Gleeson et coll., 2011). Voici quelques exemples de mesures d’adaptation mises en œuvre dans les collectivités de l’Ontario : réglementation souple de la pêche (p. ex. limites de la taille légale, limites de prises, durée des saisons) pour les espèces sensibles aux impacts des changements climatiques ou qui en bénéficient; restauration des berges et des rivages pour réduire l’érosion et les risques d’inondation; modification du zonage municipal et des codes du bâtiment afin de tenir compte de l’augmentation des inondations côtières (Myers et coll, 2017; Lenarduzzi, 2016; Moghal et Peddle, 2016; Abdel-Fattah et Krantzberg, 2014a; Huff et Thomas, 2014; Lemieux et coll., 2014).

De nombreuses évaluations régionales et sectorielles de la vulnérabilité et des risques ont été réalisées, et le sont encore, dans l’ensemble du bassin afin de déterminer les impacts prioritaires et de commencer la planification et la mise en œuvre de mesures adaptatives (Perdeaux et coll., 2018). Bien qu’une partie de ces travaux soit motivée par des exigences légales et réglementaires (voir la section 3.2.3), le nombre de plans et de stratégies d’adaptation aux changements climatiques élaborés par les collectivités locales augmentera à mesure que de plus en plus de collectivités seront touchées par les impacts directs des changements climatiques (voir l’étude de cas 3.3). Malgré ces efforts de planification de l’adaptation, les exemples de mise en œuvre et d’évaluation de l’adaptation restent limités (Séances de mobilisation pour l’évaluation nationales, 2019).

3.5

L'adaptation améliore la santé des forêts, le stockage du carbone et la biodiversité

Les changements climatiques ont des impacts sur la composition, les régimes de perturbation et l’enchainement des événements du cycle de vie dans les forêts et les paysages forestiers de l’Ontario. Les changements en ce qui concerne la sécheresse, les ravageurs et les régimes d’incendie et de vent sont particulièrement préoccupants au vu des impacts cumulatifs qui en résultent.

Les impacts des changements climatiques sur les forêts de l’Ontario comprennent la propagation vers le nord des ravageurs et des maladies, ainsi que les dommages causés par des phénomènes météorologiques extrêmes, comme la sécheresse et le vent. Une floraison ou un débourrement précoce, une prolongation de la saison de croissance et une modification de la composition des forêts ont tous été observés dans les paysages forestiers de l’Ontario à la suite de l’augmentation des températures. Globalement, les changements climatiques peuvent causer des dommages directs et indirects (par la prolifération accrue de ravageurs et de maladies) aux forêts de l’Ontario. L’élaboration et la mise en œuvre de stratégies d’adaptation, associées à des politiques et des pratiques de gestion forestière favorables, contribuent à réduire la sensibilité des arbres de l’Ontario aux impacts des changements climatiques, tout en créant un paysage forestier plus résilient. Le maintien d’un paysage forestier résilient entraine également des avantages pour la séquestration et le stockage du carbone, fournit des services écosystémiques à une variété de plantes et d’animaux, et maintient la connectivité des habitats qui leur permet de s’adapter aux déplacements des espèces.

3.5.1

Introduction

Le paysage de l’Ontario est forestier à 66 % et représente un cinquième de la superficie forestière du Canada (Gouvernement de l’Ontario, 2021b). La province comprend quatre grandes régions forestières : les basses terres de la baie d’Hudson dans la sous-région du Nord, la forêt boréale dans les sous-régions du Nord et du Centre, la forêt des Grands Lacs et du Saint-Laurent dans les sous-régions du Centre et du Sud, et la forêt décidue dans la sous-région du Sud (voir la figure 3.14) (Gouvernement de l’Ontario, 2019a).

Figure 3.14

Régions forestières de l’Ontario.

Carte de l'Ontario montrant quatre régions forestières : les basses terres de la baie d'Hudson, la forêt boréale, la forêt des Grands Lacs et du Saint-Laurent, et la forêt de feuillus.
Figure 3.14

Régions forestières de l’Ontario.

Source

Gouvernement de l’Ontario, 2016b.

Les forêts de l’Ontario soutiennent plus de 147 000 emplois directs et indirects (Gouvernement de l’Ontario, 2020) et ont généré plus de 18,0 milliards de dollars de revenus totaux en 2019 (Gouvernement de l’Ontario, 2020). Les avantages sociaux et culturels sont plus difficiles à quantifier, mais les forêts de l’Ontario constituent une source d’importance culturelle, esthétique et spirituelle considérable pour les Ontariens en général et pour les peuples autochtones en particulier (Ressources naturelles Canada, 2018). Les activités récréatives comme le camping, la randonnée, la cueillette de baies et la chasse sont également soutenues par les forêts (Gouvernement de l’Ontario, 2020).

Les forêts non gérées de la sous-région du Nord séquestrent d’importantes quantités de carbone. Le stockage total de carbone dans cette région devrait augmenter de 16,7 % à 20,7 % d’ici la fin du siècle selon tous les scénarios des Trajectoires communes d’évolution socio-économique (voir la section 2.22 dans Bush et coll. [2022] pour une explication de ces scénarios), mais sera fortement influencé par les feux de forêt (Ter-Mikaela et coll., 2021). Le potentiel de stockage du carbone dans les forêts gérées de la province dépasse celui des forêts non gérées, mais les deux sont considérablement touchés par les incendies et d’autres facteurs de stress (Ter-Mikaelian et coll., 2021; Chen et coll., 2018).

3.5.2

Impacts et vulnérabilités

Les températures hivernales plus élevées ont réduit le nombre de jours de froid extrême en Ontario, augmentant ainsi le taux de survie des ravageurs forestiers, comme l’agrile du frêne, la livrée des forêts, la tordeuse des bourgeons de l’épinette et la spongieuse (Ressources naturelles Canada, 2019; Price et coll., 2013; Candau et Fleming, 2011; Regniere et coll., 2009). Les hivers plus chauds ont également réduit la résistance au froid et favorisé un débourrement printanier précoce des conifères boréaux, ce qui les rend vulnérables aux gelées printanières tardives. À titre d’exemple, dans le nord-ouest de l’Ontario, au printemps 2012, les températures élevées du mois de mars ont provoqué la décroissance de la résistance au gel. Ces températures élevées ont été suivies de températures glaciales en avril, ce qui a entrainé un brunissement massif des aiguilles sur plus de 250 000 hectares de forêt (voir la figure 3.15) (Rossi, 2015; Man et coll., 2013). La régénération après le brunissement peut prendre plusieurs années, pendant lesquelles l’arbre peut être plus sensible à d’autres facteurs de stress tels que les insectes et les maladies (Man et coll., 2013).

Figure 3.15

Vues aériennes (à gauche) et au sol (à droite) de plantations de pins gris endommagées près d’Upsala, en Ontario, prises en mai et en juin 2012.

À gauche, une photo aérienne de pins gris orangés couvrant une grande surface. À droite, une photo en gros plan de pins gris orangés endommagés.
Figure 3.15

Vues aériennes (à gauche) et au sol (à droite) de plantations de pins gris endommagées près d’Upsala, en Ontario, prises en mai et en juin 2012.

Source

Man et coll., 2013.

D’après les prévisions, la hausse des températures estivales accompagnée d’une augmentation minime des précipitations entrainera des conditions plus sèches, des sécheresses plus fréquentes et des charges de combustible plus importantes (p. ex. matières organiques combustibles) dans l’ensemble de la province, ce qui provoquera une augmentation de la fréquence, de l’intensité, de l’étendue, ainsi que des périodes et de la durée des feux de forêt (Wotton et coll., 2017; Flannigan et coll., 2016; Boulanger et coll., 2014; Gauthier et coll., 2014). La superficie annuelle brûlée par les feux de forêt pourrait doubler d’ici les années 2040 et être multipliée par huit d’ici 2100, selon un scénario d’émissions élevées (Podur et Wotton, 2010). D’ici la fin du siècle, la superficie brûlée par de grands feux (voir la figure 3.16), le nombre de jours où des incendies sont susceptibles de se produire et le nombre de jours où l’intensité des incendies dépasse les ressources de lutte contre les incendies disponibles devraient tous augmenter de manière significative, posant ainsi des défis pour la gestion des feux de forêt (Wotton et coll., 2017; Gauthier et coll., 2015). Les feux de forêt ont des répercussions en cascade qui affectent la santé et le bien-être des personnes et entrainent des perturbations et des pertes économiques (voir le chapitre Impacts sur les secteurs et mesures d’adaptation du Rapport sur les enjeux nationaux et le chapitre Aléas naturels du document intitulé La santé des Canadiens et des Canadiennes dans un climat en changement). Les incendies peuvent nuire aux activités forestières et à l’approvisionnement en bois, tandis que la fumée des incendies peut altérer le goût des cultures agricoles comme le raisin et les baies, perturber les transports et provoquer l’évacuation forcée des résidents des collectivités voisines, notamment les collectivités autochtones dans le nord de la province (voir la figure 3.17). Les évacuations forcées par voie aérienne des collectivités autochtones qui n’ont pas d’accès routier, comme celles qui ont eu lieu à Pikangikum, Deer Lake et Poplar Hill en 2021, sont particulièrement préjudiciables aux membres des collectivités. En effet, les résidents de Pikangikum ont été dispersés entre des collectivités aussi éloignées que Cornwall, à une distance de 1 600 km, pendant près d’un mois (CBC News, 2021).

Figure 3.16
Figure 3.16

Superficie annuelle moyenne brûlée par de grands incendies (incendies de plus de 200 ha) en Ontario de 1981 à 2010 (gauche) et projection de la superficie annuelle moyenne brûlée par de grands incendies en Ontario vers la fin du siècle (2071–2100) selon un scénario d’émissions élevées (RCP 8.5) (droite).

Source

Boulanger et coll., 2014

Figure 3.17

Le rougeoiement et la brume du feu de forêt pendant l’évacuation de Pikangikum, le 10 juillet 2021.

Photo d'une ligne d'arbres avec un lac en arrière-plan. Le ciel est orange foncé et nuageux avec de la fumée.
Figure 3.17

Le rougeoiement et la brume du feu de forêt pendant l’évacuation de Pikangikum, le 10 juillet 2021.

Source

Photo fournie par Mandi Chan-Peters.

On s’attend à des apparitions plus fréquentes, plus graves et plus étendues de ravageurs et de maladies en raison des températures hivernales plus douces, ainsi qu’à une augmentation des dommages causés par les ravageurs, notamment dans les sous-régions du Nord et du Centre de la province (Gouvernement de l’Ontario, 2019b; Candau et coll., 2018; James et coll., 2017; Pureswaran et coll., 2015; Huff et Thomas, 2014; Regniere et coll., 2009; Williamson et coll., 2009). Les dommages causés à l’épinette de l’Est par la tordeuse des bourgeons augmentent les risques d’incendie après la défoliation. En effet, la rupture des cimes d’arbres morts et des chablis (arbres déracinés ou brisés par le vent) constitue progressivement une accumulation de « combustibles » susceptibles de démarrer d’autres feux de forêt et de permettre aux flammes de s’étendre plus haut dans le couvert forestier (James et coll., 2017). La prolongation de la période hydrique causée par la hausse des températures, la baisse des précipitations saisonnières et d’autres facteurs, comme le vent, entrainera des périodes de diminution de la disponibilité de l’eau, ce qui augmentera également le risque de déclenchement d’incendies (Candau et coll., 2018; James et coll., 2017).

Le réchauffement impose des contraintes à la croissance de plusieurs espèces boréales, dont le sapin baumier et le mélèze, ce qui pourrait restreindre leur survie d’ici la fin du siècle selon un scénario d’émissions élevées de gaz à effet de serre (Yeung et coll., 2019; Boulanger et coll., 2017). Des caractéristiques comme la sensibilité à la mortalité provoquée par la sécheresse et le potentiel d’échec de la migration affectent la vulnérabilité des espèces d’arbres et des populations aux changements climatiques (Aubin et coll., 2018). À titre d’exemple, les épisodes de sécheresse survenus dans la partie sud de l’aire de répartition de l’épinette blanche pendant la saison de croissance en Ontario ont dépassé la capacité de tolérance à la sécheresse de l’espèce, ce qui a augmenté de manière considérable la mortalité et réduit les taux de croissance (Sang et coll., 2019). Les augmentations de température prévues ainsi que la fréquence et la gravité de la sécheresse de la saison de croissance entraineront probablement un retrait progressif de l’épinette blanche de sa limite sud actuelle de l’aire de répartition (Weng et coll., 2019).

Les forêts résilientes fournissent un ensemble de services écosystémiques à la société (voir le chapitre Services écosystémiques du Rapport sur les enjeux nationaux). Les impacts des changements climatiques sur les régimes de perturbation des forêts auront des conséquences négatives sur la prestation de services écosystémiques et le stockage du carbone (Thom et Seidl, 2016). Cependant, la prise en compte des projections et des impacts relatifs aux changements climatiques dans la planification de la gestion forestière favorisera l’atteinte des objectifs de gestion, notamment en matière de biodiversité, de productivité et de stockage du carbone (Ontl et coll., 2020).

Sur de plus longues périodes, la variation des enveloppes climatiques entrainera une migration générale vers le nord des espèces d’arbres en Ontario, même s’il est probable que le rythme des changements climatiques dépasse la capacité naturelle d’adaptation des forêts (Brecka et coll., 2018; Pedlar et McKenney, 2017; Janowiak et coll., 2014; Huff et Thomas, 2014; Colombo, 2008). Certaines populations de conifères nordiques réagissent négativement aux augmentations de température et devraient connaitre un déclin à la limite sud de leur aire de répartition, ce qui va diminuer leur dominance dans la population de jusqu’à 30 % (Candau et coll., 2018; Pedlar et McKenney, 2017; Janowiak et coll., 2014; Thomson et coll., 2010).

3.5.3

Résilience et adaptation

Les initiatives visant à renforcer la résilience climatique des forêts et des paysages forestiers sont entreprises à l’échelle régionale et locale et impliquent un large éventail de mesures. Au niveau de la province, la stratégie d’adaptation aux changements climatiques du ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario de 2017 comprend des mesures relatives aux forêts, telles que les suivantes : 1) examiner les politiques en matière de transfert de semences d’arbres et de matériel de pépinière afin de veiller à ce qu’elles soient fondées sur les meilleures données scientifiques disponibles; 2) explorer les possibilités d’améliorer les programmes de surveillance provinciaux afin de prendre la mesure des impacts des changements climatiques; et 3) améliorer les connaissances sur des espèces d’arbres et des habitats particuliers connus pour être vulnérables aux changements climatiques (Ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, 2017 b).

En 2018, l’Office de protection de la nature de la région du lac Simcoe a réalisé une étude complète des impacts des changements climatiques sur la plantation d’arbres et la gestion forestière, et a cerné les moyens par lesquels les programmes locaux pourraient s’adapter (Office de protection de la nature de la région du lac Simcoe, 2018). Voici quelques exemples de mesures d’adaptation proposées : 1) accroître la diversité génétique et structurelle du matériel de reproduction; 2) se préparer à des périodes de plantation anticipées; 3) augmenter les activités d’entretien après la plantation; et 4) choisir des espèces d’arbres adaptées au climat (Office de protection de la nature de la région du lac Simcoe, 2018).

L’adaptation aux changements climatiques visant à accroître la résilience des forêts peut également contribuer à la réalisation des objectifs de stockage du carbone. Plusieurs possibilités pouvant contribuer à la gestion des risques liés aux changements climatiques sur les paysages forestiers ont été répertoriées (Edwards et coll., 2015). Certaines mesures de gestion forestière qui favorisent les services écosystémiques et la santé globale des forêts favorisent également le stockage du carbone (Swanston et coll., 2016). Le Practitioners Menu of Adaptation Strategies and Approaches for Forest Carbon Management propose un ensemble de 31 approches employant sept stratégies différentes pour faire face de manière générale aux changements climatiques (Ontl et coll., 2020).

L’un des principaux défis de l’adaptation des forêts consiste à tenir compte du fait que le rythme des changements climatiques risque de dépasser la capacité naturelle d’adaptation des forêts (voir la section 3.5.2). De nombreuses administrations au Canada examinent la valeur potentielle de la migration assistée, c.-à-d. des interventions humaines visant à déplacer délibérément des espèces vers de nouveaux lieux de climat plus favorable (Edwards, 2015; Eskelin et coll., 2011). Depuis 2010, six essais de migration assistée ont été mis en œuvre en Ontario dans le but de comparer des semences de provenances locales et des semences de provenances un peu plus méridionales (Forêts Ontario, 2018). Le déplacement des semences d’arbres au-delà de leurs zones actuelles de transfert des semences nécessite l’approbation du ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario (Ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, 2017a). Le Ministère utilise SeedWhere pour éclairer la mise à jour de la politique de transfert des semences d’arbres de l’Ontario (voir l’encadré 3.4) (McKenney et coll., 2009).

Un ensemble de mesures ont été répertoriées afin d’améliorer la résilience des forêts dans le contexte des changements climatiques (voir le tableau 3.4). Ces stratégies adaptatives amélioreront la santé des forêts pour la régénération et permettront une transition vers une nouvelle structure de peuplement (Sang et coll., 2019).

Tableau 3.4

Exemples d’options d’adaptation pour les forêts et les paysages forestiers

Thème Options d’adaptation  Source
Migration assistée ou provenances de semences Utilisation des semences, du germoplasme et d’autres matériels génétiques provenant d’une plus grande zone géographique. Cela pourrait impliquer l’importation de semis de zones plus éloignés et mieux adaptés aux conditions climatiques actuelles ou futures. Swanston et coll., 2012
Feu Utilisation du brûlage dirigé ou d’autres traitements des combustibles dans le but de réduire le risque d’incendie, de réduire la vulnérabilité des forêts aux éclosions d’insectes et de préparer les peuplements forestiers à la régénération. Swanston et coll., 2012; Gauthier et coll., 2014; Huff et Thomas, 2014
Planification de l’aménagement des forêts Mise au point de politiques, de plans et de pratiques de gestion forestière souples permettant de faire face aux changements. Gauthier et coll., 2014
Connectivité des habitats Création ou restauration de la couverture forestière le long d’entités naturelles, comme les rivières ou les limites de propriété, qui peuvent améliorer la capacité des espèces à s’adapter naturellement et à migrer. Johnston et coll., 2010; Swanston et coll., 2012; Gauthier et coll., 2014
Abattage Abattage des forêts les plus vulnérables aux perturbations (p. ex. les infestations d’insectes) ou au déclin général avant qu’elles n’atteignent leur âge de rotation optimal, ce qui permet l’installation d’espèces ou de populations mieux adaptées. Gauthier et coll., 2014; Huff et Thomas, 2014
Surveillance Évaluation de l’adéquation des réseaux de surveillance environnementale et biologique existants pour suivre les répercussions des changements climatiques sur les écosystèmes forestiers, déceler les insuffisances et les lacunes de ces réseaux, et trouver des solutions pour y remédier. Gauthier et coll., 2014
Ravageurs ou maladies Amélioration de la préparation à la gestion des insectes et des ravageurs, amélioration de la surveillance des ravageurs et maintien ou amélioration de la capacité des forêts à résister à la propagation des ravageurs et des agents pathogènes. Johnston et coll., 2010; Huff et Thomas, 2014
Vent Variation de la forme et de la taille des coupes à blanc et préparation des parcelles ou des zones tampons sur les cours d’eau afin de réduire la vulnérabilité au risque de perturbation accrue par les chablis. Gauthier et coll., 2014
Diversité des espèces Gestion active de la régénération du sous-étage afin d’aider les forêts à faire plus rapidement la transition vers de nouvelles compositions mieux adaptées en réduisant la concurrence des espèces indésirables, mal adaptées ou envahissantes. Swanston et coll., 2012
Education et communication Ouverture du dialogue avec les membres du public sur les valeurs et la gestion des forêts dans un contexte de changements climatiques, et implication de ces derniers dans une évaluation des mesures d’adaptation de la gestion forestière. Johnston et coll., 2010; Gauthier et coll., 2014

Les connaissances sur la vitesse, l’ampleur et l’emplacement des changements de la composition et la distribution des forêts demeurent très incertaines (Candau et coll., 2018). L’adaptation dans les forêts est davantage compliquée par les longs délais impliqués, car les décisions de gestion forestière prises aujourd’hui n’auront des effets que plus tard dans le futur (Lemmen et coll., 2014). Il est également important que les objectifs d’adaptation cadrent avec d’autres objectifs, comme la biodiversité et les espèces en péril. En définitive, une approche globale et intégrée des systèmes qui tient compte de l’ensemble des impacts des changements climatiques et de leurs interactions est nécessaire pour mieux comprendre la vulnérabilité des arbres aux changements climatiques et comment favoriser leur adaptation (Johnson, 2009). Les initiatives de collaboration, telles que la Communauté de pratique en adaptation forestière (voir l’encadré 3.5), sont utiles à cet égard.

3.6

Les changements climatiques sont une source de menaces et de possibilités pour les systèmes agricoles et alimentaires de l’Ontario

Des saisons de croissance plus longues et des températures moyennes plus élevées seront bénéfiques pour le secteur agricole dans certaines régions de l’Ontario. Toutefois, la réduction prévue des précipitations estivales, l’aggravation des vagues de chaleur, la fréquence accrue des précipitations extrêmes et l’augmentation des risques liés aux ravageurs et aux maladies constituent une menace pour les exploitations agricoles, ainsi que les activités de soutien comme la transformation et la distribution des aliments. Le renforcement des capacités et l’adaptation dans l’ensemble du secteur permettraient de saisir les possibilités et de gérer les risques liés aux changements climatiques.

Des températures moyennes plus élevées et des saisons de croissance plus longues présentent des avantages pour l’agriculture en Ontario, notamment l’expansion de la production dans certaines régions et un potentiel accru pour les cultures spécialisées. Cependant, ces avantages pourraient être compensés, voire annulés, par les effets négatifs des précipitations extrêmes et de la sécheresse accrue, qui se traduisent par une augmentation de l’érosion des sols, du stress hydrique, des dommages aux cultures et de la mortalité du bétail. Les risques qui en résultent sont accentués par les vulnérabilités des systèmes de transformation, de distribution et de vente au détail des produits alimentaires qui dépendent des infrastructures essentielles. Les perturbations des chaînes d’approvisionnement causées par des phénomènes météorologiques extrêmes se répercutent sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, ce qui a souvent un impact sur les populations vulnérables déjà en proie à des problèmes de sécurité alimentaire et d’accès à la nourriture. Les mécanismes traditionnels pour faire face aux impacts des changements climatiques, tels que l’assurance récolte, pourraient ne pas être durables, ce qui souligne la nécessité d’une action accélérée en matière d’adaptation. La réalisation du plein potentiel des mesures de résilience nécessite des investissements dans des domaines tels que les infrastructures et la main-d’œuvre, en plus d’une politique de soutien dans les domaines de l’agriculture, de la gestion de l’eau et de l’utilisation des terres.

3.6.1

Introduction

L’agroalimentaire est un secteur à multiples facettes qui est inextricablement lié à d’autres secteurs économiques et qui est codépendant d’éléments d’infrastructure, comme l’électricité, le transport et les télécommunications (voir le chapitre Impacts sur les secteurs et mesures d’adaptation du Rapport sur les enjeux nationaux). Selon le recensement de 2016, le secteur agricole de l’Ontario employait plus de 800 000 personnes (environ 11,5 % des emplois provinciaux) et contribuait à hauteur de 39,5 milliards de dollars à l’économie provinciale (Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario, 2016). L’Ontario est également la première province exportatrice de produits agroalimentaires au Canada (Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario, 2016).

Les terres agricoles de qualité de la province se trouvent principalement dans la sous-région du Sud et offrent des possibilités actuelles et futures pour l’agriculture. L’agriculture à la ferme fait partie du tissu social des collectivités rurales de cette sous-région. Dans la sous-région du Centre, notamment dans la grande ceinture d’argile (district de Cochrane) et dans les districts de l’île de Manitoulin, de Kenora, de Rainy River, de Dryden et de Thunder Bay, l’on retrouve des zones plus petites, mais potentiellement importantes pour l’agriculture. Avec les changements climatiques en cours, une nouvelle expansion des zones de culture en Ontario est possible (Robinson et coll., 2020; Morand et coll., 2017c).

La vulnérabilité des systèmes agricoles aux changements climatiques dépend largement des caractéristiques des systèmes agricoles locaux et des cultures particulières qui sont pratiquées. Les agriculteurs ne cessent de mettre en œuvre des mesures adaptatives et de rechercher de nouvelles technologies afin de mieux gérer les risques météorologiques et climatiques sur place (Holland et Smit, 2014). Ces mesures impliquent souvent l’utilisation de solutions et d’outils propres à la culture, au produit et à la région pour améliorer la productivité des exploitations agricoles, notamment la sélection des cultivars, l’ajustement du calendrier des opérations culturales, l’application d’engrais et de pesticides, la rotation des cultures, les méthodes de labour, le drainage souterrain et l’optimisation de l’irrigation (Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario, 2021a; Ontario Cover Crops Steering Committee, 2017; Conseil des académies canadiennes, 2013).

3.6.2

Impacts et vulnérabilités

Les augmentations observées des températures saisonnières et annuelles dans certaines parties de l’Ontario se traduisent par des changements des indices agroclimatiques, qui indiquent une augmentation de la durée moyenne de la saison de croissance, du nombre de degrés-jours de croissance (DJC) et des taux d’évapotranspiration moyenne (Bootsma, 2012; 2011). Le réchauffement continu et l’augmentation des unités thermiques de croissance (UTC : indice basé sur la température utilisé pour déterminer le potentiel de croissance du maïs) favoriseront l’établissement de nouvelles cultures et/ou l’expansion de l’aire de répartition dans d’autres parties de la province, y compris dans les régions plus au nord où la disponibilité de l’eau et les conditions du sol sont appropriées (Qian et coll., 2012). Par exemple, dans la région de la grande ceinture d’argile, où un peu plus de 18 % des 1,8 million d’hectares de terres agricoles de qualité sont actuellement utilisés pour la production agricole, la durée de la saison de croissance devrait passer de 160 jours dans les années 2020 à plus de 180 jours dans les années 2050 selon un scénario d’émissions élevées (Robinson et coll., 2020; Morand et coll., 2017b). Toutefois, ces avantages des changements climatiques peuvent être compensés, voire annulés, par un ensemble d’effets négatifs, notamment l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, qui peuvent entrainer une érosion des sols, un stress hydrique plus important, des dommages aux cultures et une augmentation de la mortalité du bétail (Motha et Baier, 2005). La vitesse rapide des changements climatiques, en particulier les changements des extrêmes de température et de précipitation, peut remettre en question les efforts d’adaptation (Kulshreshtha et coll., 2010; Wall et coll., 2007).

Divers facteurs climatiques et non climatiques ont une incidence sur la croissance et le rendement des cultures. Bien que les facteurs clés, notamment l’emplacement géographique, le type de sol, les conditions météorologiques et les phénomènes extrêmes, échappent au contrôle des producteurs, les mesures telles que le choix des cultivars, le travail du sol, les pratiques d’irrigation et de fertilisation et le calendrier des principales opérations permettent d’améliorer le rendement au cours d’une année donnée (Morand et coll., 2017c; Brklacich et Woodrow, 2016; Holland et Smit, 2013).

De nombreuses études se sont penchées sur la manière dont les risques climatiques pour les cultures et les produits de base pourraient affecter la productivité future. Il s’agit notamment des impacts sur le maïs (Qian et coll., 2019; He et coll., 2018; Morand et coll., 2017a; Zaytseva, 2016; Gaudin et coll., 2015), le soja (He et coll., 2018; Jing et coll., 2017; Zaytseva, 2016), le blé (Qian et coll., 2019; He et coll., 2018), le canola (Qian et coll., 2019; Qian et coll., 2018; Wu et coll., 2018), le raisin (Hewer et Gough, 2019; Shaw, 2017; Holland et Smit, 2014) et le sirop d’érable (l’érable à sucre) (Brown et coll., 2015; Richardson, 2015). Les modèles agricoles dynamiques sont souvent utilisés pour quantifier les impacts des changements climatiques sur les rendements des cultures (voir le tableau 3.5), permettant ainsi des évaluations d’impact plus ciblées (Luo, 2011). Les différences et les biais des modèles agricoles, ainsi que les scénarios climatiques et les méthodes de réduction d’échelle utilisés, créent des incertitudes quant aux variations prévues du rendement des cultures (Li et coll., 2018). L’utilisation d’ensembles multimodèles réduit les biais présents dans chaque modèle et est recommandée dans les évaluations (Qian et coll., 2020).

Tableau 3.5

Estimations de la variation du rendement annuel sous l’effet des changements climatiques pour certaines cultures en Ontario

Culture Variation annuelle du rendement Modèle et scénario des changements climatiques Échéancier Référence
Maïs +9‒12 %
+13‒17 %
CanRCM4 – RCP 4.5
CanRCM4 – RCP 8.5
2071‒2100
2071‒2100
He et coll., 2018
+41 % Ensemble multi-modèle – CANGRD – RCP 8.5 2041‒2070 Morand et coll., 2017a
Soja Aucune
Aucune
CanRCM4 – RCP 4.5
CanRCM4 – RCP 8.5
2071‒2100
2071‒2100
He et coll., 2018
Blé d’hiver -15‒16 %
-32 %
CanRCM4 – RCP 4.5
CanRCM4 – RCP 8.5
2071‒2100
2071‒2100
He et coll., 2018
Canola -21 %
-33 %
-27 %
-50 %
CanRCM4 – RCP 4.5
CanRCM4 – RCP 8.5
CanRCM4 – RCP 4.5
CanRCM4 – RCP 8.5
2041‒2070
2041‒2070
2071‒2100
2071‒2100
Qian et coll., 2018
Notes : CanRCM4 représente le grand ensemble du Modèle régional canadien du climat (Environnement et Changement climatique Canada, 2020). RCP 4.5 est un scénario à émissions modérées et RCP 8.5, un scénario à émissions élevées.

Les fourrages et les pâturages destinés au bétail représentent 10 % de la production agricole de l’Ontario (Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario, 2016). La production de fourrage, en particulier dans les régions du nord, est limitée par la durée de la saison de croissance et le nombre de récoltes qui en résulte. Les augmentations prévues du rendement des cultures fourragères apporteront des avantages à l’élevage (Payant et coll., 2021; Thivierge et coll., 2017) ainsi que des possibilités d’expansion agricole dans les régions du nord (Chapagain, 2017). Le bétail subit également les effets de l’exposition à une chaleur extrême ou prolongée (Smith et Eastwood, 2017; Bishop-Williams et coll., 2015), ainsi que d’autres facteurs liés aux conditions météorologiques, notamment les incendies de forêt (Schultz et Lishman 2018), le froid extrême (Tarr, 2015; Richardson, 2003) et les précipitations extrêmes (Cheng et coll., 2022; Rojas-Downing, 2017).

Les changements climatiques entraineront une augmentation des mouvements et de l’établissement d’espèces exotiques envahissantes, notamment de ravageurs, de maladies et de plantes concurrentes, qui mettront en péril la production agricole (voir le chapitre Impacts sur les secteurs et mesures d’adaptation [section 7.4] du Rapport sur les enjeux nationaux; International Plant Protection Convention Secretariat, 2021). La hausse des températures annuelles permet aux ravageurs d’étendre les limites septentrionales de leur aire de répartition, tandis que les hivers plus chauds permettent la prolifération de certains ravageurs (Baute, 2020; Taylor et coll., 2018). À mesure que les enveloppes climatiques se déplacent vers le nord pour créer ou étendre les conditions de température convenables, les régions les plus au sud de l’Ontario risquent d’être les premières à connaitre de nouvelles espèces exotiques envahissantes, en particulier dans les régions où leur déplacement peut être facilité par le transport à travers la frontière internationale. Des saisons de croissance plus hâtives et plus longues peuvent fournir une source de nourriture plus abondante pour les ravageurs et, dans certains cas, justifier une application supplémentaire de techniques de gestion, telles que les herbicides ou les pesticides (Baute, 2020, Taylor et coll., 2018).

Les aspects de la transformation, de la distribution et de la vente au détail de produits alimentaires qui complètent la production agricole primaire et qui dépendent de bâtiments, des transports, de l’électricité, des télécommunications et de l’approvisionnement en carburant sont également exposés aux risques climatiques. Les perturbations causées par les phénomènes météorologiques extrêmes se répercutent en cascade sur le système d’approvisionnement global et soulignent la nécessité d’une adaptation à plusieurs niveaux et par de nombreux acteurs (Toronto Medical Officer of Health, 2018; Zeuli et coll., 2018). Dans de nombreux cas, les impacts sur la chaîne d’approvisionnement alimentaire se répercutent en cascade sur les populations vulnérables déjà en proie à des problèmes de sécurité alimentaire et d’accès à la nourriture (Mbow et coll., 2019; C40 Cities, 2018). Un examen systématique de la vulnérabilité du système alimentaire a été commandé par le Bureau de santé publique de Toronto afin de déterminer les risques pour la chaîne d’approvisionnement alimentaire et les impacts sur la santé publique, en particulier pour les populations vulnérables. Tout en concluant que le système alimentaire de la ville de Toronto est relativement résilient aux changements climatiques, six vulnérabilités principales ont été décelées, et des recommandations pour améliorer la résilience climatique ont été formulées (voir le tableau 3.6; Zeuli et coll., 2018).

Tableau 3.6

Vulnérabilités et options d’adaptation dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire de Toronto et de ses environs

Principale zone de vulnérabilité Options d’adaptation possibles
Risque d’inondation Planification de la continuité des activités; formes d’assurance; meilleure connaissance des risques d’inondation
Électricité, réseau routier et infrastructures pour le carburant Capacité de production d’énergie de secours; itinéraires alternatifs prévus; centres d’assistance en cas de catastrophe
Marché des produits alimentaires de l’Ontario Redondance de l’alimentation
Accès à la nourriture dans les quartiers de banlieue
 
Planification de la continuité des activités; formes d’assurance; production d’énergie de secours; plans d’action de la collectivité locale en matière de résilience alimentaire; plans d’intervention en cas d’urgence alimentaire
Insécurité alimentaire et le réseau d’assistance alimentaire
 
Règlement des problèmes sous-jacents qui conduisent à l’insécurité alimentaire
Coordination, collaboration, planification et préparation Rôles définis pour la coordination et la supervision; promotion du guide la planification d’urgence
Source : Adapté de Zeuli et al., 2018.
3.6.3

Résilience et adaptation

Les principes de renforcement de la résilience climatique s’appliquent à la province de manière globale, plusieurs programmes provinciaux servant à améliorer l’éducation aux changements climatiques, l’engagement et le soutien des capacités du secteur agricole dans son ensemble (Morand et coll., 2017c). Des programmes tels que le Partenariat canadien pour l’agriculture (Agriculture et Agroalimentaire Canada, 2021), le Programme Canada-Ontario des plans agroenvironnementaux (Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario, 2021b) et les programmes de gestion des risques de l’entreprise, exécutés par l’organisme provincial Agricorp, donnent accès au financement des technologies propres, ainsi qu’à des mécanismes de promotion de l’adaptation aux changements climatiques et de l’adoption accrue des pratiques exemplaires de gestion pour la santé des sols, la qualité de l’eau et d’autres biens et services écosystémiques.

Les options d’adaptation précises dépendent généralement des circonstances à l’échelle locale et comprennent des mesures telles que la diversification des cultures, l’introduction de différentes rotations de cultures, la gestion de l’eau sur place et l’ajustement du calendrier d’ensemencement (Qian et coll., 2018; Morand et coll., 2017a; Gaudin et coll., 2015). Les producteurs de fruits tendres utilisent des machines à vent ou des ventilateurs contre le gel pour protéger les fruits contre le gel précoce du printemps, ainsi que des filets paragrêles ou de canons anti-grêles pour la protection contre les tempêtes de grêle (Ontario Apple Growers, 2018). Les producteurs de fruits tendres, de céréales et d’oléagineux sélectionnent de nouveaux cultivars mieux adaptés aux conditions climatiques prévues (Hewer et Gough, 2018; He et coll., 2017; Shaw, 2017; Holland et Smit, 2014). La compréhension des vulnérabilités particulières et des mesures permettant de renforcer la résilience climatique peut être facilitée par des outils d’aide à la décision (voir l’étude de cas 3.4).

Le fait qu’il existe des mécanismes visant à soutenir, à permettre ou à encourager l’adaptation ne signifie pas pour autant qu’ils sont adoptés. En effet, en l’absence d’une adaptation accrue, les mécanismes traditionnels comme les programmes d’agriassurance pourraient connaitre des déficits et nécessiter des investissements supplémentaires de la part du gouvernement afin de garantir leur durabilité dans le temps (Vérificatrice générale de l’Ontario, 2017). Les efforts d’adaptation aux changements climatiques sont fréquemment motivés par des possibilités économiques, comme l’expansion de la production de raisin pour le vin, ou les changements d’affectation des terres pour l’expansion de l’élevage bovin (Hewer et Gough, 2019; Morand et coll., 2017b; Shaw, 2017; Beef Farmers of Ontario, 2014; Holland et Smit, 2014). La reconnaissance du plein potentiel de ces efforts nécessite des investissements dans des domaines tels que les infrastructures et la main-d’œuvre, ainsi qu’une politique de soutien dans les domaines de l’utilisation des terres, de l’eau et de l’agriculture (Chapagain, 2017; Morand et coll., 2017b; Barbeau et coll., 2015).

3.7

Les inégalités relatives à la santé humaine existantes seront aggravées par les changements climatiques

De nombreux facteurs non climatiques, dont le revenu, la qualité du logement et l’emploi jouent un rôle clé dans la détermination de la vulnérabilité des collectivités et des individus aux risques sanitaires que pose les changements climatiques. Les populations marginalisées et à faible niveau socio-économique subiront des impacts disproportionnés sur la santé et éprouveront de plus en plus de difficultés à y faire face et à s’adapter. Les évaluations régionales et locales de la vulnérabilité aux changements climatiques qui tiennent compte de l’équité en matière de santé constituent une base pour une action d’adaptation plus solide et plus élargie.

 Les déterminants de la santé humaine comprennent de nombreux facteurs sociaux et démographiques interdépendants, comme le niveau de revenu, l’éducation, l’alphabétisation, le statut social, le sexe, la race et la culture à l’échelle des individus ou des collectivités. Les populations prioritaires pour l’adaptation sont des groupes de personnes présentant un risque accru de problèmes de santé, et celles qui peuvent bénéficier d’interventions de santé publique. Les populations marginalisées sont disproportionnellement vulnérables aux changements climatiques. Les évaluations locales ou régionales de la vulnérabilité et de l’adaptation aux changements climatiques qui tiennent compte de l’équité peuvent aider à cibler les interventions d’adaptation à court et à long terme. Les évaluations réalisées pour de nombreuses régions de la province motivent une intensification des efforts pour surveiller l’évolution des risques, fournir une éducation et une sensibilisation appropriées au public, et mettre en œuvre des mesures visant à améliorer la résilience aux changements climatiques. Les mesures visant à prendre en compte les déterminants sociaux de la santé sont essentielles pour réduire les disparités sociales et la vulnérabilité des populations, ainsi que pour favoriser l’adaptation.

3.7.1

Introduction

Les changements climatiques accroissent les menaces qui pèsent sur la santé de la population et aggravent les pressions existantes sur des facteurs clés comme la qualité de l’eau, la sécurité alimentaire et le logement (voir le chapitre La santé des Canadiens et des Canadiennes dans un climat en changement; Decent et Feltmate, 2018 Watts et coll., 2018; Zeuli et coll., 2018; Gough et coll., 2016; Berry et coll., 2014b). Les populations vulnérables et marginalisées, notamment celles en proie à des inégalités sociales et sanitaires, à des problèmes de santé existants ou sous-jacents, ou à des disparités économiques, subissent des impacts disproportionnellement plus importants des changements climatiques (voir la figure 3.19; Groupe d’experts sur les résultats de l’adaptation et de la résilience au changement climatique, 2018; Berry et coll., 2014b).

Figure 3.19

Vulnérabilités sur le plan de la santé de différentes populations confrontées à une vague de chaleur.

Tableau présentant quatre scénarios hypothétiques qui illustrent les vulnérabilités sanitaires de différentes populations confrontées à une vague de chaleur. Dans le premier scénario, Sasha, âgée de six ans, souffre d'asthme et est exposée à des sources de pollution atmosphérique. Une mesure d'adaptation dans ce scénario est la surveillance de la qualité de l'air en temps réel qui envoie des avertissements aux résidents vulnérables lorsque la pollution atmosphérique est élevée. Dans le second scénario, Mary, âgée de 23 ans, risque de souffrir de complications à la naissance car son appartement est mal isolé et son trajet pour se rendre au travail n'est pas climatisé. Une mesure d'adaptation dans ce scénario serait que le médecin de Mary soit mieux informé sur l'impact de la chaleur sur sa pratique clinique. Dans le troisième scénario, Cesar, 42 ans, risque de mourir d'un coup de chaleur, auquel il est sensible en raison de son hypertension artérielle, de ses médicaments et car il travaille à l'extérieur et n'a pas de climatisation à la maison. Une action d'adaptation dans ce scénario est que les responsables de la santé instituent de nouvelles règles de sécurité contre la chaleur pour protéger les travailleurs en extérieur. Dans le dernier scénario, Young, 81 ans, risque de souffrir d'une insuffisance cardiaque liée à la chaleur en raison de son âge avancé, de sa maladie cardiaque, de ses médicaments et car sa chambre est mal climatisée. Une action d'adaptation dans ce scénario est la mise en place par la maison de retraite de Young d'un protocole d'urgence contre la chaleur pour protéger les patients et l'amélioration de la climatisation.
Figure 3.19

Vulnérabilités sur le plan de la santé de différentes populations confrontées à une vague de chaleur.

Source

Adapté de Salas et coll., 2019.

Les conditions météorologiques extrêmes ont des répercussions importantes sur la santé humaine (Decent et Feltmate, 2018; Rajaram et coll., 2016). On peut citer par exemple les impacts directs sur la santé et la sécurité comme les épisodes de chaleur (p. ex. stress thermique), les incendies de forêt (p. ex. perte d’arbres, de maisons, impacts sur les personnes), les vents extrêmes (p. ex. blessures causées par des débris volants) et les fortes pluies causant des inondations (p. ex noyade) ainsi que les impacts indirects (p. ex. maladies dues à la mauvaise qualité de l’eau ou à l’exposition aux moisissures, traumatismes psychosociaux) (voir la figure 3.20; Conseil des académies canadiennes, 2019; Gough et coll., 2016; Paterson et coll., 2012). Les impacts des phénomènes météorologiques extrêmes sur la santé mentale comprennent les incidences des troubles de stress post-traumatique, de la dépression, de l’anxiété et du deuil (voir la figure 3.21; Hayes et coll., 2019; Hayes et coll., 2018). La menace des changements climatiques elle-même peut entrainer une détresse émotionnelle, notamment une « écoanxiété », une « écoparalysie » et une « solastalgie », qui désignent la détresse et l’isolement résultant de la transformation et de la dégradation de son milieu de vie (Galway et coll., 2019; Hayes et coll., 2018; Albrecht et coll., 2007).

Figure 3.20

Liens entre les catastrophes liées aux changements climatiques et les effets sur la santé humaine.

Le diagramme établit un lien entre les catastrophes liées au changement climatique et trois impacts sur la santé humaine. Les catastrophes endommagent les paysages et l'agriculture, ce qui a des répercussions économiques, sociales et démographiques sur les communautés. Les catastrophes ont également un impact direct sur la santé physique (fumée, brûlures et chaleur, par exemple) et indirect (approvisionnement alimentaire, par exemple). Il existe une relation causale et réciproque entre la santé physique et la santé mentale. Les catastrophes peuvent entraîner des traumatismes et des solastalgies, ainsi que des problèmes de santé mentale aigus ou chroniques. La perte des moyens de subsistance, la pauvreté, l'isolement, l'aliénation, le chagrin, le deuil et le déplacement peuvent également avoir des répercussions sur la santé mentale.
Figure 3.20

Liens entre les catastrophes liées aux changements climatiques et les effets sur la santé humaine.

Source

Conseil des académies canadiennes, 2019.

Figure 3.21

Facteurs influençant les impacts des changements climatiques sur la santé psychosociale.

Diagramme montrant comment les déterminants sociaux (par exemple, l'emploi, le revenu, les conditions de travail, les soutiens sociaux et l'accès aux soins de santé) et écologiques de la santé (par exemple, le changement climatique, les changements atmosphériques, l'écotoxicité et la pollution) influent sur les résultats de la santé mentale (par exemple, le SSPT, le TDM, l'anxiété, la dépression, la dépendance et la compassion). Les interventions de réponse aux déclencheurs et aux impacts comprennent des réponses politiques, des interventions comportementales, des actions de sensibilisation, des formations spéciales et l'intégration de la santé mentale dans la gestion des catastrophes. Les facteurs qui influencent les résultats en matière de santé mentale et les interventions comprennent la connaissance de la santé mentale, le capital social, l'aide gouvernementale et la pertinence culturelle.
Figure 3.21

Facteurs influençant les impacts des changements climatiques sur la santé psychosociale.

Source

Hayes et coll., 2019.

3.7.2

Impacts et vulnérabilités

Chaleur extrême

Les épisodes de chaleur extrême devraient continuer à augmenter avec les changements climatiques (Zhang et coll., 2019), entrainant un risque accru de maladies liées à la chaleur et une surmortalité (Chen et coll., 2016; Gough et coll., 2016; Margolis, 2013). D’ici 2100, l’Ontario verrait 38 (de 28,1 à 44,5) jours chauds de plus chaque année selon un scénario d’émissions, tandis que d’après un scénario de faibles émissions, il en verrait 4,7 (2,8 à 6,8) (Zhang et coll., 2019). Les températures extrêmement élevées entrainent une augmentation des taux d’hospitalisation pour des maladies coronariennes et des accidents vasculaires cérébraux (Bai et coll., 2018), du diabète (Bai et coll., 2016), mais aussi une augmentation des décès liés à des problèmes respiratoires (Chen et coll., 2016) et plus de visites aux urgences pour des maladies mentales et comportementales à Toronto (Wang et coll., 2014). Les responsables de la santé publique de l’Ontario ont classé la chaleur extrême comme leur plus grande préoccupation parmi les impacts des changements climatiques (Paterson et coll., 2012). Les avertissements de chaleur sont déclenchés par des données régionales (nord, sud et extrême sud-ouest) sur l’intensité et la durée des températures qui comprennent également des seuils d’humidité (Ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, 2016). Au cours d’une période de référence allant de 1971 à 2000, la fréquence d’un épisode de chaleur (trois jours consécutifs de température maximale supérieure à 32 °C, ministère du Travail de l’Ontario) dans tous les bureaux de santé publique (BSP) était inférieure à un par an. D’ici 2050, la grande majorité des BSP (28 sur 36) connaitront au moins un épisode de chaleur par an et, d’ici les années 2080, 33 BSP sur 36 connaitront plus d’un épisode de chaleur extrême par an (Gough et coll., 2016). Windsor-Essex a relevé une relation entre les maladies liées aux températures extrêmes et l’augmentation des visites aux urgences à mesure que le nombre de jours de chaleur record augmente (Windsor-Essex County Health Unit, 2019).

Les niveaux de chaleur sont intensifiés dans les centres urbains où les vastes surfaces bétonnées et pavées produisent un effet d’îlot de chaleur urbain (Mohsin et Gough, 2012; Gough et coll., 2001). En l’absence d’une adaptation élargie, l’augmentation des extrêmes de température entrainera un risque accru de maladies et de mortalité liées à la chaleur, notamment chez les populations vulnérables, telles que les personnes âgées, les jeunes enfants, les handicapés physiques, les personnes vivant seules et celles qui travaillent à l’extérieur (Bai et coll., 2018; 2016; Guo et coll., 2018; McDonald et coll., 2016). Les projections de chaleur extrême en Ontario montrent une augmentation importante des températures élevées au cours du siècle actuel (voir le tableau 3.8; Centre canadien des services climatiques, 2019).

Tableau 3.8

Projections du nombre de jours où les températures maximales sont supérieures à 30 °C pour Thunder Bay, Sudbury, Toronto, Niagara Falls et Windsor jusqu’au milieu et à la fin du siècle selon des scénarios d’émissions modérées (RCP 4.5) et élevées (RCP 8.5)

Nombre de jours avec une température maximale >30 °C
Historique Valeurs annuelles
19502005 2050s 2080s
RCP 4.5 RCP8 .5 RCP 4.5 RCP 8.5
Médiane* Médiane Plage Médiane Plage Médiane Plage Médiane Plage
Thunder Bay 2 12 1‒21 12 4‒27 18 8‒28 35 14‒53
Sudbury 4 17 4‒22 22 11‒37 27 10‒36 47 20‒62
Toronto 11 35 20‒53 47 21‒61 51 29‒71 74 46‒90
Niagara 7 31 19‒54 45 19‒65 50 26‒67 75 43‒95
Windsor 18 48 33‒67 61 31‒82 68 43‒93 94 67‒105
*Valeurs médianes historiques déterminées en calculant la médiane des valeurs annuelles de 1950 à 2005.
Source : Environnement et Changement climatique Canada et coll., 2019.

Maladies à transmission vectorielle

La hausse des températures et les déplacements des enveloppes bioclimatiques qui en résultent ont contribué à l’expansion de certains vecteurs de maladies, notamment les animaux, les tiques et les insectes (Gough et coll., 2016; Berry et coll., 2014b). Au cours des deux dernières décennies, les maladies transmises par les moustiques ont augmenté d’environ 10 % au Canada (Ludwig et coll., 2019). Certaines de ces maladies, notamment le virus Chikungunya, qui étaient autrefois limitées aux cas liés aux voyages, pourraient se propager dans certaines parties du sud de l’Ontario à mesure que les températures augmentent et que les conditions deviennent plus propices à la transmission (Ng et coll., 2017). L’expansion observée vers le nord de la tique à pattes noires en Ontario, responsable de la transmission de la maladie de Lyme, est en partie due aux augmentations de température (Cheng et coll., 2017; Clow et coll., 2017; Werden et coll., 2014). Le nombre de cas confirmés et probables de maladie de Lyme observés dans les BSP de l’Ontario était trois fois plus élevé en 2017 que la moyenne de 2012 à 2016, et deux fois plus élevé en 2018 (Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé, 2019; Nelder et coll., 2018). L’expansion vers le nord et l’ouest de la répartition des tiques à pattes noires et le risque de maladie de Lyme devraient se poursuivre tout au long de ce siècle sous l’effet des changements climatiques (voir la figure 3.22; Gasmi, 2019; Sagurova et coll., 2019).

 

Figure 3.22
Figure 3.22

Cartes de risques pour les populations de la tique à pattes noires (Ixodes scapularis) vecteur de la maladie de Lyme selon les scénarios climatiques historiques (1971–2000), dans le cadres des scénarios d’émissions futures ( (années 2020, 2050 et 2080). Les données climatiques ont été obtenues à l’aide de la version 4.2.3 du modèle régional canadien du climat et ont été forcées par un scénario d’émissions élevées (A2). Le rouge indique les zones à haut risque, l’orange les zones à risque moyen, le vert les zones à faible risque et le gris les zones sans risque pour les populations de tiques. Dans les zones « sans risque », il existe un risque faible, mais réel de contracter la maladie de Lyme à cause des tiques adventices dispersées par les oiseaux migrateurs.

Source

Les chiffres ont été fournis par Nick Ogden.

Impacts sur la santé dans la sous-région du Nord

Les collectivités autochtones de la sous-région du Nord ont subi des inondations à plusieurs reprises. Que ce soit en raison de fonte rapide des neiges, de la pluie sur le sol gelé ou des embâcles dans les grands fleuves, les inondations durant la saison printanière représentent une source d’anxiété. Les conditions météorologiques extrêmes et les inondations augmentent le risque de contamination de l’eau, de maladies transmises par l’eau et de maladies à transmission vectorielle, et peuvent perturber les services de soins de santé essentiels dans les hôpitaux et les cliniques, ainsi que dans d’autres institutions (Giordano et coll., 2017; Clarke, 2009; Brunkard et coll., 2008; Cretikos et coll., 2007). L’anxiété et d’autres troubles de santé mentale sont également déclenchés par les évacuations liées aux feux de forêt, ainsi que par les inondations, et lorsque les infrastructures essentielles de transport et d’énergie sont perturbées, ce qui met en évidence les répercussions en cascade dans un système interdépendant (Cunsolo 2018; 2014). Au fil du temps, ces conditions peuvent se répercuter sous la forme d’un trouble de stress post-traumatique, d’une fatigue émotionnelle, d’un abus de substances et d’une perte du sentiment d’appartenance (Bourque et Cunsolo Willox, 2014).

L’insécurité alimentaire entraîne également des répercussions sur la santé. En effet, l’orignal qui est une source importante de nourriture sauvage pour de nombreuses Premières Nations du centre et du nord de l’Ontario, connait un déclin dans une grande partie de la région (Arsenault et coll., 2020). Les changements climatiques, qui se manifestent par un début plus tardif de gel et par un réchauffement printanier plus précoce, augmente l’exposition aux parasites mortels transférés par les cerfs de Virginie (Priadka et coll., 2022). Les cerfs élargissent leur territoire vers le nord en réponse aux hivers plus courts et à la diminution de l’épaisseur de la neige, ce qui leur permet de se déplacer plus facilement et d’accéder au brout (les feuilles, les brindilles et les bourgeons que les cerfs mangent) (Dawe et Boutin, 2016). L’altération de l’habitat par les influences humaines et climatiques qui réduit la densité du couvert forestier accentue les impacts sur l’orignal en permettant un accès plus facile aux prédateurs et en augmentant l’accumulation de neige au sol, ce qui rend plus difficile le déplacement des jeunes animaux dans la neige et l’accès au brout (Priadka et coll., 2022). Dans la Première Nation Biigtigong Nishnaabeg (Pic River), sur la rive nord du lac Supérieur, pour s’adapter aux déplacements de la population d’orignaux vers le nord, les résidents utilisent une application mobile pour transmettre à d’autres personnes des renseignements sur la présence d’orignaux, ainsi que sur les signes de maladies parasitaires visibles sur les orignaux dans leur territoire traditionnel (Popp et coll., 2018).

Les habitants de trente et une communautés des Premières Nations de la sous-région du Nord dépendent des routes d’hiver pour se rendre dans le sud en hiver (voir la section 3.2.2) pour obtenir des services médicaux auprès de spécialistes et dans les hôpitaux, ainsi que pour se procurer des denrées alimentaires et d’autres fournitures essentielles (Ministère de l’Énergie, du Développement du Nord et des Mines de l’Ontario, 2019). Les routes d’hiver traversent les territoires traditionnels de la plupart des collectivités de la nation Nishnawbe Aski et de nombreuses collectivités du Grand conseil du traité no 3. Les déplacements personnels en motoneige sur les lacs et les rivières gelés favorisent la chasse et la pêche, qui non seulement font partie intégrante du mode de vie de subsistance, mais sont également fondamentales pour la culture autochtone (Cunsolo Willox et coll., 2014). Toutefois, la sécurité est de plus en plus compromise par l’épaisseur réduite de la glace pendant les hivers plus chauds, notamment dans les sections qui enjambent de grandes étendues d’eau (Hori et coll., 2018a; 2018b). L’accès peu fiable pour les véhicules de transport lourds limite les livraisons commerciales d’aliments, ce qui rend les choix alimentaires sains, comme les fruits et légumes frais, soit non disponibles, soit trop coûteux. Par conséquent, bon nombre de collectivités ont commencé à profiter du prolongement de la saison de croissance pour aménager des jardins familiaux et communautaires, en plus de construire des serres (Sioux Lookout First Nations Health Authority, 2019).

3.7.3

Résilience et adaptation

Les bureaux de santé publique (BSP) de la province évaluent et gèrent déjà, à des degrés variés, les impacts des changements climatiques sur la santé humaine (Paterson et coll., 2012). La gestion des risques pour la santé publique liés aux changements climatiques et aux conditions météorologiques extrêmes est mandatée par les Normes de santé publique de l’Ontario, qui font référence aux changements climatiques dans les sections liées à l’évaluation de la santé de la population, aux environnements sains et à la prévention et au contrôle des maladies infectieuses et transmissibles (Ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, 2018b; Paterson et coll., 2012). Certains BSP (p. ex. région de Peel, London Middlesex, Simcoe Muskoka et Grey-Bruce) ont mené des études approfondies à l’issue desquelles ils ont publié des évaluations de la vulnérabilité aux changements climatiques et des plans d’adaptation (Grey-Bruce Health Unit, 2017; Levison et coll., 2017; Berry et coll., 2014a; Region of Peel, 2012). Ces analyses détaillent les risques locaux, mettent en évidence les améliorations apportées à la surveillance et à la mise en œuvre des mesures d’adaptation, et examinent comment les objectifs en matière de changements climatiques peuvent être conciliés avec l’équité en matière de santé (Buse, 2018).

La trousse de l’Ontario sur le Changement Climatique et la Santé contient des directives (Ebi et coll., 2016) et un guide de travail (Paterson et coll., 2016) pour effectuer des évaluations de la vulnérabilité et de l’adaptation de la santé face aux changements climatiques, ainsi qu’une étude de modélisation sur les changements climatiques (Gough et coll., 2016) qui prévoit les principaux impacts sur la santé pour les BSP. Un manuel national sur les changements climatiques et la santé et un abécédaire des connaissances pour orienter la planification de l’adaptation pour les professionnels de la santé sont en cours d’élaboration.

Les systèmes d’alerte précoce et les mesures d’intervention connexes sont des caractéristiques essentielles des initiatives d’adaptation de la santé en Ontario. Le système d’avertissement de chaleur harmonisé provincial, créé en 2016, permet d’adopter une approche et une méthodologie uniformes pour surveiller les prévisions météorologiques, repérer les signaux d’un épisode de chaleur localisé potentiel et aviser les BSP qui, à leur tour, peuvent envoyer des avertissements et des messages ciblés liés à la chaleur (Ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, 2016). Les messages normalisés fournis par ces systèmes d’alerte comprennent des renseignements sur l’épisode concerné (début, intensité, durée), ainsi que des messages d’intervention, par exemple sur les personnes à risque et les symptômes potentiels de stress thermique ou d’accident vasculaire cérébral (Ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, 2018b). Les BSP peuvent intensifier les avertissements de chaleur et, avec les responsables de la gestion des urgences et les parties prenantes municipales, mettre en œuvre des mesures supplémentaires pour protéger les populations vulnérables de la chaleur extrême. La mise en œuvre de ces systèmes d’alerte de chaleur à Hamilton, Toronto, Sudbury, Kingston et Windsor permet de dégager des leçons utiles (voir l’étude de cas 3.5; Guilbault et coll., 2016).

Des systèmes d’alerte sont également en place pour détecter les épidémies de maladies transmises par les moustiques, comme le virus du Nil occidental. Ces systèmes peuvent être adaptés et améliorés afin d’intégrer les prévisions météorologiques en complément des techniques classiques de surveillance de la santé publique, à l’instar de ceux pilotés par le bureau de santé publique de la région de Peel (Ogden et coll., 2019; Wang et coll. 2011).

Les liens étroits entre les circonstances sociales et économiques d’une population et sa santé (Keon et Pépin, 2009) sont reconnus comme des facteurs clés pour déterminer la vulnérabilité aux impacts des changements climatiques sur la santé (Ville de Toronto, 2016; Toronto Public Health, 2015; Berry et coll., 2014b; Toronto Public Health, 2008). Les programmes qui ciblent les causes sous-jacentes de l’inégalité diminueront les risques climatiques et amélioreront la qualité de vie en général (Buse, 2018). La capacité des établissements à protéger les populations vulnérables par la mise en place de services d’urgence, l’accès aux hôpitaux, aux centres de rafraichissement et de réchauffement, et d’autres mesures, contribuent de manière significative à réduire les impacts des changements climatiques sur la santé. La présence d’espaces verts est également associée à l’amélioration de la santé, notamment l’amélioration de la qualité de l’air et l’ombrage pour le rafraichissement (Kingsley et EcoHealth Ontario, 2019; Mitchell et Popham, 2008).

3.8

Les progrès en matière d’adaptation restent limités en Ontario

Les niveaux de planification et de mise en œuvre de l’adaptation aux changements climatiques varient considérablement en Ontario, l’accent étant toujours mis sur l’évaluation des risques et de la vulnérabilité. Bien qu’il existe des exemples de mise en œuvre, il y a peu de preuves que l’adaptation est intégrée de façon générale dans la prise de décisions. Les systèmes de suivi et d’évaluation des mesures d’adaptation et de leur efficacité demeurent insuffisants dans la plupart des administrations.

Les évaluations des changements climatiques réalisées dans toute la province brossent un tableau clair des risques pour la société dans son ensemble. Les données, la recherche, les connaissances et les produits d’information sur les impacts des changements climatiques ont amélioré la sensibilisation à la nécessité de s’adapter, parallèlement aux efforts importants déployés dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Bien que divers outils, cadres et mécanismes de soutien aient été mis en place et appliqués pour appuyer le processus d’adaptation, les mesures d’adaptation en Ontario restent principalement axées sur la définition des risques liés aux changements climatiques, avec relativement peu d’exemples de mise en œuvre. Les régions et les villes, les bureaux de santé publique, les offices de protection de la nature et certaines collectivités autochtones sont à l’avant-garde de la lutte contre les changements climatiques dans leurs champs de compétence. Il est important d’intensifier la mise en œuvre de l’adaptation, ainsi que de disposer de moyens concrets et systématiques pour mesurer et rendre compte de l’efficacité des mesures d’adaptation qui ont été mises en œuvre.

3.8.1

Introduction

La mise en œuvre de mesures d’adaptation et l’intégration de l’adaptation dans les processus décisionnels existants exigent en principe que des efforts soient consentis pour l’acquisition méthodique des connaissances et l’évaluation des risques (voir la figure 3.24; BC Ministry of Environment and Climate Change Strategy, 2019; ICLEI, 2016; Conseil canadien des ministres de l’environnement, 2015; Black et coll., 2010; Douglas et coll., 2011; Gleeson et coll., 2011). Les éléments essentiels d’une approche fondée sur les risques pour la résilience climatique sont conformes aux normes internationales telles que les normes ISO 31000 (2018), ISO 14090 (2019) et ISO 14091 (2019). Ces processus, soutenus par l’expertise nécessaire et les ressources disponibles, constituent une toile de fond pour la planification et la mise en œuvre (voir l’étude de cas 3.6).

Figure 3.24

Le cycle d’adaptation tel que présenté dans le plan d’adaptation aux changements climatiques des Pieds-Noirs.

Diagramme d'un cycle d'adaptation. La première étape du cycle est la sensibilisation au changement climatique, qui conduit à la reconnaissance des problèmes et à la compréhension des impacts et des vulnérabilités. Ensuite, la préparation et l'analyse des options de solution. Cela conduit à la mise en œuvre et à l'évaluation des résultats, et enfin, à l'ajustement et à l'application de la gestion adaptative.
Figure 3.24

Le cycle d’adaptation tel que présenté dans le plan d’adaptation aux changements climatiques des Pieds-Noirs.

Source

Wagner et coll., 2018.

3.8.2

Planification de l’adaptation

La planification de l’adaptation en Ontario varie sur les plans de l’échelle et de la portée. Les évaluations à thèmes variés (p. ex. Lalonde et coll., 2012; Douglas et coll., 2011) recensent les risques dans de vastes paysages, tandis que des analyses plus techniques et approfondies (p. ex. Tu et coll., 2017), qui reposent souvent des systèmes d’information géographique et des renseignements sur les changements climatiques, délimitent les risques à des échelles plus réduites.

Les dispositions institutionnelles des offices de protection de la nature (OPN) en Ontario se sont avérées efficaces pour faire progresser la planification de l’adaptation à l’échelle des bassins hydrographiques, notamment en ce qui concerne les risques d’inondation. En tant que gardiens des bassins hydrographiques et de l’écologie dont les compétences s’étendent au-delà de nombreuses frontières municipales, les offices de protection de la nature participent à des initiatives municipales et régionales en matière de changements climatiques en plus d’avoir leurs propres plans pour adresser les changements climatiques (p. ex. l’Office de protection de la nature de la région de lac Simcoe). Les offices de protection de la nature ont entrepris des recherches dans le but de faire progresser la base de connaissances sur les changements climatiques, établi des pratiques exemplaires pour gérer les risques liés aux changements climatiques et conçu des outils pour faciliter la prise de décisions en matière d’adaptation (p. ex. l’outil sur le risque et le rendement du capital investi [Credit Valley Conservation, 2020] et l’outil de protection des sources d’approvisionnement en eau [Milner et coll., 2018b]). Les offices de protection de la nature sont également des partenaires clés dans l’élaboration et la mise en œuvre de plans d’adaptation municipaux ou régionaux, notamment ceux de Kingston (Ville de Kingston, 2014a), de Thunder Bay (Ville de Thunder Bay, 2015), de Windsor (Ville de Windsor, 2020; 2012) et de la région de Durham (Région de Durham, 2016). Tous ces plans reflètent la contribution collective de nombreux partenaires apportant leur expertise ou leur expérience dans le but de promouvoir l’adaptation à travers de multiples thèmes et secteurs.

3.8.3

Mise en œuvre, suivi et évaluation

Malgré des progrès importants consentis en matière de planification de l’adaptation, le niveau de mise en œuvre des mesures d’adaptation en Ontario demeure faible. En effet, la planification de la résilience climatique n’a pas suivi le rythme des changements climatiques, et le déficit d’adaptation en Ontario (Commissaire à l’environnement de l’Ontario, 2018a) continue de se creuser.

De nombreuses politiques des gouvernements provinciaux peuvent soutenir l’adaptation et la résilience climatique. La Déclaration de principes provinciale (Ministère des Affaires municipales et du Logement de l’Ontario, 2020), les lignes directrices pour l’évaluation environnementale (Ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs de l’Ontario, 2014), les lignes directrices sur la planification de la gestion des infrastructures (Ministère de l’Infrastructure et ministère des Transports de l’Ontario, 2012), le Plan de croissance du nord de l’Ontario (Ministère de l’Infrastructure et ministère du Développement du Nord, des Mines et des Forêts de l’Ontario, 2011) et d’autres instruments de politique témoignent de la reconnaissance des impacts des changements climatiques et de la nécessité de s’adapter.

Parmi les obstacles qui freinent les progrès de la planification, de la mise en œuvre et de l’évaluation de l’adaptation en Ontario, nous pouvons citer les contraintes financières, le manque d’expertise et d’accès aux données, le manque de volonté politique, de soutien et de mandat pour agir, et l’incertitude liée aux rôles et aux responsabilités (voir l’encadré 3.6; Abdel-Fattah et Krantzberg, 2014a; Gregg et coll.,2011) L’élimination de ces obstacles permettrait d’intégrer l’adaptation dans les processus de politique et de planification.

La complexité et la diversité inhérentes aux impacts des changements climatiques, les différentes échelles et la nature transversale de certaines mesures d’adaptation, ainsi que d’autres facteurs, rendent difficile le suivi du succès de l’adaptation (Groupe d’experts sur les résultats de l’adaptation et de la résilience aux changements climatiques, 2018). Des indicateurs de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre de l’adaptation à l’échelle de la province permettraient de déterminer les régions où les mesures sont insuffisantes, voire inexistantes, de créer des exemples de réussite et d’inspirer d’autres mesures.

Bien que des progrès aient été réalisés en matière de planification de l’adaptation en Ontario, les mesures demeurent fragmentées et n’ont pas été menées de manière systématique. Il ne s’agit pas nécessairement d’un point négatif, car plusieurs approches sont nécessaires pour déterminer des pratiques exemplaires. Jusqu’à présent, la planification a été principalement entreprise dans les grandes régions ou villes où les capacités et les ressources sont plus importantes, défavorisant ainsi les petites collectivités. Une coordination et une gouvernance plus efficaces entre les responsables de la mise en œuvre des processus de planification de l’adaptation peuvent améliorer la mise en commun de l’information et accélérer la résilience climatique.

3.9

Aller de l'avant

L’évaluation des progrès de l’adaptation en Ontario demeure difficile. En effet, les registres ou les bases de données sur les risques liés aux changements climatiques dans divers secteurs et régions, comme ceux qui existent ailleurs (p. ex. BC Ministry of Environment and Climate Change Strategy, 2019; UK Government, 2017), établissent une base de référence permettant de mesurer les progrès et d’aider à accorder la priorité aux mesures d’adaptation. En Ontario, il n’existe pas encore d’inventaires provinciaux des impacts des changements climatiques, des risques et des mesures d’adaptation. À mesure que la mise en œuvre de l’adaptation s’intensifie, les registres permettraient de consigner l’évolution des risques climatiques et de fournir des exemples de mesures d’adaptation adaptées au secteur ou à la région.

En plus de ces lacunes majeures, des recherches supplémentaires pourraient être bénéfiques pour un certain nombre de questions clés et dans certains cas, nouvelles. Il s’agit notamment de la gouvernance, de la disponibilité des données, de la réduction des incertitudes, du transfert des risques, des impacts culturels et des mécanismes de financement.

3.9.1

Gouvernance

La gouvernance des questions liées aux changements climatiques est complexe en raison du grand nombre d’autorités, notamment les gouvernements nationaux, provinciaux et locaux, les collectivités autochtones, le secteur privé, la société civile et les autres acteurs qui travaillent dans ce domaine. La coordination entre toutes ces parties sur les aspects de l’adaptation aux changements climatiques demeure un défi de taille. Une plateforme centralisée de partage de l’information comprenant la climatologie, les données sur les changements climatiques, les impacts, les niveaux de risque et l’adaptation permettrait non seulement de faciliter l’accès à l’information et d’améliorer la coordination entre les différents acteurs, mais aussi de déterminer les possibilités de recherche sur les impacts cumulatifs et les interdépendances au sein de la région (Angel et coll., 2018; Milner et coll., 2018a).

Le problème est aggravé dans le bassin des Grands Lacs par la dimension internationale qui implique deux pays et de multiples provinces et États. Dans le bassin, et sous le mandat du gouvernement du Canada et du gouvernement des États-Unis, la Commission mixte internationale s’est engagée avec les gouvernements locaux, étatiques et provinciaux à coordonner les mesures relatives aux changements climatiques (Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs de la Commission mixte internationale, 2019; 2017) et cherchera à faire avancer les éléments d’une stratégie binationale d’adaptation et de résilience aux changements climatiques en 2022 (Commission mixte internationale, 2020).

3.9.2

Accessibilité, format et interprétation des données sur les changements climatiques

S’il est vrai que les données climatiques sont devenues plus accessibles au cours des dernières années, notamment avec le lancement du portail des données sur les changements climatiques de l’Ontario (Ontario Climate Change Data Portal) (en anglais seulement) (Zhu et coll., 2018) et de la plateforme Données climatiques du Centre canadien des services climatiques (Environnement et Changement climatique Canada et coll., 2019), les renseignements climatiques exploitables continuent d’être perçus comme un obstacle pour les collectivités et les autres personnes qui entament des processus d’évaluation ou de planification de l’adaptation. Même lorsque les praticiens ont accès aux renseignements climatiques locales, la compréhension des données, notamment des ensembles de données les plus utiles pour des décisions précises fait encore défaut (Milner et coll., 2018a). L’utilité des ensembles de données climatiques pourrait être améliorée si l’on ajoute des résumés d’interprétation qui mettent en évidence les tendances générales des données (Milner et coll., 2018a). Le développement de voies de communication pour l’information scientifique sur le climat (p. ex. des plateformes et des forums de partage de données) permettrait de communiquer efficacement l’information entre les divers secteurs et intervenants, et contribuerait à améliorer l’utilisation de l’information pour éclairer les décisions d’adaptation (Milner et coll., 2018a; Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs de la Commission mixte internationale, 2017).

3.9.3

Incertitude liée aux impacts des changements climatiques sur l’équilibre hydrique des lacs

Les changements climatiques affectent la quantité d’eau dans les lacs et les rivières, principalement par l’entremise des changements de température, des précipitations et de l’évaporation. Il est difficile d’évaluer l’équilibre de ces influences et la tâche est rendue encore plus difficile dans le contexte des changements climatiques. Dans le cas des Grands Lacs, les avis divergent sur les tendances futures des niveaux d’eau (Bonsal et coll., 2019; GLAM Committee, 2018; Angel et Kunkel, 2010). L’expérience récente des niveaux élevés des lacs (lac Ontario et lac Érié en 2017 et 2019) et des niveaux bas des lacs (lac Huron et lac Michigan en 2013) indique que les niveaux d’eau extrêmes peuvent varier considérablement au cours de périodes relativement courtes (Gronewold et Rood, 2019), ce qui révèle la nécessité de mesures de résilience pouvant s’adapter aux scénarios de niveau d’eau élevé ou bas au fil du temps.

3.9.4

Transfert des risques régionaux découlant des changements climatiques au bassin des Grands Lacs

Les impacts des changements climatiques ailleurs en Amérique du Nord, et ailleurs dans le monde, pourraient stimuler la migration vers des régions apparemment abondantes en eau comme le bassin des Grands Lacs (American Society of Adaptation Professionals, 2021; Great Lakes Now, 2021). La recherche concernant les impacts transfrontaliers des changements climatiques et la migration des personnes dans la région reste limitée. La nécessité de recherches sur les impacts des changements climatiques sur d’autres régions nationales et internationales, et sur les effets ultérieurs sur le bassin des Grands Lacs, est justifiée.

3.9.5

Impacts des changements climatiques sur la culture et la santé mentale des Autochtones

Les changements climatiques à long terme peuvent avoir des effets amplifiés sur la culture autochtone, notamment dans les collectivités autochtones du nord. Étant donné que les changements climatiques affectent tous les aspects de la biosphère, les aspects culturels qui sont intimement liés à l’environnement sont également touchés. Les connaissances sur les impacts des changements climatiques sur la santé mentale des peuples autochtones au Canada (Cunsolo et Ellis, 2018) continuent d’évoluer, mais avec peu d’exemples provenant de l’Ontario. Les déplacements à court terme, comme l’évacuation d’une collectivité en cas d’inondation ou de feu de forêt, peuvent aggraver les niveaux de stress des personnes déplacées, augmentant ainsi la vulnérabilité des collectivités. Étant donné les défis sociaux et économiques importants auxquels sont confrontées les collectivités autochtones du Nord, les programmes visant à surveiller et à faire face aux impacts sur la santé mentale sont importants.

3.9.6

Mécanismes financiers novateurs

Les impacts des phénomènes météorologiques extrêmes, combinés aux déficits d’infrastructure et d’adaptation, ont entrainé une augmentation des pertes assurées et non assurées en Ontario. Les principaux détenteurs d’actifs, notamment les sociétés d’investissement, les sociétés de portefeuille immobilier et les fonds de pension, doivent encore se mobiliser de manière notable en faveur de l’adaptation aux changements climatiques. Ces sociétés signalent de plus en plus les risques climatiques pour leurs propres portefeuilles. Cependant, elles ont également un rôle à jouer dans la mobilisation ou le déblocage de financements pour les investissements en matière d’adaptation (voir le chapitre Divulgation, litiges et les aspects financiers liés aux changements climatiques du Rapport sur les enjeux nationaux). Il est nécessaire de mobiliser davantage la communauté des investisseurs et les chercheurs afin qu’ils utilisent des mécanismes financiers novateurs qui encouragent les mesures d’adaptation et peuvent favoriser la reprise après une catastrophe.

3.10

Conclusion

Les signes des changements climatiques en Ontario sont évidents, que ce soit d’après les observations des peuples autochtones et d’autres citoyens ou d’après les relevés de température, de précipitations et d’autres variables climatiques. Malgré une bonne compréhension des impacts actuels et futurs des changements climatiques, l’adaptation proactive et fondée sur des données probantes reste limitée dans pratiquement l’ensemble des secteurs et des régions de la province. Même lorsque la planification de l’adaptation est mise en œuvre, ces efforts ne sont pas concrétisés à cause de l’absence de coordination plus élargie.

On s’attend à une croissance démographique et à une urbanisation rapides et généralisées dans la région du Grand Toronto et la région du Grand Hamilton, ainsi que dans d’autres régions de la province, ce qui aura pour effet de fragmenter et de stresser davantage les habitats écologiques. Pour avoir des collectivités saines et faire face aux changements climatiques, des écosystèmes sains et intacts restent essentiels. Les interventions humaines visant à aider la nature à s’adapter aux changements climatiques apportent des avantages considérables sous la forme de services écosystémiques. Les collectivités qui utilisent des mesures incitatives et des outils politiques pour augmenter l’aménagement à faible impact et les infrastructures naturelles gagneront en résilience.

La croissance démographique et l’urbanisation continues pourraient également entraîner des niveaux de risque climatique plus élevés et disproportionnés pour les populations vulnérables. S’attaquer aux déterminants fondamentaux de la santé humaine, en particulier ceux liés à l’équité, et accorder la priorité aux besoins d’adaptation des populations vulnérables contribueront à obtenir des avantages qui vont au‑delà des conclusions des analyses économiques traditionnelles.

Les inondations dans les zones fortement urbanisées restent l’un des impacts les plus importants des changements climatiques, car elles peuvent perturber de nombreux services essentiels. Les renseignements actualisés qui aident à délimiter les zones à haut risque peuvent éclairer les décisions de développement intelligentes sur le plan climatique, notamment l’emplacement des futures infrastructures critiques et la modernisation du parc existant.

La coopération et la coordination entre les ordres de gouvernement pour soutenir la planification et la prise de décisions en matière de résilience climatique rendent l’adaptation plus efficace. La formation continue des professionnels de la planification, de l’ingénierie, de la santé, de l’architecture, de la protection de la nature et des services financiers garantira l’intégration des changements climatiques dans la pratique des différentes professions. Cette formation contribuera à faire de la résilience climatique une composante inhérente à la croissance économique.

En Ontario, le milieu des affaires et de la finance est bien établi. Cela donne l’occasion d’évaluer les risques économiques associés aux changements climatiques, d’intégrer les changements climatiques dans les systèmes de gestion des risques de l’entreprise et dans la prise de décisions commerciales, et de veiller à ce que les actifs financiers et les portefeuilles d’investissement communiquent de manière adéquate les risques climatiques aux actionnaires et aux investisseurs.

Les changements climatiques étant un problème qui concernent l’ensemble de la société, la prise en compte de l’adaptation ne se limite pas aux décideurs et aux institutions professionnelles des secteurs public et privé. La sensibilisation des propriétaires et du grand public à la nécessité de l’adaptation permettra d’élargir la portée des mesures d’adaptation et de favoriser la réussite de leur mise en œuvre.

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