Accord de Paris – À la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de 2015 à Paris, en France, des représentants de 196 États parties ont négocié et adopté un accord sur l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre et l’adaptation aux changements climatiques. L’Accord de Paris en vertu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) prévoit l’élimination des émissions nettes de gaz à effet de serre au cours de la deuxième moitié du XXIe siècle. Le Canada a ratifié l’Accord de Paris en 2016 (Bush et Lemmen, 2019).

Adaptation psychosociale – Adoption de nouveaux comportements, pratiques, outils ou interventions d’adaptation ou amélioration de ceux qui existent pour protéger la santé mentale et le bien-être social dans un climat en évolution (Séguin, 2008; Brown et Westaway, 2011).

Adaptation – Processus d’ajustement au climat réel ou prévu et à ses effets. Dans les systèmes humains, l’adaptation vise à atténuer ou à éviter les préjudices ou à exploiter les possibilités bénéfiques. Dans certains systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu et à ses effets (GIEC, 2014).

Aérosols – Ensemble de particules solides ou liquides en suspension dans l’air, d’une taille typique comprise entre 0,01 et 10 mm, qui restent dans l’atmosphère pendant au moins plusieurs heures. Les aérosols peuvent être d’origine naturelle ou anthropique. Les aérosols peuvent influencer le climat de plusieurs façons, directement en diffusant et en absorbant le rayonnement, et indirectement en agissant comme des noyaux de condensation des nuages ou en modifiant les propriétés optiques et la durée de vie des nuages (GIEC, 2001).

Agent pathogène – Agent qui cause des maladies, comme les bactéries, les virus, les algues, les champignons et les protozoaires (Santé Canada, 2007).

Aigu, aiguë – Se produit sur une courte période (par opposition à chronique).

Albédo – Fraction du rayonnement solaire réfléchie par une surface ou un objet, souvent exprimée en pourcentage. Les surfaces recouvertes de neige ont un albédo élevé, l’albédo superficiel des sols varie de haut à bas et les surfaces recouvertes de végétation et les océans ont un albédo faible. L’albédo planétaire de la Terre varie principalement en fonction de la nébulosité, de la neige, de la glace, de la surface foliaire et des changements de la couverture terrestre (GIEC, 2007).

Aléa – Occurrence potentielle d’un événement ou d’une tendance physique ou d’un impact physique causé par à un tel événement ou une telle tendance d’origine naturelle ou humaine qui peut entraîner des pertes de vie, des blessures ou d’autres effets sur la santé. Les aléas peuvent également causer des dommages et des pertes relativement aux biens, à l’infrastructure, aux moyens de subsistance, à la prestation de services, aux écosystèmes et aux ressources environnementales. Dans le présent rapport, aléa désigne habituellement les événements ou les tendances physiques liés au climat ou leurs effets physiques (GIEC, 2014).

Anomalie – Écart par rapport à la moyenne sur une période de référence (Bush et Lemmen, 2019).

Anthropique – Résultant d’activités humaines ou produites par des êtres humains (GIEC, 2007).

Anxiété climatique – Voir Écoanxiété.

Atmosphère – Enveloppe gazeuse entourant la Terre. L’atmosphère se compose presque entièrement d’azote et d’oxygène, ainsi que d’un certain nombre de gaz traces tels que l’argon, l’hélium et des gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone et l’ozone. De plus, l’atmosphère contient de la vapeur d’eau, des nuages et des aérosols (OMS, 2003).

Atténuation (des changements climatiques) – Intervention humaine visant à réduire les sources des gaz à effet de serre ou à améliorer les puits (GIEC, 2014).

Attribution (la science de l’attribution) – Déterminer les causes d’un changement ou d’un événement observé en termes de contributions relatives de multiples facteurs de causalité (Bush et Lemmen, 2019).

Autochtone – Formé à l’endroit où il se trouve ou provenant de cet endroit.

Avantages accessoires – Les effets positifs qu’une politique ou une mesure visant un objectif peut avoir sur d’autres objectifs, peu importe son effet net sur le bien-être social global. Les avantages accessoires sont souvent sujets à l’incertitude et dépendent des circonstances locales et des pratiques de mise en œuvre, entre autres facteurs (GIEC, 2014).

Capacité d’adaptation – Capacité des systèmes, des institutions, des humains et d’autres organismes à s’adapter aux dommages potentiels, à tirer parti des possibilités ou à réagir aux conséquences (GIEC, 2014).

Capital social – Ensemble des ressources réelles ou potentielles qui peuvent être mobilisées grâce aux relations sociales et à l’appartenance aux réseaux sociaux (Nahapiet et Ghoshal, 1998, cité dans Resilience Alliance, 2007).

Carbone suie – Aérosol émis par la combustion incomplète de combustibles à base de carbone. Le carbone noir absorbe le rayonnement solaire et a un effet de réchauffement. On le qualifie de polluant climatique de courte durée étant donné qu’il ne reste dans l’atmosphère que pendant quelques jours ou semaines (GIEC, 2018).

Catastrophe – Altérations graves dans le fonctionnement normal d’une collectivité ou d’une société en raison d’événements physiques dangereux qui interagissent avec des conditions sociales vulnérables, entraînant des effets néfastes humains, matériels, économiques ou environnementaux qui nécessitent une intervention d’urgence immédiate pour répondre aux besoins humains critiques et qui peuvent nécessiter un soutien externe pour le rétablissement.

Changements climatiques – Changements persistants à long terme de l’état du climat, mesurés par les changements de l’état moyen et de sa variabilité. Les changements climatiques peuvent être dus à des processus internes naturels ou à des forçages externes naturels comme les éruptions volcaniques et les modulations des cycles solaires, ou à des changements anthropiques persistants dans la composition de l’atmosphère ou dans l’utilisation des terres (GIEC, 2014).

Chronique – Survenant sur une longue période (par opposition à aigu, aiguë).

Climat – Moyenne ou prévision des conditions météorologiques et atmosphériques, terrestres et marines connexes pour un endroit particulier, au cours d’une période donnée. La période habituelle pour calculer la moyenne de ces variables météorologiques est de 30 ans, selon la définition de l’Organisation météorologique mondiale. Les variables pertinentes sont généralement la température, les précipitations et le vent. (GIEC, 2007)

Coût social du carbone – Le coût social du carbone est une mesure monétaire du préjudice mondial à attendre, en matière de changements climatiques, d’une tonne supplémentaire d’émissions de CO2 au cours d’une année (gouvernement du Canada, 2012).

Cryosphère – Endroits sur la Terre (et sous sa surface) où l’eau est gelée, y compris la neige, la glace de mer, les plateaux de glace, la glace terrestre (glaciers et calottes glaciaires), la glace d’eau douce (glace de lac et de rivière), le pergélisol et le sol gelé de façon saisonnière.

Deuil écologique (écodeuil) – Détresse qu’entraîne la perte écologique ou les pertes anticipées liées aux changements climatiques. Ces pertes peuvent avoir trait à la nature, aux espèces, à la culture, au sentiment d’appartenance, à l’identité culturelle et aux façons de savoir. L’écodeuil peut inclure des pertes et des traumatismes associés à des aléas particuliers, comme les inondations ou les feux de forêt liés au climat, ou à des répercussions des changements climatiques à évolution lente, comme la hausse des températures mondiales, la sécheresse, la fonte du pergélisol et l’élévation du niveau de la mer (Cunsolo et Ellis, 2018).

Dioxyde de carbone (CO2) – Gaz naturel, également un sous-produit de la combustion de la biomasse et de combustibles fossiles provenant de réserves de carbone fossile (comme le pétrole, le gaz et le charbon), ainsi que des changements dans l’utilisation des terres et d’autres procédés industriels (p. ex., production de ciment). C’est le principal gaz à effet de serre anthropique qui affecte l’équilibre radiatif de la Terre. C’est le gaz de référence par rapport auquel les autres gaz à effet de serre sont mesurés et qui a donc un potentiel de réchauffement de la planète de 1 (GIEC, 2014).

Dose-réponse – Association entre la dose et l’incidence d’un effet défini au sein d’une population exposée. Les relations dose-réponse sont utilisées pour déterminer la probabilité d’un résultat ou d’une maladie précis, ou le risque d’une maladie, en extrapolant des doses élevées aux faibles doses et des animaux de laboratoire aux humains, et en utilisant des modèles mathématiques qui définissent le risque comme une fonction de la dose d’exposition (OMS, 2003).

Écoanxiété (anxiété climatique) – Anxiété ressentie par les gens qui sont sensibilisés aux menaces écologiques auxquelles la planète est confrontée en raison des changements climatiques (Albrecht, 2011; Albrecht, 2012).

Écoparalysie – L’écoparalysie fait référence au sentiment complexe de ne pas pouvoir faire quoi que ce soit d’assez grand pour atténuer ou arrêter les changements climatiques (Koger et coll., 2011).

Écosystème – Système interactif formé par tous les organismes vivants et leur environnement abiotique (physique et chimique) dans une zone donnée. Les écosystèmes peuvent couvrir diverses échelles, allant de l’ensemble de la planète à de petits systèmes tels qu’un étang, en passant par des communautés de plantes et d’animaux dans des conditions environnementales précises à l’échelle continentale (GIEC, 2007).

Effet d’îlot de chaleur urbain – Voir Effet d’îlot de chaleur.

Effet d’îlot de chaleur – Effet par lequel une zone plus petite (quartier ou secteur) dans une grande zone urbaine est caractérisée par des températures ambiantes plus élevées que celles de la zone environnante en raison de l’absorption de l’énergie solaire par des matériaux comme l’asphalte, du manque d’ombre, etc. (GIEC, 2001).

Élévation du niveau de la mer – Augmentation du niveau moyen de l’océan (GIEC, 2007).

Équité en santé – Absence de système ou de politique inéquitable qui cause des inégalités en santé. L’équité en santé vise à réduire les inégalités et à accroître l’accès aux possibilités et aux conditions qui favorisent la santé de tous (gouvernement du Canada, 2019).

Événement météorologique extrême – Conditions météorologiques rares à un endroit et à un moment précis de l’année. Les définitions de rare varient, mais un tel événement correspondrait normalement au 10e ou au 90e centile de probabilité, d’après les observations précédentes. Les conditions météorologiques extrêmes peuvent varier d’un endroit à l’autre. Lorsqu’un phénomène météorologique extrême persiste pendant un certain temps, comme une saison, il peut être classé comme un événement climatique extrême, surtout s’il donne une moyenne ou un total qui est lui-même extrême (p. ex., sécheresse ou fortes précipitations au cours d’une saison) (GIEC, 2014).

Exposition – Contact entre une personne ou une collectivité et un ou plusieurs facteurs de stress biologiques, psychologiques, chimiques ou physiques, y compris les facteurs de stress touchés par les changements climatiques.

Fardeau de la maladie – Le fardeau de la maladie peut être considéré comme la mesure de l’écart entre l’état de santé actuel et une situation de santé idéale où l’ensemble de la population vit à un âge avancé, sans maladie ni handicap (PNUE, 2018).

Fortes précipitations (chutes de pluie et de neige) – Les fortes précipitations sont définies comme des précipitations supérieures au 90e centile annuel de toutes les précipitations supérieures à 1 mm/jour. De même, les chutes de neige abondantes sont définies comme étant des chutes de neige supérieures au 90e centile annuel de tous les événements supérieurs à 1 mm/jour (Bush et Lemmen, 2019).

Gaz à effet de serre – Gaz dans l’atmosphère, à la fois naturels et anthropiques, qui absorbent et émettent des rayonnements, réchauffant la surface de la Terre et la basse atmosphère. Cette propriété cause l’effet de serre. La vapeur d’eau (H2O), le dioxyde de carbone (CO2), l’oxyde nitreux (N2O), le méthane (CH4) et l’ozone (O3) sont les principaux gaz à effet de serre dans l’atmosphère terrestre. Il y a aussi un certain nombre de gaz à effet de serre entièrement anthropiques dans l’atmosphère, comme les halocarbures et d’autres substances contenant du chlore et du brome (GIEC, 2014).

Impact – Un impact est une variation relative, par exemple, à un résultat en matière de santé. Le terme impact est utilisé à la place du terme effet pour mieux caractériser les interactions souvent complexes entre l’évolution des variables météorologiques (y compris les épisodes météorologiques et climatiques extrêmes), d’autres facteurs qui déterminent l’ampleur et le modèle d’un résultat relatif à la santé et le résultat lui-même. Par exemple, les changements météorologiques favorisent l’expansion du territoire géographique des tiques porteuses de la maladie de Lyme dans le sud de l’Ontario. Cette variation du territoire accompagnée d’activités en plein air qui favorisent le contact avec les tiques ainsi que le reboisement accru dans certaines zones urbaines et d’autres facteurs peuvent affecter la diffusion et l’incidence de la maladie. Les impacts sont les effets sur la santé, mais également sur les écosystèmes, sur la situation économique, sur les biens sociaux et culturels et sur les infrastructures, ainsi que sur les systèmes géophysiques, ce qui comprend les inondations et les sécheresses.

Iniquité en santé – Différences sur le plan de la santé qui sont injustes ou indues et modifiables. À titre d’exemple, les Canadiens et les Canadiennes qui vivent dans des régions éloignées ou nordiques n’ont pas le même accès aux aliments nutritifs, comme les fruits et les légumes, que les autres Canadiens et les Canadiennes (gouvernement du Canada, 2019).

Inondation – Débordement des limites normales d’un cours d’eau ou d’un autre plan d’eau, ou accumulation d’eau sur des zones qui ne sont pas normalement submergées. Les inondations comprennent les crues fluviales, les crues soudaines, les crues urbaines, les crues pluviales, les crues des égouts, les inondations côtières et les crues des lacs glaciaires (GIEC, 2014).

Intégration de l’adaptation – Intégrer les considérations et l’information relatives à l’adaptation aux changements climatiques dans les politiques, les programmes et les opérations à tous les niveaux de la prise de décisions plutôt que de créer de nouvelles politiques ou de nouveaux instruments de politique. L’objectif est de faire du processus d’adaptation une composante essentielle des cadres décisionnels et de planification existants (adapté du PNUD, 2005).

Intervenant – Personne ou organisation qui a un intérêt légitime dans un projet ou une entité, ou qui serait touché par une décision particulière (GIEC, 2007).

Intervention d’urgence – Mesures prises avant, pendant et immédiatement après une urgence pour s’assurer que ses effets sont minimisés et que les personnes touchées reçoivent une aide et un soutien immédiats (Croix-Rouge canadienne et coll., s.d.).

Maladaptation – Tout ajustement délibéré des systèmes naturels ou humains qui augmente par inadvertance la vulnérabilité aux stimuli climatiques; une adaptation qui ne réussit pas à réduire la vulnérabilité, mais qui l’augmente plutôt (GIEC, 2001).

Maladie à transmission vectorielle – Maladie transmise entre des hôtes par un vecteur tel qu’un moustique ou une tique (p. ex., paludisme, dengue, leishmaniose) (GIEC, 2007).

Maladies d’origine alimentaire – Maladies infectieuses, parasitaires ou toxiques contractées par l’ingestion d’aliments contaminés (CDC, 2020).

Maladies d’origine hydrique – Maladies qui résultent de l’exposition à des microorganismes pathogènes ou à des produits chimiques dans l’eau potable ou l’eau utilisée à des fins récréatives. L’eau contaminée pénètre le plus souvent dans le corps par ingestion, mais les contaminants dans l’eau peuvent aussi être inhalés, adsorbés ou pénétrer dans le corps par contact avec des plaies ouvertes ou des blessures (Environnement Canada, 2001).

Maladies infectieuses – Toute maladie qui peut être transmise d’une personne à une autre. La transmission peut se produire par contact physique direct, par la manipulation courante d’un objet qui a recueilli des organismes infectieux, par un vecteur de maladie, ou par la respiration de gouttelettes infectées qu’une personne a propagées en toussant ou en respirant (GIEC, 2001).

Matières particulaires (MP) – Très petites particules solides d’échappement émises pendant la combustion des combustibles fossiles et de la biomasse. Les particules peuvent être constituées d’une grande variété de substances. Les particules de diamètre inférieur ou égal à 2,5 μm, généralement désignées PM2,5, sont les plus préoccupantes pour la santé (GIEC, 2001).

Méthane – Hydrocarbure et gaz à effet de serre produit par la décomposition anaérobie (sans oxygène) des déchets dans les sites d’enfouissement, la digestion animale, la décomposition des déchets animaux, la production de charbon et la combustion incomplète de combustibles fossiles (OMS, 2003).

Modèle climatique – Représentation informatisée du système climatique fondée sur les propriétés physiques, chimiques et biologiques de ses composantes, leurs interactions et leurs processus de rétroaction, en tenant compte de certaines des propriétés connues du système climatique. Les modèles climatiques servent d’outil de recherche pour étudier et simuler le climat, et sont utilisés à des fins opérationnelles pour faire des projections climatiques mensuelles, saisonnières et d’une année à l’autre (GIEC, 2007).

Morbidité – Taux d’occurrence d’une maladie ou d’un autre trouble de santé au sein d’une population, en tenant compte des taux de morbidité selon l’âge. Les résultats sur la santé comprennent l’incidence et la prévalence des maladies chroniques, les taux d’hospitalisation, les consultations sur les soins primaires, les jours d’incapacité (c.‑à‑d. les jours d’absence du travail) et la prévalence des symptômes (GIEC, 2001).

Mortalité ou décès prématuré(e) (précoce) – Décès qui survient avant l’âge moyen du décès au sein d’une population donnée (NCI, s.d.).

Mortalité – Taux de décès au sein d’une population à l’intérieur d’une période donnée. Le calcul de la mortalité tient compte des taux de mortalité selon l’âge et peut donc donner des mesures de l’espérance de vie et de l’ampleur de la mort prématurée (GIEC, 2001). Voir aussi Mortalité ou décès prématuré(e) (précoce).

Onde de tempête – Augmentation temporaire, dans une localité donnée, du niveau de la mer en raison de conditions météorologiques extrêmes (basse pression atmosphérique et vents forts). L’onde de tempête est l’excès au-dessus du niveau prévu en raison de la seule variation des marées à ce moment et à cet endroit (GIEC, 2007).

Outil d’évaluation des bénéfices liés à la qualité de l’air (OEBQA) – Application informatique, conçue par Santé Canada, qui fournit des estimations d’évaluation économique concernant les répercussions de la qualité de l’air sur la santé, en tenant compte des incidences sur le bien-être social, économique et collectif des résultats pour la santé, y compris les coûts médicaux, la réduction de la productivité en milieu de travail, la douleur et la souffrance, ainsi que l’augmentation du risque de mortalité (gouvernement du Canada, 2020).

Outils (pour l’adaptation) – Méthodes, lignes directrices et processus simplifiés qui permettent aux intervenants d’évaluer les répercussions des changements climatiques et les options d’adaptation dans le contexte de leur environnement opérationnel. Les outils sont offerts dans divers formats et ont diverses applications, qu’elles soient transversales ou multidisciplinaires (p. ex., modèles climatiques, méthodes d’élaboration de scénarios, analyse des intervenants, outils d’aide à la décision, outils d’analyse de la décision) à des applications sectorielles particulières (p. ex., modèles de culture ou de végétation, méthodes d’évaluation de la vulnérabilité des zones côtières) (adapté de la CCNUCC, s.d.).

Oxyde nitreux (N2O) – Puissant gaz à effet de serre émis par les pratiques culturales, en particulier l’utilisation d’engrais commerciaux et organiques, la combustion de combustibles fossiles, la production d’acide nitrique et la combustion de biomasse (OMS, 2003).

Ozone (O3) – L’ozone, la forme triatomique de l’oxygène, est un constituant atmosphérique gazeux. Dans la troposphère, il est créé à la fois naturellement et par des réactions photochimiques impliquant des gaz résultant des activités humaines (smog photochimique). En concentrations élevées, l’ozone troposphérique peut être nocif pour un large éventail d’organismes vivants. L’ozone troposphérique agit comme un gaz à effet de serre. Dans la stratosphère, l’ozone est créé par l’interaction entre le rayonnement ultraviolet solaire et l’oxygène moléculaire. L’ozone stratosphérique joue un rôle déterminant dans l’équilibre radiatif stratosphérique. L’appauvrissement de l’ozone stratosphérique, en raison des réactions chimiques qui peuvent être accentuées par les changements climatiques, entraîne une augmentation du flux de rayonnement ultraviolet (UV) B au niveau du sol (GIEC, 2001). Voir aussi Ozone troposphérique.

Ozone troposphérique (O3) – Gaz incolore et très irritant qui se forme juste au-dessus de la surface de la Terre lorsque les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV) réagissent à la lumière du soleil et à l’air stagnant. L’exposition à l’ozone a été associée à une mortalité prématurée et à un éventail d’effets secondaires de la morbidité sur la santé, comme les hospitalisations et les symptômes de l’asthme, ainsi qu’à des effets négatifs sur la végétation et les matériaux synthétiques (Environnement Canada, 2016). Voir aussi Ozone.

Parties par million (ppm) – Unité de concentration souvent utilisée pour mesurer les niveaux de polluants dans l’air, l’eau, les liquides organiques, etc. Une ppm est une partie par million en volume (OMS, 2003).

Pénalité climatique – Incidence des changements climatiques à eux seuls sur la qualité de l’air en fonction des émissions actuelles constantes (Wu et coll., 2008).

Peuples autochtones – Le terme autochtone est utilisé dans le présent rapport pour désigner collectivement les premiers habitants du Canada et leurs descendants, y compris les Premières Nations, les Inuits et les Métis selon la définition de l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982. Dans la mesure du possible, des distinctions claires sont faites entre ces trois groupes distincts et reconnus par la Constitution.

Point de basculement – Niveau auquel un système se réorganise, souvent abruptement, et ne revient pas à l’état initial même si les facteurs de changement sont atténués. Pour le système climatique, il s’agit d’un seuil critique lorsque le climat mondial ou régional passe d’un état stable à un autre. Ce type d’événement peut être irréversible (GIEC, 2014).

Préparation –Élaboration et préparation de mesures d’intervention et de rétablissement pour accroître la capacité de la collectivité à réagir aux répercussions futures (adapté du Réseau FPT de préparation et d’intervention en cas d’urgence, 2004).

Profil représentatif d’évolution de concentration  (RCP)  Ensemble de scénarios d’émissions (voir Scénario d’émission) qui comprennent des séries chronologiques d’émissions et des concentrations de gaz à effet de serre, d’aérosols et de gaz chimiquement actifs, ainsi que l’utilisation des terres et la couverture terrestre. Le mot représentatif signifie que chaque VCP ne fournit qu’un des nombreux scénarios possibles qui mèneraient aux caractéristiques spécifiques de forçage radiatif. La voie met en évidence non seulement les niveaux de concentration à long terme, mais aussi la trajectoire suivie au fil du temps pour atteindre ce résultat (GIEC, 2014).

Projection du climat – Une projection du climat est la réponse simulée du système climatique à un scénario d’émissions ou de concentrations futures de gaz à effet de serre et d’aérosols, généralement dérivée à l’aide de modèles climatiques. Les projections climatiques se distinguent des prévisions climatiques par leur dépendance à l’égard du scénario d’émission/concentration/forçage radiatif utilisé, lequel est à son tour fondé sur des hypothèses concernant, par exemple, les développements socioéconomiques et technologiques futurs qui pourraient ou non être réalisés (GIEC, 2014).

Rapport spécial sur les scénarios d’émissions (SRES) – Ensemble de canevas et de scénarios fondés sur la population, le produit intérieur brut et les émissions en lien avec le Rapport spécial sur les scénarios d’émissions (Nakicenovic et coll., 2000). Les scénarios du SRES (A1, A2, B1 et B2) représentent différents avenirs en fonction des différences dans deux dimensions : les préoccupations économiques par rapport aux préoccupations environnementales et les modèles de développement mondial par rapport aux modèles régionaux (GIEC, 2007).

Rayonnement ultraviolet – Rayonnement solaire dans une certaine longueur d’onde entre les fréquences de la lumière visible et des rayons X, selon le type de rayonnement (UV A, B ou C) (OMS, 2003).

Réduction des risques de catastrophe – Désigne à la fois un but ou un objectif stratégique et les mesures stratégiques et instruments employés pour prévoir les risques de catastrophe futurs, réduire l’exposition, l’aléa ou la vulnérabilité existants, et améliorer la résilience (GIEC, 2014).

Référence – La référence est l’état par rapport auquel le changement est mesuré. Une période de référence est la période par rapport à laquelle les anomalies sont calculées (GIEC, 2014).

Résilience – Capacité des systèmes sociaux, économiques et environnementaux à faire face à un événement, une tendance ou une perturbation dangereux, en réagissant ou en se réorganisant de manière à maintenir leur fonction, leur identité et leur structure essentielles tout en conservant la capacité d’adaptation, d’apprentissage et de transformation (GIEC, 2014).

Risque – Incertitude quant aux événements futurs et à leurs conséquences; probabilité qu’un événement se produise et son influence possible sur la réalisation des objectifs d’une organisation (Santé Canada, 2005).

Santé mentale – Un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté (OMS, 2018). La gamme de pensées, de sentiments et de comportements que les gens ont au cours de leur vie témoigne de leur santé mentale. Cette conceptualisation de la santé mentale va au-delà du diagnostic pour englober des définitions plus larges de la santé mentale selon les cultures et les contextes. La santé mentale, tout comme la santé physique, correspond à un spectre qui inclut le bien-être mental, les problèmes mentaux et la maladie mentale, des éléments qui peuvent tous influer sur le fonctionnement dans toute une gamme de domaines de la vie (CSMC, 2018).

Santé psychosociale – Interaction entre le bien-être social, qui découle des relations avec les autres et du contexte et de la culture d’une personne, et le bien-être psychologique qui comprend les pensées, les sentiments et les comportements (Berry et coll., 2014).

Savoir autochtone – Il n’existe pas de définition universelle du savoir autochtone. Dans le cadre de nos processus, le « savoir autochtone » correspond à un ensemble de systèmes de connaissances complexes fondés sur la vision du monde des peuples autochtones. Le savoir autochtone reflète les systèmes uniques de culture, les langues, les systèmes de gouvernance et l’histoire des peuples autochtones d’un endroit en particulier. Le savoir autochtone est dynamique et évolue au fil du temps. Il s’appuie sur les expériences des générations précédentes et s’adapte aux conditions actuelles. Les Premières Nations, les Métis et les Inuits ont une façon particulière de décrire le savoir qui leur est propre. Les détenteurs du savoir sont les seules personnes vraiment capables de définir le savoir autochtone de leurs collectivités (gouvernement du Canada, 2021).

Scénario climatique – Représentation plausible et souvent simplifiée du climat futur, fondée sur un ensemble cohérent interne de relations climatologiques qui a été conçu pour une utilisation explicite dans l’étude des conséquences potentielles des changements climatiques d’origine anthropique, servant souvent d’intrants aux modèles d’impact. Les projections climatiques sont souvent la matière première pour l’élaboration de scénarios climatiques, mais les scénarios climatiques nécessitent habituellement des renseignements supplémentaires, comme le climat actuel observé (GIEC, 2014).

Scénario d’émissions – Représentation plausible du développement futur des émissions de substances qui pourraient avoir une incidence sur le forçage radiatif (p. ex., gaz à effet de serre, aérosols). Ces scénarios reposent sur un ensemble d’hypothèses concernant les forces motrices (comme le développement démographique et socioéconomique, le changement technologique, l’énergie et l’utilisation des terres) et leurs relations clés. Plusieurs ensembles de scénarios d’émission servent de base aux projections climatiques (GIEC, 2014). Voir aussi Profil représentatif d’évolution de concentration (RCP) et le Rapport spécial sur les scénarios d’émissions (SRES).

Scénario de changements climatiques – Voir Scénario climatique.

Sécheresse – Période de temps anormalement sec suffisamment longue pour causer un grave déséquilibre hydrologique. La sécheresse est un terme relatif se rapportant à une activité particulière liée aux précipitations. Par exemple, la pénurie de précipitations pendant la saison de croissance nuit à la production végétale ou à la fonction de l’écosystème en général (sécheresse due à l’humidité du sol, ou sécheresse agricole) et, pendant la saison de ruissellement et de percolation, affecte principalement les approvisionnements en eau (sécheresse hydrologique). Les variations de l’humidité du sol et des eaux souterraines sont également touchées par l’augmentation de l’évapotranspiration, en plus de la réduction des précipitations. Une période caractérisée par un déficit anormal de précipitations est définie comme une sécheresse météorologique. Une mégasécheresse est une sécheresse très longue et omniprésente qui dure beaucoup plus longtemps que la normale, habituellement une décennie ou plus (GIEC, 2014).

Sécurité alimentaire – Un état qui prévaut lorsque les gens ont un accès sûr à des quantités suffisantes d’aliments salubres et nutritifs pour une croissance normale, un développement et une vie active et saine (GIEC, 2014).

Sécurité de l’eau – La capacité d’une population à préserver un accès durable à des quantités adéquates d’eau de qualité pour soutenir les moyens de subsistance, le bien-être humain et le développement socioéconomique, pour assurer la protection contre la pollution hydrique et les catastrophes liées à l’eau, ainsi que la préservation des écosystèmes (Nations Unies, 2013).

Sensibilité – Degré auquel un système est affecté (de manière positive ou négative) par les stimuli liés au climat. L’effet peut être direct (p. ex., changement de rendement d’une culture à la suite d’un changement de la moyenne, de la plage ou de la variabilité des températures) ou indirect (p. ex., dommages causés par la fréquence accrue des inondations côtières en raison de l’élévation du niveau de la mer) (GIEC, 2007).

Seuil – Niveau auquel se produit un changement soudain ou rapide. Il s’agit également d’un point ou d’un niveau auquel de nouvelles propriétés émergent dans un système écologique, économique ou autre, invalidant les prévisions qui s’appliquent à des niveaux inférieurs (GIEC, 2007).

Solastalgie – Détresse d’être témoin de changements écologiques dans son milieu de vie en raison des changements climatiques; sentiment de nostalgie éprouvé par une personne alors qu’elle n’a pas changé de milieu de vie (Albrecht, 2011; Albrecht, 2012).

Surveillance – Collecte, analyse, interprétation et diffusion des données sur la santé (USGCRP, 2016).

Syndromes psychoterratiques – Phénomènes de santé mentale liés à la Terre, comme l’écoanxiété, l’écoparalysie et la solastalgie (Albrecht, 2011).

Système d’alerte précoce – Système conçu pour générer et diffuser en temps opportun de l’information d’alerte significative afin de permettre aux personnes, aux collectivités et aux organisations menacées par un aléa de se préparer à agir rapidement et de manière appropriée pour réduire le risque de préjudice ou de perte (GIEC, 2014).

Système de santé – Toutes les activités dont l’objectif principal est de promouvoir, de rétablir et de maintenir la santé. Les personnes, institutions et ressources pour améliorer la santé de la population qu’elles servent, tout en répondant aux attentes légitimes des gens et en les protégeant contre le coût de la mauvaise santé par diverses activités dont le but premier est d’améliorer la santé.

Systèmes de santé résilients face aux changements climatiques – Systèmes capables d’anticiper les chocs et le stress liés au climat, d’y réagir, d’y faire face, de s’en rétablir et de s’y adapter afin d’améliorer en permanence la santé de la population, malgré un climat instable (OMS, 2015).

Variabilité du climat (variabilité interne du climat) – Variations de l’état moyen et autres statistiques (comme les écarts-types, la présence d’extrêmes, etc.) du climat sur toutes les échelles spatiales et temporelles au-delà de celles des événements météorologiques individuels. La variabilité peut être due à des processus internes naturels dans le système climatique (variabilité interne), ou à des variations du forçage externe naturel ou anthropique (variabilité externe) (GIEC, 2007).

Vecteur – Organisme, tel qu’un insecte, qui transmet un agent pathogène (virus, bactérie ou parasite) d’un hôte à un autre [GIEC, 2001].

Vulnérabilité – La propension ou la prédisposition à être atteint négativement. La vulnérabilité peut être causée par la sensibilité d’un individu, le lieu géographique, les facteurs socioéconomiques et tout un éventail d’autres facteurs qui déterminent la sensibilité d’un individu ou d’une communauté face à l’aléa et sa capacité à faire face à un événement. Par exemple, certaines personnes peuvent être vulnérables à des périodes de chaleur accablante en fonction de leur lieu de résidence (certaines parties d’une ville deviennent plus chaudes que d’autres) et des caractéristiques de leur habitation (présence ou non d’une ventilation transversale) (GIEC, 2014).

Zoonose – Maladie infectieuse des vertébrés, comme la rage, qui peut être transmise aux humains (OMS, 2003).

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La santé des Canadiens et des Canadiennes dans un climat en changement