Comprendre et évaluer les impacts
Dans tout le Canada, de nombreuses municipalités ont du mal à entretenir leurs infrastructures existantes de collecte des eaux pluviales et des eaux usées, mais aussi à les agrandir pour répondre aux besoins futurs. Un rapport publié en 2012 par la Fédération canadienne des municipalités (FCM) a révélé qu’environ 50 milliards de dollars sont nécessaires dans tout le pays pour remplacer ou réparer les infrastructures municipales de collecte des eaux pluviales et des eaux usées. Ce rapport s’ajoute à d’autres rapports publiés par des organisations telles que l’Association canadienne des eaux potables et usées et le Réseau canadien de l’eau, qui indiquent que les administrations locales du Canada sont confrontées à d’importants manques relativement aux infrastructures et qu’une grande partie des infrastructures de base sur lesquelles les villes actuelles comptent sont désuètes et ne sont suffisamment entretenues. À mesure que les villes continueront à croître, les besoins associés aux déchets et aux eaux pluviales augmenteront également, tant pour les nouveaux logements et autres développements, qu’en raison de l’augmentation de la surface imperméable qui accompagne le développement. Ces tendances ne seront qu’exacerbées par l’effet des changements climatiques sur les conditions météorologiques locales; il est probable que les phénomènes de précipitations extrêmes seront de plus en plus fréquents dans un avenir proche. Les villes de Kitchener et de Waterloo, qui sont officiellement distinctes, mais dont les frontières ont été amalgamées depuis longtemps, ont reconnu la nécessité de réformer leur modèle de financement de la gestion des déchets et des eaux pluviales, car il a été constamment sous-financé pendant des années.