Comprendre et évaluer les impacts
Entre 2011 et 2012, une évaluation des risques et des possibilités liés aux changements climatiques à l’échelle de la province a permis d’évaluer les impacts potentiels des changements climatiques sur la production agricole et la capacité d’adaptation du secteur. L’évaluation a mis en évidence qu’en raison de la diversité de la Colombie-Britannique (en ce qui concerne l’agriculture, l’écologie et le climat), une approche régionale de l’adaptation aux changements climatiques est nécessaire. Sur la base de ces résultats, en 2012-2013, un projet pilote a été lancé avec des producteurs agricoles, des organisations agricoles et des gouvernements locaux à Delta et dans les régions de Peace River et de Cowichan Valley. Chaque processus de planification a débouché sur un ensemble distinct d’impacts et de priorités sectoriels locaux, ainsi que sur une série de stratégies et de mesures d’adaptation et de renforcement de la résilience. En 2013-2014, après l’achèvement du projet pilote, le Programme d’adaptation régional a été lancé. Le programme est mis en œuvre par la Climate & Agriculture Initiative BC (CAI). Le Pacific Climate Impacts Consortium (PCIC) [consortium sur les impacts climatiques du Pacifique] a contribué à la production de projections climatiques régionales pertinentes pour l’agriculture pour les années 2020, 2050 et 2080 qui sont présentées dans chaque plan régional. Certains des impacts globaux des changements climatiques pour l’agriculture de la Colombie-Britannique ont été cernés comme suit :
• Fréquence et gravité accrues de la sécheresse estivale;
• Pénurie d’eau dans un plus grand nombre de régions;
• Diminution des chutes de neige dans les zones alpines entraînant une réduction du manteau neigeux et des pénuries d’eau;
- Augmentation des précipitations (souvent par le biais d’événements extrêmes) et vulnérabilité ultérieure aux inondations, à l’érosion et à la perte de nutriments;
- Des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses (tempêtes de vent, incendies de forêt, grêle, sécheresses et inondations);
- Augmentation des degrés-jours de croissance (unités thermiques) et allongement de la saison sans gel, ce qui permet d’élargir la gamme des cultures viables dans certaines régions;
- Augmentation de la pression et du risque associés aux ravageurs et aux maladies en raison de la survie hivernale.