Comprendre et évaluer les impacts
Les données historiques sur le climat à l’aéroport international Person ont été utilisées pour comparer les records historiques du nombre et du type d’événements enregistrés à notre station climatique près de Wychwood au cours de la période de surveillance de deux ans. L’objectif consiste à déterminer si les événements que nous avons enregistrés représentent les normes historiques dans l’ensemble de la région. Il est important de comprendre les contributions relatives des événements de différentes tailles dans le contexte des précipitations annuelles afin d’interpréter les résultats du rendement.
Les pratiques de gestion des eaux pluviales, comme des bassins de rétention humides, sont en place depuis plus de 30 ans. Une recherche menée par la Lake Simcoe Region Conservation Authority (LSRCA) a permis d’étudier des bassins âgés de 2 à 23 ans. Parmi les 98 bassins étudiés, 77 ont été conçus pour respecter le critère de niveau 1 (le type de contrôle de la qualité le plus rigoureux, avec une réduction du phosphore de l’ordre de 80 %). Seulement 36 bassins (moins de la moitié) demeuraient en exploitation au niveau d’efficacité 1.
En date de 2018, l’inventaire des infrastructures d’eaux pluviales de Brampton comptait 180 bassins et les estimations suggèrent qu’environ 400 bassins seront construits lorsque Brampton atteindra ses limites municipales de développement. Les coûts associés à l’entretien préventif et correctif des bassins d’eaux pluviales peuvent varier selon les travaux requis. L’inspection continue des bassins constitue le coût d’entretien le plus courant qui est cumulé, pouvant se situer entre 713 $ et 1 425 $ par inspection, selon le salaire du personnel. Lorsqu’un bassin d’eaux pluviales atteint sa pleine charge sédimentaire, la matière retombée doit être retirée et éliminée afin de respecter la conception de retrait de sédiment du bassin. Les coûts de retrait et d’élimination des sédiments varient de 53 $ à 513 $ par mètre cube de sédiments retirés.
En plus des contraintes budgétaires, les données probantes indiquent que les bassins d’eaux pluviales n’atténuent pas complètement les débits de pointe dans les régions urbaines à l’échelle du bassin versant. De plus, les bassins d’eaux pluviales ne contrôlent pas le volume d’eau déversée dans les cours d’eau. Les bassins retardent plutôt le rejet des eaux pluviales. Les données sur l’écoulement fluvial de Brampton indiquent ce qui suit : même si les bassins d’eaux pluviales réduisent le débit de pointe des bassins individuels vers les cours d’eau, les répercussions cumulatives peuvent tout de même entraîner des débits de pointe pouvant atteindre jusqu’à deux ordres de grandeur supérieurs, comparativement aux conditions de débit de pointe avant le développement, malgré l’utilisation de bassins. L’ajout d’un financement durable pour les coûts liés aux eaux pluviales dans le budget municipal de Brampton contribuera au maintien des actifs relatifs aux infrastructures d’eaux pluviales à court terme.
Cependant, selon des études menées par la LSRCA et la CVC, des écarts de financement persisteront si les bassins d’eaux pluviales continuent d’être la méthode privilégiée de gestion des eaux de ruissellement.