Comprendre et évaluer les impacts
L’effet d’îlot thermique urbain se produit lorsque les espaces urbains se réchauffent plus rapidement et à des températures plus élevées que la campagne environnante. Une explication très simplifiée est que le verre, l’acier, le béton et l’asphalte (entre autres matériaux) retiennent la chaleur plus que ne le ferait un paysage végétal. L’une des préoccupations les plus pressantes dans le Sud de l’Ontario concernant les changements climatiques est l’augmentation prévue des journées de chaleur accablante, un facteur qui ne fera que s’aggraver avec l’effet d’îlot thermique urbain. L’utilisation de toits verts ou frais, qui utilisent des surfaces végétales ou réfléchissantes pour aider à refroidir un toit et, par conséquent, le bâtiment lui‑même et les environs, constitue l’un des mécanismes qui peuvent être utilisés pour réduire le danger de chaleur accablante. Reconnaissant que la croissance et le renouvellement continus du paysage urbain de Toronto représentaient une opportunité de renforcer la résilience de la ville au fur et à mesure de sa croissance, la Ville de Toronto a commencé à étudier la possibilité d’un règlement exigeant l’utilisation de ces toits sur toutes les nouvelles constructions et encourageant les toits verts et les toits frais sur les bâtiments existants. La Ville a pris en compte de nombreuses variables différentes pour juger de l’efficacité de ces approches, notamment des données sur l’efficacité énergétique, les volumes de rétention des eaux de pluie, la survie des plantes, les avantages offerts en matière de rafraîchissement des locaux et d’autres variables. L’utilisation de ces paramètres indique qu’un tel programme est financièrement viable.