Comprendre et évaluer les impacts
Ce document a été produit dans le cadre d’une collecte d’études de cas sur les infrastructures naturelles au Canada dans le but d’explorer le potentiel et les obstacles touchant l’accélération de la mise en œuvre d’infrastructures naturelles comme mesure d’adaptation et stratégie de résilience. Les inondations majeures de 2013 à Calgary constituent le principal événement qui a mis en évidence la nécessité d’une série de stratégies de réduction des inondations dans la région. Les inondations ont occasionné le déplacement de milliers de familles, causé des interruptions et la destruction d’entreprises, entraîné des dommages sur des propriétés publiques et privées et causé quatre décès. Les dommages découlant des inondations se sont établis à plus de 5 milliards de dollars partout en Alberta et à environ 400 millions de dollars en dommages aux infrastructures de la ville de Calgary. Fondé sur la cinquième édition du Modèle régional canadien du climat, l’article indique que les changements climatiques augmentent la probabilité de précipitations dans la région, ce qui accroît les risques d’inondation. En même temps, la perte de zones humides demeure un problème persistant dans le bassin de la rivière Bow. Selon le gouvernement provincial, dans les secteurs peuplés de l’Alberta, 64 pour cent des zones humides ont déjà disparu et la région continue de perdre des zones humides à un taux de 0,3 à 0,5 pour cent par année. Dans la ville de Calgary en particulier, les pertes sont de l’ordre de 90 pour cent. La perte de 133 000 ha de zones humides en Alberta au cours des 40 à 60 dernières années a entraîné une perte de capacité de stockage de l’eau d’environ 379 000 000 m3. En réduisant la capacité des terres à stocker l’eau, la perte de zones humides entraîne un débit et des volumes accrus à la suite d’épisodes de pluie, ce qui accroît le risque d’inondation.