Comprendre et évaluer les impacts
Avant l’aménagement, l’utilisation prédominante des terres était l’agriculture. La topographie du site était relativement plate, avec un petit lac de kettle situé dans la zone qui allait devenir Westminster Woods East. Il n’y avait aucune connexion naturelle ou artificielle avec le ruisseau Hanlon ou ses affluents – toutes les pluies s’infiltraient sur place. Seules les précipitations supérieures à celles d’une tempête régionale produiraient un ruissellement de surface qui quitterait le site. La superficie totale des lotissements du South End est assez importante (environ 250 hectares) et elle s’est développée au cours de multiples phases. Les aménagements sont à usage mixte, comprenant des logements individuels, des maisons de ville multirésidentielles et des immeubles de faible hauteur, ainsi que des écoles et des zones commerciales. Les lotissements sont bien intégrés dans la collectivité et comprennent un vaste réseau de sentiers de promenade et des itinéraires de transport en commun qui traversent le lotissement. Le site comprend également un certain nombre de maisons de démonstration écologiques, dont la première maison certifiée LEED Platine du Canada et une maison conforme au programme Blue Built Home.
Bien que les impacts et les risques climatiques n’aient pas été la motivation principale derrière l’utilisation de pratiques d’infiltration dans les lotissements du South End, l’utilisation accrue de corridors verts, de la biorétention et d’autres techniques innovantes de gestion des eaux pluviales améliore la résilience climatique de la région face aux impacts de l’augmentation des précipitations et des tempêtes extrêmes.