Comprendre et évaluer les impacts
La Ville de Windsor subit les conséquences liées aux changements touchant les précipitations et les températures, la chaleur extrême, les événements climatiques extrêmes ainsi que les niveaux d’eau douce. Windsor a un historique quantifiable de changements climatiques. Au cours des 30 dernières années, la moyenne de température à Windsor a augmenté de 9,1 °C de 1960 à 1989 à 10,1 °C de 1990 à 2019, ce qui représente une hausse de 1 °C de la température annuelle moyenne. Les précipitations de pluie moyennes annuelles au cours des 30 dernières années ont augmenté de 840 mm de 1941 à 1969 à 955 mm de 1990 à 2019, soit une hausse d’environ 7 %. Au cours de la dernière décennie seulement (de 2010 à 2019), la moyenne annuelle des précipitations de pluie s’est établie à 995 mm. Les prévisions indiquent que le nombre moyen de journées dont la température est supérieure à 30 °C sera presque du double d’ici 2050 et de plus du triple d’ici 2080. On prévoit une augmentation des précipitations moyennes, surtout pendant l’hiver et le printemps, tandis que les étés pourraient éventuellement connaître une légère baisse des précipitations, de pair avec des températures saisonnières de plus en plus chaudes. Davantage d’événements de précipitations extrêmes sont prévus. La température de l’eau dans le bassin du lac Érié continue d’augmenter, ce qui nuit aux zones humides, aux habitats et à la biodiversité.
Les niveaux d’eau élevés et les fortes précipitations ont causé trois tempêtes majeures uniques sur 100 ans, soit en 2010, en 2016 et en 2017, occasionnant des dommages estimés à 400 millions de dollars. Windsor est l’une des villes les plus chaudes du Canada, avec des températures qui atteignent souvent +30 °C l’été, posant d’importants risques pour la santé des résidents et endommageant les infrastructures routières. De plus, le médecin-hygiéniste en chef a noté que des vecteurs qui n’étaient pas présents auparavant le sont maintenant à Windsor et dans la région avoisinante. La Ville sait que les moustiques porteurs du virus du Nil occidental posent un risque à cause du climat changeant (températures plus chaudes et précipitations accrues), ce qui rend possible la survie des moustiques à un endroit où cela leur était impossible auparavant. De nouveaux renseignements indiquent également que les moustiques porteurs du virus Zika font leur apparition et qu’ils pourraient représenter un nouveau vecteur de préoccupation pour Windsor.