Comprendre et évaluer les impacts
Le principal facteur de motivation de ce programme a été la reconnaissance en 2010 du fait que la ville de Kingston avait perdu une partie importante de sa canopée urbaine. Bien que la ville puisse revendiquer une couverture de 21 % de l’espace urbain par le couvert végétal, une valeur similaire à celle du reste du Canada, il a été jugé que cette valeur était insuffisante pour la vision que Kingston avait de son avenir. Il a rapidement été reconnu que l’élargissement du couvert végétal pouvait offrir de nombreux services environnementaux précieux, notamment en ce qui concerne les canicules et l’effet d’îlot thermique urbain. Le plan de gestion des forêts urbaines n’a pas été créé spécialement pour contrer ces effets, mais plutôt comme un plan global qui incorpore les nombreux attributs positifs d’un couvert urbain étendu et s’appuie sur ceux‑ci. Il convient de noter que, bien que le plan ait pour objectif général de porter le couvert végétal urbain à 30 %, les fonctionnaires chargés de sa mise en œuvre ont pris soin d’examiner les particularités de la manière et de l’emplacement des arbres à planter afin de maximiser les avantages qu’ils procurent. Par exemple, des arbres ont été spécialement plantés aux arrêts d’autobus de la ville afin de fournir de l’ombre aux personnes attendant les services de transport en commun. Ce degré de particularité et de détail dans le processus de planification a aidé le plan de gestion des forêts urbaines à atteindre les multiples objectifs fixés.