Comprendre et évaluer les impacts
Environnement Canada prévoit que, d’ici la fin du siècle, Toronto connaîtra en moyenne 65 jours par an où la température dépasse 30°C, soit plus de quatre fois la moyenne historique entre 1961 et 1990. Cela représente une préoccupation majeure qui aura un effet disproportionné sur la santé et le bien-être des populations les plus vulnérables de la ville. Les risques pour la santé augmentent considérablement lorsque les gens sont exposés à la chaleur de manière prolongée sans intervalles de refroidissement importants. Les personnes âgées isolées sur le plan social sont les plus à risque de maladies et de décès liés à la chaleur. Les autres groupes à risque sont les enfants, les personnes souffrant de maladies chroniques et préexistantes, y compris de maladies mentales, les ménages à faible revenu et les adultes qui sont marginalement logés ou sans abri. Toronto dispose d’un système d’alerte-chaleur depuis 1999. Le premier système d’alerte utilisait un seuil de prévision d’un jour d’humidex supérieur à 40°C. Depuis 2001, le service de santé publique de Toronto a adopté le système d’alerte chaleur-santé comme base pour la déclaration des alertes. Ce système est fondé sur une approche synoptique qui évalue la relation historique entre les taux de mortalité et les conditions météorologiques.