Dans le sud de l’Ontario, zone urbaine en plein essor où vit plus d’un tiers de la population canadienne, on s’inquiète des risques liés au développement pour les forêts, les terres humides et les terres agricoles, qui constituent des sources d’approvisionnement alimentaire, de séquestration du carbone, de filtration de l’eau et fournissent des habitats essentiels, notamment pour les espèces en péril. La Loi sur la ceinture de verdure du gouvernement de l’Ontario (2005) a conduit à l’élaboration d’un plan d’aménagement du territoire couvrant 7 200 km2, qui s’étend sur 325 km, de l’extrémité est de la moraine d’Oak Ridges à l’est à la rivière Niagara à l’ouest. Bien que la Ceinture de verdure de l’Ontario ait été créée principalement pour empêcher l’étalement urbain, elle s’inscrit dans la Stratégie de l’Ontario en matière de changements climatiques. La ceinture de verdure, bien que sensible aux changements climatiques, joue également un rôle en faveur de l’adaptation en contribuant à protéger la biodiversité, en permettant à l’agriculture et aux systèmes alimentaires de s’adapter aux changements climatiques et en offrant un refuge contre la chaleur des centres urbains. Même si les évaluations des écosystèmes varient dans leurs méthodologies, une étude a estimé la valeur des services écosystémiques supplémentaires fournis par la Ceinture de verdure (ce qui comprend les loisirs, la séquestration du carbone et la protection des propriétés privées contre les inondations) à plus de 3,2 milliards de dollars par an.
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