Comprendre et évaluer les impacts
Des zones de la communauté de Pointe-Gatineau sont établies dans ce que l’on considère être une plaine inondable à récurrence de 20 ans (1:20). Vers la fin des années 1800 et au début des années 1900, la communauté était régulièrement (certains suggèrent « annuellement ») touchée par des inondations, dont la plus grave (en 1876) qui a emporté 30 maisons et entraîné l’abandon de 200 maisons. Même si la construction d’écluses en amont (1911) et de barrages hydroélectriques (1920 et 1964) a permis de réduire la fréquence des inondations, la communauté a continué d’être touchée par de graves inondations, y compris en 1926, en 1947, en 1951, en 1974 et en 1976.
Neuf stations de surveillance ont été installées le long de la rivière des Outaouais et de la rivière Gatineau pour surveiller les niveaux d’eau. La station de surveillance la plus près de Pointe-Gatineau est celle de la rivière Gatineau – Quai des Artistes, rue Jacques-Cartier, dans le secteur de Gatineau, à la confluence de la rivière des Outaouais et de la rivière Gatineau.
Les inondations de 2017 et de 2019 ont eu un impact majeur sur la communauté de Pointe-Gatineau. Environ 1 800 maisons ont été touchées dans la municipalité élargie de Gatineau durant les inondations de 2017, dont le quartier de Pointe-Gatineau, qui a été durement touché. De plus, les inondations au printemps de 2019 ont dépassé les records établis en 2017.
Le retrait planifié dans la communauté de Pointe-Gatineau se résume comme suit : une solution mise en œuvre de manière réactive face à des inondations catastrophiques à répétition, financée grâce à une combinaison de programmes de financement municipaux, provinciaux et fédéraux.