Comprendre et évaluer les impacts
La localisation et la situation de la péninsule de Forillon la rendent particulièrement vulnérable aux aléas des changements climatiques et à l’érosion côtière. Cette problématique a d’ailleurs été identifiée depuis de nombreuses années. En effet, au début du 20e siècle, un chemin a été construit par les résidents sur le haut de plage dans le secteur de Cap-des-Rosiers. C’est en 1926 que la route du littoral est officiellement érigée entre le phare et le havre de Cap-des-Rosiers, directement sur la partie active du haut de plage. Rapidement, cette nouvelle route a dû être protégée par des caissons de bois emplis de pierres. Divers ouvrages de protection supplémentaires (mur de bois, talus de pierres) ont dû être mis en place au fil du temps afin de la protéger des intempéries. Les derniers en liste ont été un enrochement de protection d’environ 2 kilomètres érigé en 1980 ainsi qu’un mur de béton construit dans les années 1990. Les dommages causés à la route et aux infrastructures associées ainsi que l’érosion côtière se sont particulièrement accentués depuis le milieu des années 1990 et les ouvrages de protection ne suffisaient plus à la tâche. En 2011, une portion de la route a dû être abandonnée et relocalisée, car une brèche importante s’était créée dans l’enrochement et un câble électrique (15 000 volts) avait été endommagé. Le projet s’est échelonné sur une période de 7 ans, soit de 2015 à 2021.