Comprendre et évaluer les impacts
L’étude 2020 « We’re people of the snow » : Weather, climate change, and Inuit mental wellness, menée par des chercheurs inuits et non inuits de divers établissements universitaires dans tout le Canada, a exploré l’intersection des changements climatiques et de la santé mentale au Nunatsiavut. Cette étude s’appuie sur des recherches menées dans le cadre du projet sur la santé mentale des Inuits face à l’adaptation aux changements climatiques (IMHACC) et analyse les entrevues semi-structurées et approfondies menées auprès de plus de 100 membres de la collectivité et de professionnels de la santé locaux. Les entrevues étaient menées par des Inuits et couvraient cinq collectivités de la région de revendication territoriale du Nunatsiavut. L’organisation des transcriptions a été facilitée par le logiciel NVivo©. Les renseignements issus des entrevues ont ensuite été triés et codifiés de manière thématique grâce à un processus itératif touchant de nombreux membres de l’équipe. Les thèmes cernés par cette analyse ont montré de manière générale que les cycles saisonniers de gel et de dégel ainsi que les changements climatiques et les régimes météorologiques imprévisibles ont un impact négatif sur la santé mentale des personnes vivant dans la région de revendication territoriale du Nunatsiavut. D’autres études de l’IMHACC, telles que The land enriches the soul : On climatic and environmental change, affect, and emotional health and well-being in Rigolet, Nunatsiavut, Canada, font écho à cette constatation dans le contexte des différents sites. La recherche désigne également des préoccupations liées à la résilience des collectivités si les événements climatiques extrêmes s’intensifient et deviennent plus fréquents (comme prévu). L’étude a permis de clarifier le rôle de la météo « qui favorise ou interrompt le lien avec le lieu » dans le contexte des changements climatiques.
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