Les aires protégées et de conservation autochtones (APCA) désignent les terres et les eaux où les gouvernements autochtones assument le rôle principal dans la conservation et le maintien des écosystèmes par le biais des lois, de la gouvernance et des systèmes de connaissances autochtones. Ces lois et ces systèmes visent à soutenir les écosystèmes et la biodiversité tout en préservant les droits des Autochtones, notamment le droit d’exercer un consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause. Les parcs tribaux, les paysages culturels autochtones, les aires protégées autochtones et les aires de conservation autochtones sont des exemples d’APCA. La nécessité de restaurer le territoire et la culture est souvent une composante importante des APCA. Les peuples autochtones commencent à réclamer la restauration des terres qui ont été lourdement touchées par le développement industriel et la dégradation causée par les activités humaines. Partant du principe que les personnes, leur culture et leurs terres sont inséparables, des zones de restauration prioritaires sont définies pour la faune sauvage, ainsi que pour les valeurs culturelles dégradées. Le modèle des APCA est ancré dans l’exercice des droits autochtones reconnus par la Constitution, conformément aux lois autochtones. Les APCA peuvent également offrir des avantages importants aux Canadiens. L’augmentation du nombre d’aires protégées et de conservation au Canada et de leur étendue a des répercussions positives sur la biodiversité et les écosystèmes, ce qui contribue à protéger les services écosystémiques importants dont dépendent de nombreuses collectivités. Cependant, il reste beaucoup à faire pour que les APCA constituent une option viable pour protéger les zones naturelles et les mettre à l’abri des pressions liées au développement.
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