Un champ de recherche en plein essor sur les conséquences macroéconomiques des changements climatiques consiste à examiner l’impact de la température et du stress thermique sur la productivité des travailleurs dans l’ensemble de l’économie. Il existe une relation observable entre la température des lieux de travail et les performances : au-delà d’une certaine température, la productivité horaire des travailleurs ou le temps alloué au travail diminue. Le risque de maladies liées à la chaleur augmente avec le niveau d’effort physique requis pour effectuer une tâche donnée, la durée de la tâche, l’expérience du travailleur dans l’exécution de la tâche et la température ambiante du milieu de travail. La chaleur générée par le corps a besoin d’être transférée vers l’environnement extérieur pour éviter que la température du corps n’augmente. Si le corps est incapable de dissiper la chaleur, il commence à ressentir des étourdissements, des crampes musculaires et de la fièvre. Dans des circonstances extrêmes, une exposition à des températures chaudes peut provoquer une détresse cardiovasculaire, respiratoire et cérébrovasculaire aiguë susceptible de mettre la vie en danger. Les données disponibles plaident fortement en faveur de l’inclusion des impacts du stress thermique professionnel dans les futures analyses macroéconomiques des conséquences économiques des changements climatiques pour le Canada.
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