La production de sirop d’érable est une activité économique importante dans le nord-est de l’Amérique du Nord, et particulièrement au Québec, où se situe plus de 90 % de la production Canadienne et environ 70 % de la production mondiale. Puisque la productivité des érablières dépend en grande partie du climat, l’acériculture est vulnérable aux changements climatiques. Avec des printemps plus hâtifs, les producteurs québécois doivent devancer la période d’entaillage et de récolte de la sève pour éviter des pertes de rendement. Par ailleurs, les régions les plus au sud du Québec pourraient connaître une plus grande proportion d’années de faible production, due principalement à des saisons écourtées. Ceci est susceptible de se produire même sans tenir compte de l’augmentation potentielle des épidémies d’insectes et des épisodes de sécheresses, qui pourraient affecter davantage la santé des érables et diminuer les rendements en sirop. Plusieurs mesures d’adaptation existent pour faire face à ces défis potentiels, et les acériculteurs québécois, s’ils ne les mettent pas déjà en application, semblent disposés à le faire dans l’avenir, selon un récent sondage sur les opinions des producteurs de sirop d’érable. La consultation de sites de prévisions météorologiques, l’entaillage hâtif (au mois de janvier, par exemple), ou encore, le maintien d’une plus grande biodiversité au sein des érablières pour améliorer leur résilience à la sécheresse et aux ravageurs sont des exemples de mesures d’adaptation.
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