Comprendre et évaluer les impacts
En 2022, la ville de Calgary a publié ses projections climatiques, qui décrivent comment la ville s’attend à vivre les changements climatiques à moyen terme (2041 à 2070) et à long terme (2071 à 2100). Pour ce faire, la ville a utilisé des modèles climatiques à échelles réduites sur le plan statistique fondés sur les trajectoires représentatives de concentration (RCP) du cinquième rapport d’évaluation du GIEC. Le document met l’accent sur le scénario RCP8.5, car il correspond étroitement aux émissions cumulées actuelles et aux tendances prévues pour les années 2030. Cette évaluation a pris en compte des paramètres relatifs aux précipitations annuelles et saisonnières, à la température de l’air, aux vagues de chaleur, à la sécheresse, au vent, au rayonnement solaire, à l’évapotranspiration, aux phénomènes météorologiques violents, etc.
Parmi les risques les plus importants liés aux changements climatiques auxquels Calgary est actuellement confrontée, mentionnons les températures moyennes plus élevées, c’est-à-dire les effets lents de la chaleur sur les communautés et l’environnement, et les chaleurs extrêmes, correspondant aux périodes au cours desquelles les températures maximales et minimales sont suffisamment élevées pour présenter des risques importants pour les personnes ainsi que les environnements bâtis et naturels. On s’attend à ce que ces risques climatiques s’accentuent à mesure que les changements climatiques se poursuivront et s’intensifieront. La température quotidienne annuelle moyenne pourrait passer de la moyenne historique de 4,3 degrés Celsius à 7,4 degrés Celsius d’ici les années 2050, et à 9,5 degrés Celsius d’ici les années 2080.
De plus, des données sur la population et l’environnement bâti ont été utilisées pour compléter l’utilisation de l’outil afin d’identifier les quartiers présentant un risque plus élevé d’ICU selon des caractéristiques géographiques, la démographie, l’empreinte des bâtiments et des bases de données de modèles urbains en 3D, l’imagerie satellite et l’état des environnements bâtis et naturels existants.