Comprendre et évaluer les impacts
La plaine inondable côtière de Surrey représente environ 20 % de la superficie totale de la ville. Cette vaste zone de faible altitude s’étend de la baie Boundary et la baie Mud le long des rivières Nicomekl et Serpentine vers Cloverdale et Newton. La plaine inondable comprend également la zone de la rivière Campbell et de la baie Semiahmoo près de White Rock et de la Première Nation Semiahmoo. En tant que plaine inondable naturelle, la zone a régulièrement connu des inondations côtières au fil des ans dues aux marées hautes et aux ondes de tempête, ainsi que des inondations fluviales qui sont généralement causées par les tempêtes de pluie et la fonte des neiges, mais qui peuvent également être influencées par les marées hautes et les ondes de tempête. Les deux principales causes de l’augmentation des inondations dans la plaine inondable côtière de Surrey sont : 1) l’élévation du niveau de la mer, et 2) l’augmentation de la magnitude et de l’intensité des pluies – toutes deux résultant des changements climatiques. Les risques climatiques actuels dans la zone de planification de la CFAS comprennent des risques pour les collectivités et les personnes, les parcs locaux et l’environnement, l’économie locale et régionale et les infrastructures.
La CFAS de la Ville de Surrey est axée sur l’évaluation de l’impact et de l’efficacité des mesures d’adaptation potentielles à grande échelle qui pourraient être appliquées à l’ensemble de la zone inondable. Dans la zone de la baie Mud, il existe plusieurs infrastructures en service qui sont vulnérables aux effets des changements climatiques. Il s’agit d’infrastructures de transport, de services publics et de lutte contre les inondations ainsi que d’infrastructures maritimes d’importance locale, régionale, provinciale, nationale et internationale. Consciente de ce fait, la Ville de Surrey a lancé le processus ICFAA, en se concentrant sur une sous‑section de la plaine inondable de Surrey à l’ouest de la 152e rue. Cette zone d’étude localisée a été choisie en raison du nombre d’infrastructures critiques qu’elle contient et parce qu’il s’agit de la zone la plus susceptible d’être touchée par de futures inondations. L’étude ICFAA a été structurée comme un projet autonome, avec ses propres rapports, mais a été intégrée dans le processus de la CFAS. Les résultats du processus de la CFAS ont alimenté le processus ICFAA, puis les résultats des analyses ICFAA ont contribué à soutenir la progression de la CFAS.