Que devient le « Peuple du saumon » sans le saumon? Le rôle de la Nation des Stó:lō et des organisations autochtones dans un climat en mutation

La Nation des Stó:lō, un mot qui signifie « rivière » ou « fleuve Fraser » en Halq’eméylem, habitent le bassin versant du bas Fraser. Le peuple Stó:lō comprend un collectif supra-tribal de peuples parlant le halq’eméylem dont le territoire traditionnel s’étend de Yale à Langley, en Colombie-Britannique. Le Stó:lō Research and Resource Management Centre (SRRMC), basé à Chilliwack, en Colombie-Britannique, fournit un soutien à l’intendance des terres et des eaux, ainsi qu’un soutien à l’intendance des enquêtes, pour le Stó:lō. Les impacts climatiques et ceux induits par le climat contribuent aux changements relatifs à la disponibilité, aux schémas saisonniers et à la distribution géographique des ressources traditionnelles, Ces changements exacerbent l’accès déjà restreint du peuple Stó:lō aux ressources traditionnelles, qui comprennent les plantes et les médicaments traditionnels, la faune et, surtout, le saumon du fleuve Fraser. Le saumon du fleuve Fraser fait partie intégrante de l’histoire, de l’écologie et de l’identité Stó:lō, et constitue la principale base du régime alimentaire traditionnel des Stó:lō. Les membres de la collectivité des Stó:lō ont signalé des obstacles à l’adaptation à de tels effets, en particulier les contraintes financières et de capacité, ainsi que le manque de reconnaissance des droits des autochtones Stó:lō à gérer les territoires traditionnels. Le SRRMC soutient la capacité d’adaptation des Stó:lo en comblant les lacunes en matière de capacités techniques et de recherche, en préservant la culture et les connaissances des Stó:lo et en soutenant les droits et les titres autochtones, ainsi qu’en participant à la planification de l’adaptation avec les collectivités des Stó:lō. Faire progresser la réconciliation dans un climat en changement implique la reconnaissance et le soutien de la capacité d’adaptation autochtone existante, y compris la capacité intégrée dans les organisations autochtones. En outre, la reconnaissance des droits des autochtones, notamment par l’entremise de processus de consultation significatifs, est primordiale pour que les collectivités puissent exercer une gestion responsable des ressources traditionnelles menacées.

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