Comprendre et évaluer les impacts
Les épisodes de chaleur extrême sont caractérisés par des périodes prolongées de forte chaleur au cours desquelles les températures nocturnes restent élevées. En l’absence de mécanismes de rafraîchissement adéquats, une exposition prolongée à ce type de chaleur peut entraîner de graves conséquences pour la santé, voire la mort. Si tout le monde est susceptible de subir ces effets, certains groupes démographiques sont plus vulnérables que d’autres. Parmi les groupes désignés comme étant particulièrement à risque figurent les personnes âgées, les nourrissons et les jeunes enfants, les femmes enceintes, les sans-abri et les personnes souffrant de dépendance et de maladie mentale. La région du Grand Sudbury, située relativement loin au nord pour une grande ville canadienne, est moins susceptible de connaître des épisodes de chaleur extrême que Toronto, par exemple. Cependant, de tels événements se produisent ici, le plus récent ayant eu lieu à l’été 2020. Les changements climatiques ne feront qu’exacerber le problème, certains rapports indiquant que les vagues de chaleur des 50 dernières années pourraient se produire aussi fréquemment qu’une année sur deux. Les documents officiels produits par la Ville du Grand Sudbury indiquent qu’elle prévoit une augmentation des températures estivales moyennes de 2,5 °C à 3,5 °C d’ici 2050. Ce même rapport indique que l’on s’attend à une augmentation de la fréquence des épisodes de chaleur extrême, ainsi qu’à une augmentation des taux de maladies infectieuses et des épisodes de qualité de l’air et de smog. Ces préoccupations ont depuis été intégrées dans les versions à jour du plan d’intervention en cas de canicule, dont la plus récente version a été publiée en 2016.