Comprendre et évaluer les impacts
Au cours des dernières décennies, l’Alberta a connu des changements importants dans son climat ainsi que dans son économie, sa population et son environnement. Les températures annuelles moyennes de l’Alberta augmentent et devraient continuer d’augmenter au cours des prochaines décennies – potentiellement de 2,0 °C d’ici les années 2030 et de 4,0 °C d’ici les années 2060 (par rapport aux années 1990) – si le taux actuel des émissions mondiales de gaz à effet de serre reste inchangé. Les précipitations annuelles moyennes totales devraient également augmenter, mais ce changement variera selon les saisons; les niveaux de précipitations devraient augmenter davantage en hiver et diminuer en été. Si ces changements dans les conditions climatiques moyennes sont importants, le risque le plus profond associé aux changements climatiques réside dans l’augmentation prévue de la variabilité climatique et des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que des vagues de chaleur plus longues et des pluies diluviennes plus fréquentes. Les impacts des changements climatiques les plus pertinents pour les infrastructures urbaines dans le domaine de l’énergie et des technologies de l’information et de la communication (TIC) sont l’augmentation prévue de la fréquence des événements extrêmes tels que les inondations, les tempêtes, les incendies de forêt et les épisodes de sécheresse. Le Centre climatique des Prairies a analysé les projections climatiques locales pour la Ville de Calgary et la Ville d’Edmonton. Les projections ont ensuite été appliquées aux secteurs de l’énergie et des TIC, ce qui a permis de mettre en évidence plusieurs risques et impacts climatiques. Les impacts des changements climatiques qui ont été jugés les plus pertinents pour les infrastructures urbaines d’énergie et de technologies de l’information et de la communication sont l’augmentation prévue de la fréquence des événements extrêmes tels que les inondations, les tempêtes, les incendies de forêt et les épisodes de sécheresse. Le secteur de l’énergie sera plus touché que l’infrastructure de l’information par les tendances climatiques séculaires, telles que les changements à long terme des ressources en eau disponibles pour la production d’hydroélectricité et le refroidissement des centrales thermiques, ainsi que le réchauffement général des températures qui augmentera les charges de climatisation.