L’évolution du discours politique en ce qui concerne les solutions aux dangers associés aux ressources en eau dans les Prairies canadiennes

Une grande partie de la population des provinces des Prairies (Alberta, Saskatchewan et Manitoba) s’approvisionne en eau dans le bassin du fleuve Nelson et de la rivière Churchill, le troisième plus grand bassin versant d’Amérique du Nord. Dans les documents stratégiques et de planification rédigés par ces différentes organisations, les solutions infrastructurelles constituent l’approche la plus discutée pour faire face aux inondations et aux sécheresses dans le bassin versant. Bien que les approches d’infrastructures structurelles conçues par les humains soient le plus souvent évoquées, les approches d’infrastructures naturelles sont également mentionnées et parfois privilégiées, comme dans le cas de l’amélioration de la qualité de l’eau. Il a été grandement question de l’amélioration de la coordination et des politiques organisationnelles dans l’ensemble du bassin comme moyen de renforcer la capacité à réagir efficacement aux dangers liés à l’eau. Cela implique la planification proactive (p. ex. des stratégies coordonnées pour la sécheresse, les terres humides et le drainage ainsi que les espèces envahissantes), l’augmentation de la capacité des ressources financières et humaines (p. ex. le financement fiable des groupes de ressources en eau, l’offre d’un soutien technique aux collectivités, l’augmentation des possibilités de financement) et l’élaboration de règles et de procédures d’exploitation visant à renforcer la résilience pour pouvoir résister à de nouveaux extrêmes.

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